Articles les plus consultés

mercredi 29 avril 2020

GILEAD....effet positif

Fauci donne sa bénédiction à remdesivir

|À propos de: Gilead Sciences, Inc. (GILD) |Par:  , rédacteur en chef de SA News 
Le résultat de l' essai de Gildes (NASDAQ: GILD ) sur le remdesivir est "une très bonne nouvelle", déclare le "président" Anthony Fauci, les données montrant "un effet positif clair et net en diminuant le temps de récupération". La FDA, dit-il, travaille avec Gilead sur la disponibilité du médicament.
L'étude chinoise (des résultats négatifs ont été divulgués la semaine dernière et des détails publiés ce matin ) était "sous-alimentée, pas suffisante", explique Fauci.
Les commentaires de Fauci semblent avoir fait payer un supplément à GILD - les actions ont maintenant augmenté de 7%  pour la session.
Meg Tirrell de CNBC a des détails partagés par Fauci sur le plus important procès NIAID:
Le critère d'évaluation principal était le délai d'amélioration, ceux sous remdesivir montrant cela en 11 jours et ceux sous placebo 15 jours.
Le taux de mortalité sous remdesivir était de 8% contre 11% pour ceux sous placebo.
Mise à jour : Le Dr Fauci dit que l'étude randomisée et contrôlée par placebo a recruté ~ 1 090 patients. Le critère d'évaluation principal était le délai de récupération et la possibilité de sortir de l'hôpital. Le comité indépendant de surveillance des données l'a informé que le bénéfice clinique du remdesivir était "clair" et hautement statistiquement significatif (p <0,001). Le bénéfice de mortalité du médicament, bien que numériquement meilleur, n'est pas encore statistiquement significatif. Le remdesivir représente une nouvelle norme de soins pour COVID-19. Les études testant le remdesivir combiné avec d'autres médicaments sont à venir.

Bravo elles.ils sont là


BRAVO encore BRAVO L'armée des ombres


mardi 28 avril 2020

NOVACYT

NOVACYT : le Covid-19 va changer la dimension du groupe


 
29/04/2020 | 08:24

Novacyt a indiqué qu'à la date du 28 avril, Primerdesign, sa division de diagnostic moléculaire basée au Royaume-Uni , avait vendu, reçu des commandes ou été sélectionné pour livrer pour plus de 90 millions de livres sterling (103 millions d'euros) de tests pour le Covid-19. Ce chiffre comprend le montant minimum de commandes de tests prévu par le contrat d'approvisionnement récemment signé avec le Ministère britannique de la Santé et des Affaires Sociales et la demande minimum prévue dans le cadre des collaborations avec AstraZeneca, GSK et l'université de Cambridge.

Novacyt fournit désormais son test Covid-19 dans plus de 100 pays et des approbations pour ce test ont été récemment reçues de la Malaisie et de l'Équateur. Le groupe continue d'accroitre son niveau de vente sur le marché américain et évalue les options possibles pour étendre sa présence sur cet important marché.

Le 15 avril, Novacyt a annoncé une stratégie visant à augmenter la capacité de production à environ huit millions de tests par mois. Le groupe est en bonne voie pour la réaliser et prévoit d'atteindre au moins ce niveau de production en juin 2020.

En outre, Novacyt a signé des contrats de sous-traitance avec deux autres fabricants basés au Royaume-Uni. Novacyt dispose ainsi d'un total de six fabricants en sous-traitance en plus de ses propres sites de production à Southampton et à Camberley, ce qui lui permet de disposer d'une plus grande marge de manoeuvre et d'une plus grande flexibilité pour augmenter sa production au-delà de huit millions de tests par mois si nécessaire

Comme annoncé le 15 avril, Novacyt s'est efforcé de remédier à la pénurie globale actuelle de réactifs d'extraction nécessaires pour réaliser les tests PCR en développant une nouvelle technologie d'extraction.

Le développement progresse et Novacyt est en bonne voie pour lancer cette nouvelle technologie d'extraction le mois prochain.

