Peugeot : Les constructeurs auto en France prêts à une "surprime" écologique
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29/10/2018 | 18:22
PARIS (Reuters) - Les constructeurs automobiles sont prêts à une "surprime" à la casse pour l’achat de véhicules non polluants, en complément de la prime à la conversion de l’Etat, mais cette proposition reste à concrétiser, a déclaré lundi Bruno Le Maire, après une réunion avec leurs représentants.
Les discussions vont se poursuivre sur les modalités de cette aide coordonnée à la transition écologique et une décision définitive sera prise d’ici la fin du mois de novembre, a précisé le ministre de l'Economie et des Finances.
"Les travaux doivent se poursuivre mais nous avons trouvé des constructeurs automobiles qui sont prêts à l’idée de renforcer la prime à la conversion en ajoutant une prime supplémentaire qui serait versée par les constructeurs eux-mêmes, notamment pour les achats de véhicules électriques et hybrides rechargeables", a-t-il déclaré.
Les propositions varient selon les constructeurs, qui entendent à ce stade privilégier les véhicules hybrides rechargeables et électriques neufs dans leurs offres commerciales, a précisé Bruno Le Maire, en soulignant que le gouvernement souhaitait que les véhicules d’occasion soient aussi inclus dans ce futur bonus.
Les représentants de Renault, PSA, Toyota France, Ford France, Kia Motors France étaient notamment présents.
"Ce que nous souhaitons, c’est que les véhicules faiblement émetteurs, même s’ils ne sont pas hybrides rechargeables ou électriques, puissent également être inclus dans cet effort", a déclaré le ministre.
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, qui participait à la réunion, a indiqué que des "propositions concrètes, précises, chiffrées dans le temps" avaient été demandées aux industriels "pour que les Français sachent ce qu'ils pourront faire dans les mois qui viennent sur l'acquisition d'un véhicule neuf ou d'un véhicule d'occasion."
L'ETAT PRÊT À PROLONGER LES DISPOSITIFS EXISTANTS
"Le diable est dans les détails, soyons clairs. En fonction du type du véhicules qui seront mis sur le marché par les différents constructeurs, (...) les intérêts ne sont pas forcément les mêmes", a concédé Bruno Le Maire.
Pour accompagner les industriels dans cet effort supplémentaire, l'Etat est disposé à "proposer l'allongement des dispositifs existants". "Il faut que nous regardions l'impact sur les finances publiques", a-t-il dit.
Le ministre de l'Economie a réaffirmé que "l'accélération" de la transition écologique était aux yeux du gouvernement la meilleure réponse à l'augmentation des cours du pétrole et des tarifs des carburants.
Le gouvernement, qui refuse de transiger sur le renforcement de la fiscalité écologique malgré un contexte plombé par la hausse des prix des carburants, souhaite l'assistance des constructeurs pour avancer sur la transition "verte" et sortir du parc automobile quelque 500.000 véhicules parmi les plus polluants d'ici 2022.
L'Etat propose actuellement une prime de 1.000 euros aux foyers imposables pour la mise au rebut d'une voiture au diesel d'avant 2001 ou d'une essence d'avant 1997 en vue de l'achat d'une voiture électrique ou d'un véhicule thermique ou hybride non rechargeable dont le taux de CO2 est inférieur ou égal à 130g/km.
Cette aide est de 2.000 euros pour les ménages non imposables (diesel en circulation avant 2006 ou essence avant 1997) et de 2.500 euros, sans condition de revenus, pour l'achat d'un véhicule électrique. Ce dispositif sera étendu en 2019 aux véhicules hybrides rechargeables, neufs ou d'occasion.
Quelque 300.000 foyers devraient profiter de ce plan d'ici à la fin de l'année.
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)
"Les travaux doivent se poursuivre mais nous avons trouvé des constructeurs automobiles qui sont prêts à l’idée de renforcer la prime à la conversion en ajoutant une prime supplémentaire qui serait versée par les constructeurs eux-mêmes, notamment pour les achats de véhicules électriques et hybrides rechargeables", a-t-il déclaré.
Les propositions varient selon les constructeurs, qui entendent à ce stade privilégier les véhicules hybrides rechargeables et électriques neufs dans leurs offres commerciales, a précisé Bruno Le Maire, en soulignant que le gouvernement souhaitait que les véhicules d’occasion soient aussi inclus dans ce futur bonus.
Les représentants de Renault, PSA, Toyota France, Ford France, Kia Motors France étaient notamment présents.
"Ce que nous souhaitons, c’est que les véhicules faiblement émetteurs, même s’ils ne sont pas hybrides rechargeables ou électriques, puissent également être inclus dans cet effort", a déclaré le ministre.
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, qui participait à la réunion, a indiqué que des "propositions concrètes, précises, chiffrées dans le temps" avaient été demandées aux industriels "pour que les Français sachent ce qu'ils pourront faire dans les mois qui viennent sur l'acquisition d'un véhicule neuf ou d'un véhicule d'occasion."
L'ETAT PRÊT À PROLONGER LES DISPOSITIFS EXISTANTS
"Le diable est dans les détails, soyons clairs. En fonction du type du véhicules qui seront mis sur le marché par les différents constructeurs, (...) les intérêts ne sont pas forcément les mêmes", a concédé Bruno Le Maire.
Pour accompagner les industriels dans cet effort supplémentaire, l'Etat est disposé à "proposer l'allongement des dispositifs existants". "Il faut que nous regardions l'impact sur les finances publiques", a-t-il dit.
Le ministre de l'Economie a réaffirmé que "l'accélération" de la transition écologique était aux yeux du gouvernement la meilleure réponse à l'augmentation des cours du pétrole et des tarifs des carburants.
Le gouvernement, qui refuse de transiger sur le renforcement de la fiscalité écologique malgré un contexte plombé par la hausse des prix des carburants, souhaite l'assistance des constructeurs pour avancer sur la transition "verte" et sortir du parc automobile quelque 500.000 véhicules parmi les plus polluants d'ici 2022.
L'Etat propose actuellement une prime de 1.000 euros aux foyers imposables pour la mise au rebut d'une voiture au diesel d'avant 2001 ou d'une essence d'avant 1997 en vue de l'achat d'une voiture électrique ou d'un véhicule thermique ou hybride non rechargeable dont le taux de CO2 est inférieur ou égal à 130g/km.
Cette aide est de 2.000 euros pour les ménages non imposables (diesel en circulation avant 2006 ou essence avant 1997) et de 2.500 euros, sans condition de revenus, pour l'achat d'un véhicule électrique. Ce dispositif sera étendu en 2019 aux véhicules hybrides rechargeables, neufs ou d'occasion.
Quelque 300.000 foyers devraient profiter de ce plan d'ici à la fin de l'année.
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)
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