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vendredi 31 mai 2019

LE POINT HEBDO

Le point hebdo de l'investisseur : Les investisseurs en quête de valeurs refuges


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31/05/2019 | 17:38

Vendredi 31
mai
Le point hebdo de l'investisseur
intro
Les places financières ont connu une nouvelle phase de faiblesse cette semaine, avec la dégradation des relations commerciales sino-américaines, les tensions entre l'Italie et la Commission européenne, ainsi que les craintes de ralentissement économique.
Ces inquiétudes se matérialisent par la baisse des rendements obligataires, à leur plus bas niveau depuis fin 2017. D. Trump a également jeté de l'huile sur le feu en annonçant la mise en place de droits de douane sur les produits mexicains, à compter du 10 juin, pour tenter de faire pression et lutter contre l'émigration clandestine.
Indices

Sur la semaine écoulée, toutes les zones géographiques ont subi de lourds dégagements.
En Asie, le Nikkei a perdu 2.44% et le Hang Seng -1.7%. En revanche, le Shanghai composite s'est adjugé 1.6%.

En Europe, le CAC40 recule de 2.4%, le Dax et le Foostie cèdent respectivement 2.5% et 1.7%. Concernant les pays périphériques, les trajectoires affichent des divergences. Le Portugal gagne 2.1% alors que l'Espagne (-2%) et l'Italie (-3.1%) accentuent leur pertes.
A contre courant, la bourse grecque, salue la défaite du parti de Tsipras et retrouve de l'intérêt pour les investisseurs. L'ASE progresse de 11.8% sur la séquence hebdomadaire écoulée.

Aux Etats-Unis, à l'heure de ce commentaire, le Dow Jones enregistre une performance hebdomadaire de -2.7%, le S&P500 perd 2.4% et le Nasdaq100, 1.8%.


Explosion de l'indice grec après les élections européennes

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Matières premières

Le décrochage des cours du brut se poursuit cette semaine, avec des scores hebdomadaires inédits. Le Brent chute de près de 8,6% sur la période de référence, le marché étant rattrapé par l'infatigable essor de la production américaine dans un contexte économique de plus en plus morose. La montée des tensions entre les chinois et les américains pourrait effectivement peser de manière significative sur la demande globale de brut, alors même que les stocks mondiaux peinent à se résorber malgré les efforts réalisés par l'OPEP+.

En dépit de la robustesse du billet vert, l'or tire profit des regains de tensions internationales pour tutoyer la barre des 1300 USD. L'argent de son côté se stabilise non loin de ses plus bas annuels à 14.52 USD.
Les métaux industriels restent sous pression et évoluent globalement en baisse sur la semaine. A ce titre, le cuivre et l'étain cèdent du terrain à respectivement 5823 et 18900 USD.
Marchés actions

Au palmarès des performances indicielles en Europe, le SMI se démarque, cumulant plus de 13% sur la période 2019. Les investisseurs intensifient leurs arbitrages au profit des actifs refuges.
En parallèle des obligations souveraines, les actions suisses offrent de tout temps cette caractéristique. A ce stade du développement de la phase de stress sur les marchés, elles le prouvent encore, en faisant preuve d'une grande résilience.

Le Swiss Market Index (SMI) regroupe les 20 actions les plus importantes de l'univers suisse, représentant environ 85% de la capitalisation boursière du marché. La nature défensive du SMI, avec des titres comme Nestlé, Novartis et Roche, devrait permettre à l'indice de poursuivre cette surperformance dans un contexte international toujours sous tension.
Particularité de l'indice, la plus imposante capitalisation, Nestlé, réalise le meilleur parcours boursier sur l'année, engrangeant 23% de gains. Novartis prospère aussi de 17% dans ce climat de craintes, ainsi que Roche Holding (+8.5%).


Comportement ascensionnel de l'action Nestlé

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Marché obligataire

Les marchés de taux continuent de progresser, faisant office de refuge et poussant mécaniquement les rendements encore plus bas. La courbe des taux souverains américains connaît sa plus importante inversion depuis 2007, à la veille de la crise des crédits « surprimes ». La référence à dix ans se traite sur une base de 2.17%. Cette dégradation des rendements se vérifie sur toutes les dettes européennes. Le Bund reste négatif à 0,19%, l'OAT en profite et se négocie à 0.22% de rémunération.