Graham Mullis, directeur général de Novacyt, commente : " La visibilité du carnet de commandes va changer la dimension du groupe et il devient de plus en plus évident que cette demande exceptionnelle pour notre test Covid-19 continuera pendant plusieurs mois. Par conséquent, nous continuons à nous assurer que nous disposons d'une capacité et d'une flexibilité suffisantes pour la production de notre test Covid-19".

lundi 27 avril 2020

Avis d'analystes du jour

Avis d'analystes du jour : Accor, Adidas, Ambu, Carrefour, Ferrari, HelloFresh, Ocado, Roche, Vinci...


 
28/04/2020 | 07:57

Dans la sélection du jour, vous retrouverez une revue d'effectif de Berenberg sur les distributeurs alimentaires européens, avec une préférence pour les acteurs britanniques, notamment Ocado et Wm Morrison. MainFirst est prudent sur l'hôtellerie, ce qui coule de source. Roche reste une valeur sûre aux yeux des analystes, tandis que les comptes publiés par Bayer semblent rassurer.


  • Accor : MainFirst passe de conserver à vendre en visant 20 EUR.
  • Adidas : J.P. Morgan reste neutre avec un objectif de cours réduit de 220 à 215 EUR.
  • Ahold Delhaize : Berenberg reste à conserver avec un objectif de cours relevé de 19,60 à 20,20 EUR.
  • Ambu : Berenberg démarre le suivi à l'achat en visant 291 DKK.
  • Bayer : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 64 à 75 EUR.
  • Carrefour : Berenberg reste à conserver avec un objectif de cours réduit de 17,80 à 14,80 EUR.
  • Ferrari : Jefferies passe de conserver à sousperformance avec un objectif de cours réduit de 130 à 100 EUR.
  • FFP : HSBC réduit son objectif de cours de 113 à 69 EUR.
  • Go-Ahead : Jefferies passe de conserver à achat avec un objectif de cours ajusté de 2160 à 1710 GBp.
  • HelloFresh : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 30 à 40 EUR.
  • Intercontinental Hotels : MainFirst passe d'acheter à conserver en visant 3000 GBp.
  • J Sainsbury : Berenberg passe d'achat à vendre avec un objectif de cours réduit de 250 à 170 GBp.
  • Metro : Berenberg reste à conserver avec un objectif de cours réduit de 13,90 à 8,40 EUR.
  • Ocado : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 1635 à 1725 GBp.
  • Oxford Biomedica : Liberum reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 860 à 1090 GBp.
  • Paradox Interactive : SEB Equities passe de conserver à vendre en visant 155 SEK.
  • Roche Holding : Morgan Stanley reste à surpondérer avec un objectif de cours ajusté de 370 à 360 CHF. UBS reste à l'achat et relève son objectif de cours de 350 à 380 CHF.
  • Smith & Nephew : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours réduit de 2160 à 1800 GBp.
  • Software AG : Morgan Stanley passe de surpondérer à pondération en ligne en visant 28 EUR.
  • Stagecoach : Jefferies passe de sousperformance à achat avec un objectif de cours ajusté de 125 à 85 GBp.
  • Tullow Oil : Jefferies reste à sousperformance avec un objectif de cours relevé de 5 à 12 GBp.
  • Vetropack : Research Partners passe d'acheter à conserver.
  • Vinci : AlphaValue reste à l'achat avec un objectif de cours réduit de 102,50 à 93,20 EUR.
  • Wizz Air : Goldman Sachs reprend le suivi à l'achat en visant 3410 GBp.
  • Wm Morrison : Berenberg passe de conserver à acheter avec un objectif de cours relevé de 200 à 213 GBp.

vendredi 24 avril 2020

WALL STREET

Wall Street : la séance la plus inouïe de l'histoire du 'WTI'
CERCLE FINANCE20/04/2020 à 23:53

(Crédits photo : Adobe Stock - Squeeze )
(Crédits photo : Adobe Stock - Squeeze )
(CercleFinance.com) - Le Dow Jones cède -2,4% et le S&P500 -1,8%... mais ces scores restent anecdotiques... car ce lundi demeurera pour probablement quelques décennies la séance du 'grand krach' sur le marché pétrolier.
Le cours du WTI devant être livré avec l'arrivée à échéance du contrat mai (ce mardi) a été pulvérisé par le télescopage entre le trading sur du pétrole virtuel et une lacune flagrante concernant l'appréciation de la contrepartie acheteuse et des capacités de stockage du pétrole 'physique' dans le monde réel.
Cela a donc donné lieu à un événement de marché incroyable, inconcevable, surréaliste : le baril de WTI livraison 'mai' voit pour la 1ère fois de toute l'histoire du pétrole (160 ans aux Etats Unis, avec les 1ers puits forés à Titusville en Pennsylvanie) son cours basculer sous zéro.
Quiconque détient un camion citerne peut le remplir et se faire payer jusqu'à 37,6$ par baril emporté... car ce fut le cours de clôture officiel ce lundi, au plus bas du jour et de l'histoire.
A 22H45, le baril de WTI remontait à -18$, l'inverse de son cours de la veille.
Le pétrole coûtait donc ce soir plus de 37$/baril à son propriétaire, qui perd potentiellement -55$ par rapport à vendredi (le baril cotait 18$).
Il y a fort à parier que fort peu d'acheteurs avaient eu la chance de payer aussi peu cher que 18$ lorsqu'ils se sont retrouvés propriétaires de dizaines de milliers de barils (150.000 contrats 'mai' négociés ce lundi) avec pas un seul acheteur pour en prendre livraison.
Si seulement il avait été possible de réinjecter les millions de barils en excédent dans les puits dont ils avaient été extraits, un tel bain de sang aurait peu être évité.
Alors bien sûr, cela ne concerne en apparence que quelques spéculateurs mal avisés, le contrat 'mai' n'existera plus demain et le WTi 'juin' retrouvera une valorisation presque 'normale' demain.
Sauf que que la chute de -310% (oui, il faut bien lire -310% !) du contrat 'mai' a provoqué une chute de -18% du contrat 'juin', tombé à 20,4$, puis de -9% du contrat juillet (à environ 27,3$).
Pourquoi le cours du 'strike' juillet est-il si élevé (de plus d'un tiers que le 'juin') ? Parce qu'il intègre le coût du stockage... alors que probablement, les capacités n'existeront pas davantage dans 2 mois si les producteurs de l'Oklahoma, du North Dakota continuent de pomper une huile dont personne ne veut (trop 'liquide', trop chère à transporter vers les raffineries du Sud des Etats Unis) et dont personne n'a besoin puisque l'économie est à l'arrêt et les capacités de stockage déjà à saturation (à tel point que 160 millions de barils restent à bord des tankers qui auraient du délivrer leur cargaison dans les terminaux pétroliers US).
La relative résilience du secteur pétrolier s'explique par le fait que l'effondrement du jour est 'exceptionnel', circonscrit à une petit nombre d'acteurs (qui subissent néanmoins un carnage difficilement chiffrable) et que les spécialistes sont déjà tournés vers les prochaines échéances mensuelles depuis la veille du weekend.
Les replis sont donc étonnamment modestes sur Occidental -7,6%, Pioneer National -7%, CMS Energy -6,3%, EXXON -4,7%, Chevron -4,1%, Marathon Oil -3,4%... et le géant des services para-pétroliers Halliburton qui a dévoilé une perte d'exploitation de 1Md$ trouve même la force d'une terminer sur un gain a priori anachronique de +0,9%.
Deux autres secteurs ont fait pire: les constructeurs de logement avec Vornado -9,3%, Essex Property -7,3%, Lennar -6,6%, puis les grandes enseignes comme Kohl's -7,7%, Norstrom -7,5%, Gap -6,1%,
Le Nasdaq n'a cédé que -1%, soutenu par Netflix avec un gain de +3,4% (record absolu à la clé, on compte 3 calls pour 1 put, un véritable plébiscite) et qui affiche un PER de... 75 fois les maigres profits anticipés.
Les replis l'ont nettement emporté avec Western Digital -6,6%, Micron -5%, Applied Materials -4,8%, United Airlines et American Airlines -4,4%, Delta Airlines -2,6%, NXP -3,9%, JD.Com et Apple -2,1%, -Microsoft et Intel -2%.

jeudi 23 avril 2020

HEIDELBERGCEMENT AH

HEIDELBERGCEMENT AG : JP Morgan est à vendre sur le dossier


 
24/04/2020 | 08:49
L'analyste Elodie Rall de JP Morgan reste à la vente sur le dossier. L'objectif de cours n'est pas modifié à 43 EUR.