Le mouvement s'amplifie même sur le Gilt (emprunt britannique à 0.86%).
Seules les obligations italiennes voient leur rendement s'élever à 2.7%, suite à la détérioration du déficit national. Le taux transalpin se rapproche de la référence grecque tombée à 3%.
Toujours très recherchée, la dette suisse à 10 ans génère un taux négatif de -0.50%, idem pour le Japon qui peut emprunter à -0.10%.


Liste des rendements à dix ans au plus bas de trois mois (points bleus), sauf l'Italie

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Marché des changes

L'absence de volatilité avait marqué le marché des changes sur le premier trimestre 2019. Force est de constater que depuis la relance du conflit sur le commerce mondial, les cambistes font preuve d'une nervosité apparente, bouleversant bon nombre de parités. Les opérateurs se portent massivement sur les devises refuges. Le yen gagne du terrain pour enregistrer un plus haut annuel à 108.8 JPY contre le dollar. La même avancée se vérifie face à l'euro qui chute devant la devise japonaise à 121.20 JPY, soit un plus bas de deux ans. Le franc suisse bénéficie également des arbitrages en faveur des monnaies moins risquées.

La livre sterling ne résiste pas à l'enlisement politique du Royaume-Uni, la monnaie britannique décroche à 0,88 GBP face à l'euro et 1.26 contre le billet vert (-200 points de base sur la semaine). Mouvement apparu sur le compartiment des devises, le peso mexicain vient de fortement reculer, suite à la décision de Trump d'imposer des taxes douanières punitives sur les biens importés du Mexique.
Statistiques économiques

De nombreux indicateurs ont été dévoilés, outre-Atlantique. L'indice Case Shiller des prix de l'immobilier a déçu, tout comme l'indice manufacturier de la Fed de Richmond et les promesses de ventes de logements (-1.5% contre +3.9% anticipé). A contrario, la confiance des consommateurs a nettement progressé en mai (à 134.1 points, contre 129.2 en avril), au plus haut depuis novembre 2018. Les dépenses (+0.3%) et revenus des ménages (+0.5%) ont également publié au-dessus des attentes. Le PIB trimestriel est ressorti comme attendu à 3.1%, ainsi que l'indice des prix PCE (0.2%). Les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient légèrement meilleures que prévu (215K au lieu de 216K) et les stocks de pétrole brut se sont repliés de 0.3 million de barils (consensus -0.9M).

En début de semaine en zone euro, les investisseurs prendront connaissance des indices PMI (manufacturiers et des services). Le taux de chômage, les ventes au détails, l'indice des prix à la consommation, à la production et la dernière estimation du PIB pour le T1 2019 seront dévoilés avant la conférence de presse de la BCE jeudi.

Aux Etats-Unis, les indices PMI de l'Institut For Supply Management (ISM), les dépenses de construction, les commandes industrielles et les créations d'emploi ADP sont attendus, avant la publication du Beige Book de la Fed mercredi. Puis, le rapport sur l'emploi (progression du salaire horaire moyen, créations d'emplois non-agricoles et taux de chômage) clôturera la semaine.
Les investisseurs en quête de valeurs refuges

L'escalade dans la guerre froide commerciale atteint son apogée. Les camps opposés montrent leurs muscles afin de faire plier l'adversaire. Aux déclarations de Trump, les chinois répondent par un éventuel embargo sur les métaux rares, même si ce dernier devrait être difficilement applicable.

En effet, le blocage entraînerait une envolée des prix qui rendrait, de facto, exploitables bon nombre de mines dans le monde et Pékin ne veut pas perdre son quasi- monopole (80% contre 20% en Australie) de ces métaux incontournables pour l'industrie de l'électronique.

Cela n'empêche pas les inquiétudes d'orienter le comportement des investisseurs qui transfèrent une partie de leurs allocations vers des sous-jacents moins sensibles comme certaines valeurs appartenant à des indices plus résilients (SMI), ou encore des actifs refuges (Yen, Franc suisse, Or). Ces arbitrages se portent également sur les dettes souveraines qui ne rapportent plus rien, voire même des taux négatifs comme s'il fallait payer (ou recevoir un intérêt négatif) pour être en sécurité.