© Zonebourse avec dpa-AFX Analyser 2020

HELLO...EN direct des Marchés

EN DIRECT DES MARCHES : Air Liquide, Sanofi, Valeo, Casino, Euronext, Nestlé, Intel...


 
24/04/2020 | 08:02

La séance boursière du jeudi est traditionnellement la plus chargée de la semaine pendant les périodes de publications trimestrielles. Cela fut encore le cas hier, notamment après la clôture, avec de nombreuses annonces à la Bourse de Paris. Ce matin, de nouvelles entreprises ont publié leurs résultats, notamment Air liquide et Sanofi en France et Nestlé en Suisse. On parle aussi du remdesivir de Gilead et des plans de soutiens aériens.


Nouvelle rafale de publications d'entreprises à la Bourse de Paris, notamment :
  • Air Liquide : en marge de la publication de ses trimestriels, le groupe a confirmé que sa marge opérationnelle progressera cette année, mais a aussi indiqué que son bénéfice net sera stable (au lieu d'une hausse prévue). Il pourrait toutefois croître en intégrant la cession de Schülke. Sans doute un moindre mal au regard des conditions actuelles de l'économie mondiale.
  • Casino : le distributeur a réalisé des ventes dynamiques au premier trimestre, devrait lui permettre d'améliorer son Ebitda. Les analystes soulignent que le processus de désendettement s'est complexifié avec l'irruption du Covid-19.
  • Saint-Gobain : renonce finalement à son dividende 2019 et anticipe un deuxième trimestre 2020 "difficile avant un redressement au second semestre". Le bureau d'études Jefferies note que les revenus trimestriels ont dépassé ses attentes, mais juge aussi que les perspectives sont encore un peu floues, surtout en l'absence de mesures additionnelles d'économies.
  • Sanofi : il est beaucoup question de Covid-19 dans la communication trimestrielle de Sanofi. Après avoir énuméré ses initiatives, le laboratoire fait état d'une croissance organique de 6,6% de ses revenus, à 8,97 Mds€, grâce à l'explosion des ventes de Dupixent. Le groupe confirme viser une croissance de son bénéfice net par action des activités d'environ 5% cette année.
  • Sopra Steria : la SSII a enregistré une croissance organique de 3,3 % au premier trimestre, mais n'échappera évidemment pas à un ralentissement. Il est impossible à ce stade de produire des prévisions fiables, mais la société s'attend à une contraction comprise entre 2 et 6% de son chiffre d'affaires au premier semestre.
  • Valeo : l'équipementier automobile met en avant une contraction de l'activité moins forte que celle du marché, et souligne que son chiffre d'affaires en Chine devrait revenir au niveau de 2019 au cours du second trimestre. Pour répondre à la crise, les investissements ont été nettement réduits, et le contrôle des coûts renforcé. Un dividende de 0,2 EUR par action sera payé.
  • Vinci ne tiendra pas ses objectifs 2020 de progression du chiffre d’affaires et du résultat.
S&P observe les banques françaises. Standard and Poor's a abaissé de stable à négative la perspective d'évolution de la notation crédit de BNP Paribas et Crédit Agricole. "Même dans notre scénario de base d'une reprise économique à partir du troisième trimestre 2020, nous nous attendons à ce que les recettes des banques françaises, la qualité de leurs actifs et, dans certains cas, leur capitalisation se dégradent de manière significative durant la fin 2020 et en 2021" indique l'agence. La perspective de Société Générale a été maintenue à "stable".
Croissance externe. Euronext a acquis 70% du dépositaire central danois VP Securities, pour un montant d'environ 150 M€. Cette opération est jugée positive par Jefferies, car elle accroît la taille de l'opérateur boursier dans le domaine des échanges post-séance.
Ils communiquent sur les conséquences du Covid-19. Umalis (activité), Orpea (dividende), Fromageries Bel (assemblée générale), CBo Territoria (activité), Global Bioenergies (assemblée générale), Ramsay Générale de Santé (activité), Lagardère (assemblée générale), Sensorion (assemblée générale).