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vendredi 17 mai 2019

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Le point hebdo...animé par des tweets

Le point hebdo de l'investisseur : Séquence d'incertitudes animée par des tweets

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17/05/2019 | 16:43
Vendredi 17
mai
Le point hebdo de l'investisseur
intro
Chahutés la semaine dernière, avec le retour des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les grands indices ont finalement poursuivi leur mouvement de consolidation cette semaine, après l'annonce de la riposte chinoise. Les opérateurs n'ont profité que provisoirement des espoirs d'apaisement des tensions avant le G20 et de l'annonce du report de la surtaxe sur les véhicules européens importés aux Etats-Unis. L'Europe a terminé en ordre dispersé alors que Wall-Street consolide sans réelle intensité et l'Asie poursuit sa chute de la semaine précédente.
Indices

Sur la semaine écoulée, à l'heure de la rédaction de ce point de marché, le CAC40 a gagné 1.8%, le Dax 1.3% et le Footsie 1.9%.
Pour les pays périphériques de la zone euro, les performances sont divergentes. Le Portugal recule de 1.1% alors que l'Espagne s'adjuge 1.5% et l'Italie 1%.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones, le S&P500 et le Nasdaq100 ont réalisé des performances hebdomadaires de -0.45%.
En Asie, le rouge domine également. Le Nikkei cède 0.44%, le Shanghai composite 1.9% et le Hang Seng ferme la marche, avec -2.1%.
 
Matières premières

L'escalade des tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran a monopolisé l'attention des opérations sur les marchés pétroliers cette semaine. La situation demeure tendue alors que le royaume saoudien accuse l'Iran d'être à l'origine de sabotages de tankers situés dans le Golfe Persique. Dans ce contexte, les attaques d'installations pétrolières appartenant à Aramco ne font qu'exacerber les tensions. La hausse des stocks de brut est ainsi passée au second plan, tout comme la montée en puissance des exportations de brut US. Le WTI progresse sur la semaine et se négocie autour de 63 USD.

Après avoir brièvement passé la barre des 1300 USD, l'or perd du terrain, lesté par une reprise des dynamiques de fond sur les marchés actions. Le métal doré fait ainsi du surplace sur la séquence hebdomadaire à 1286 USD tandis que l'argent abandonne 1,7% à 14.5 USD.
Les métaux de base reprennent quelques couleurs après les lourds dégagements enregistrés depuis le mois de mars. A ce titre, l'aluminium et le nickel avancent respectivement de 3,7% et 2,9% à 1832 et 12215 USD. La tonne de cuivre en revanche se stabilise à 6089 USD.
Marchés actions

Bechtle : « Sharpe the future », le leitmotiv du plus grand intégrateur de système informatique en Allemagne

Spécialisée dans la distribution en ligne de matériels informatiques, le groupe allemand réalise les trois-quarts de son activité en Allemagne, le solde se situant principalement en Suisse et en Autriche. La société de Baden-Wurttemberg emploie plus de 8000 personnes et se valorise à 4.3 milliards d'euros.
Au niveau fondamental, le titre se distingue dans les notations « Surperformance » avec une excellente note croissance. En effet, le chiffre d'affaires estimé pour 2019 à 5 milliards serait en progression de 17% par rapport à 2018, avec une marge nette supérieure à 3.2%. Les récentes révisions haussières sur son activité, par les analystes qui suivent le dossier, viennent de doper le titre (+12% sur la semaine glissante, portant à 50% ses gains annuels à l'intérieur du Stoxx Europe 600). Malgré l'entame d'une consolidation des marchés, l'action réalise un parcours résilient.


Evolution du titre Bechtle
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Avancée sans faille de l'action Bechtle
Marché obligataire

Dans le monde obligataire, l'actualité reste centrée également sur la guerre commerciale sino-américaine. L'effet de la riposte chinoise a été ressenti sur le Tbond à 10 ans. La référence outre-Atlantique est, en effet, tombée sur un plus bas depuis 2 ans à 2.38%. La demande en emprunts souverains se vérifie également sur l'Europe où le Bund vient de repartir en territoire négatif avec un rendement de -0.11%. L'OAT française suit le mouvement à 0.27%. Les investisseurs japonais ont acheté un volume record d'obligations émises par Paris (22 milliards d'euros en mars contre une moyenne de 5 milliards). En effet, l'emprunt français génère un rendement plus attractif que son homologue allemand et par rapport aux titres anglo-saxons, à cause des couvertures de change.
Toutes les dettes profitent de ces arbitrages. L'Espagne perd 10 points de base à 0.88% ainsi que l'Italie à 2.67%. De son côté, la Suisse voit son taux passer à -0.44% et se rapproche de son record de 2016 à -0.65%.


Graphique de l'OAT française
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L'OAT française se rapproche des plus bas historiques de 2016
Marché des changes

Le marché des changes gagne en volatilité. Alors que le conflit commercial s'envenime, les cambistes restent en alerte sur leurs positions. Première victime, la devise chinoise. Le renminbi a reculé de 1% à 6,91 USD, tombant à son plus bas de l'année (voir graphique). A ce stade, le mouvement se veut plus davantage symbolique, la devise chinoise ayant la possibilité de fluctuer davantage qu'auparavant.
Les arbitrages affectent également la devise australienne qui se dégrade face au yen à 76 JPY (-400 points de base) et contre le dollar à 0.69 USD (-150 points). L'AUD se trouve pénalisée par la production industrielle chinoise en « faible » progression (5.4%) pour avril contre 6.5% attendu.
La monnaie japonaise se redresse dans un climat international d'aversion plus marqué au risque. Le yen se traite à 140 contre la livre sterling (+500 points de base), à 122.50 contre l'euro (+300 points). La pression se fait, par ailleurs, sentir sur la monnaie britannique au plus bas depuis février face au billet vert (1.28 USD) et à l'euro (0.87 GBP).
Le dollar retrouve quelques couleurs grâce aux cumuls de bonnes nouvelles en provenance des statistiques économiques. Ce redressement s'opère face à la monnaie européenne, la parité EUR/USD repassant sous les 1.12 USD.

Graphique du renminbi
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Dépréciation du yuan après les tweets de D. Trump du 5 mai sur les droits de douane
Statistiques économiques

L'indice ZEW du sentiment économique allemand a déçu (-2.1 au mois de mai, contre +5.1 attendu) et l'excédent commercial de la zone euro a reculé en mars (à 17.9 milliards d'euros, contre 20.6 milliards en février). La seconde estimation du PIB trimestriel de la zone euro est ressorti comme attendu à 0.4%, tout comme la production industrielle, à -0.3% et l'indice des prix à la consommation (1.7%).
Outre-Atlantique, les statistiques sont mitigées. Les ventes au détail, qui avaient bondi de 1.6% le mois précédent, s'établissent à -0.2%. Le taux d'utilisation des capacités de production et la production industrielle ont également déçu. A contrario, les indices manufacturiers de la Fed de New York (17.8) et de Philadelphie (16.6) ont agréablement surpris, tout comme les permis de construire, les mises en chantier et les inscriptions hebdomadaires au chômage. Les stocks de pétrole brut s'élèvent à 5.4 millions de barils.

La semaine prochaine en zone euro, nous prendrons connaissance de la confiance des consommateurs, des indices flash PMI (manufacturier et services) et de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne. Les élections européennes débuteront jeudi 23 mai au Royaume-Uni et aux Pays-Bas et se termineront dimanche 26, en France notamment.
Du côté des Etats-Unis, seront dévoilés : les ventes de logements neufs et existants, les indices flash PMI ainsi que des commandes de biens durables. Puis, comme chaque semaine, nous connaîtrons le nombre d'inscriptions au chômage et le niveau des stocks de pétrole brut.
Séquence d'incertitudes animée par des tweets

Une rhétorique douanière moins tranchante a permis aux différentes places financières européennes de compenser partiellement leurs débuts de semaine en rouge foncé. Les parcours indiciels affichent une recrudescence de volatilité au rythme des interventions digitales de D. Trump. Sa volonté d'ébranler l'ordre établi dans les échanges commerciaux incite les investisseurs, tantôt à se montrer prudents, tantôt de profiter d'opportunités.

La configuration en « zig zag » devrait donc perdurer tout au long de ce cycle d'incertitudes. D'une manière plus pragmatique, constatons que la configuration graphique des différents indices prouve, certes, la mise en place d'une vague de correction court terme dans sa forme la plus simple, rapide et parfois ample, mais qu'elle se situe au sein d'une tendance haussière moyen terme.

Valeurs citées dans l'article
Varia.DernierVar. 1janv
CAC 40 -0.10%5442.14 Cours en temps réel.13.60%
CHINA-SHANGHAI COMP 0.58%2955.71 Cours en clôture.18.33%
DAX -0.69%12227.03 Cours en différé.16.59%
DJ INDUSTRIAL -0.09%25835.55 Cours en différé.10.87%
HANG SENG -1.12%27985.72 Cours en temps réel.9.51%
NASDAQ 100 -0.17%7564.73067 Cours en différé.18.54%
NASDAQ COMP. -0.24%7876.943227 Cours en différé.17.89%
NIKKEI 225 0.89%21250.09 Cours en temps réel.5.86%
S&P 500