En bref en France. Bouygues obtient un contrat de 100 M€ pour la modernisation de la centrale allemande d'InfraLeuna. La FDA approuve MenQuadfi de Sanofi, un vaccin méningococcique. Les actions Gaussin sont regroupées. Deinove lance Luminity, un nouvel actif cosmétique. Adocia obtient des résultats préliminaires positifs en phase Ib avec ADO09 (M1Pram) chez des diabétiques de type 1. Wallix accélère son internationalisation. Mauna Kea accède à 6 M€ de financement de la BEI.
La croissance organique de Nestlé accélère. Les cessions ont amputé le chiffre d'affaires de Nestlé au premier trimestre, mais la croissance organique du groupe de Vevey a atteint 4,3%, nettement plus que les 3% envisagés par les analystes. L'entreprise confirme sa feuille de route, en particulier une poursuite de la croissance organique et de la marge opérationnelle courante, en attendant d'avoir plus de visibilité. Nestlé, au même titre que Danone et d'autres, fait partie des entreprises que les analystes estiment plus résistantes au Covid-19 que la moyenne.
Avion sans ailes. Lufthansa espère boucler la semaine prochaine un plan de soutien avec le gouvernement allemand, doté de 10 Mds€ et ainsi éviter la faillite. Comme Air France-KLM et toutes les autres compagnies aériennes du monde, le transporteur ne survivra pas sans des soutiens extérieurs.
Des fonds à la rescousse. Expedia va lever 3,2 Mds$, dont 2 Mds$ de dette auprès des fonds Apollo et Silver Lake, comme de récentes rumeurs le laissaient penser. Le groupe spécialisé dans les réservations touristiques et professionnelles est évidemment sévèrement affecté par la situation actuelle.
Moins résistant que prévu. Intel suspend à son tour ses prévisions 2020, compte tenu des incertitudes actuelles. Le spécialiste des microprocesseurs a publié de solides résultats au premier trimestre, mais manque de visibilité. Le marché espérait sans doute une meilleure immunité de l'entreprise, puisqu'il sanctionne le titre de 6% post-séance.
Amazon toujours sous surveillance. Amazon.com dans le collimateur du Congrès US après des révélations du Wall Street Journal sur l'utilisation des données des vendeurs tiers. Le comité parlementaire en charge des questions technologiques s'est ému de cet article, en estimant qu'il soulève d'importantes questions, qui seront rapidement posées au géant du commerce en ligne.
Le remdesivir en question. Polémique autour de résultats préliminaires sur un échec du remdesivir de Gilead contre le Covid-19 : les données issues d'un test en Chine ont été publiées prématurément sur le site de l'OMS avant d'être retirées. Le laboratoire américain souligne que les chercheurs qui ont mené cette étude n'ont pas donné leur accord pour que les données soient divulguées. Il critique aussi la publication de résultats d'un essai qui a été arrêté prématurément, à cause d'un taux de participation trop faible. Le remdesivir est l'un des traitements parmi les plus prometteurs pour le Covid-19. Cette affaire illustre encore une fois les vues court-termistes actuelles sur des processus qui nécessitent en temps normal des délais plus long et davantage de sérénité pour être analysés.
En bref ailleurs. Mediaset a acquis 4,1% supplémentaires du groupe allemand ProSiebenSat.1, dont il détient désormais 24,9% des droits de vote. Takeda va vendre sa division santé grand public, selon Nikkei. J. C. Penney serait en négociations avancées pour une faillite "ordonnée", en accord avec ses créanciers. Eli Lilly devrait commencer des tests rapidement sur un traitement expérimental du Covid-19 utilisant des anticorps présents dans le sang des personnes qui ont guéri de la maladie. Dufry a levé 151,3 MCHF en émettant 5,5 millions d'actions. De nouvelles rumeurs circulent sur une réduction des effectifs de Boeing, notamment ceux liés à la fabrication du B787.

lundi 20 avril 2020

CAC40 le krach petrolier

CAC 40 : le krach pétrolier va laisser des traces


 
21/04/2020 | 08:41

La Bourse de Paris devrait débuter en baisse mardi matin, l'impact de la dégringolade des prix du pétrole la veille semblant avoir littéralement abasourdi les investisseurs.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison mai - recule de 88,5 points à 4409 points, annonçant un début de séance dans le rouge.

Dans un scénario totalement inouï, le baril de brut léger américain WTI a vu hier - pour la première fois de son histoire - son cours basculer en territoire négatif, sous le seuil de zéro.

En autre termes, l'acheteur est désormais payé pour prendre livraison d'un produit disponible en quantités presque illimitées.

Le 'krach' pétrolier de lundi semble néanmoins s'expliquer par des facteurs essentiellement techniques.

Les détenteurs de contrats 'mai' sont en effet confrontés à l'expiration aujourd'hui de leur échéance alors que personne ne semble en mesure de prendre livraison du produit physique, puisque les capacités de stockage ont atteint leur niveau de saturation aux Etats-Unis.

Les opérateurs commencent à s'inquiéter: avec des prix pétroliers inférieurs à zéro, combien de banques d'affaires, de traders et de 'hedge funds' vont être ruinés ou acculés à la liquidation de leurs actifs?

Si les économistes prévoient un redressement du baril WTI en direction des 50 dollars dans le courant du second semestre, le compartiment énergétique devrait - dans l'intervalle - continuer de lourdement peser sur les marchés.

Les investisseurs semblent tout aussi déroutés par les rumeurs entourant l'état de santé du leader nord-coréen Kim Jong-un et par l'interdiction temporaire par le président américain Donald Trump de toute immigration aux Etats-Unis.

Après leur rebond des deux dernières semaines, les indices boursiers pourraient donc décider d'effectuer une 'pause' en attendant d'obtenir une meilleure compréhension de la crise économique et de ses répercussions à court et moyen terme.

Sur le plan de la conjoncture, les investisseurs attendent l'indice ZEW reflétant le sentiment des investisseurs allemands, qui devrait avoir subi de plein fouet la crise liée au Covid-19.

Les économistes attendent un indice de l'ordre de -60 au titre du mois d'avril, après -49,5 en mars.

vendredi 17 avril 2020

Vous me suivez

Je ne suis pas Conseiller Financier Donc vous me suivez à vos risques et périls. Tous mes trades ici sont dans un seul but, partagez, s'exprimer librement! Mais VOUS et VOUS SEULS êtes responsables de ce que vous faites! Je ne suis pas habilité par l'AMF

TRUMP et GILEAD sonnent la charge

Bourse de Paris : Trump et Gilead sonnent la charge


 
17/04/2020 | 09:02

Entre contraction (inévitable) du PIB chinois au 1er trimestre et sources d'espoirs (aplatissement des courbes d'infection, plan de reprise de l'activité aux Etats-Unis, rumeurs d'effet positif du remdesivir contre le coronavirus) les investisseurs ont clairement choisi leur camp : celui de l'optimisme. Wall Street a progressé hier et les indicateurs du jour sont bien ancrés dans le vert.


Hum ! Il semble que l'on est à peu près au moment où le monde financier est en train de passer du mode "on va tous mourir" à une sorte d'euphorie à la cote mal taillée, qui repose pêle-mêle sur les incantations de la Maison Blanche, des informations médicales qui mixent données avérées et rumeurs et la promesse de lendemains moins sombres que prévu. Comme je ne suis pas beaucoup plus avancé que vous sur la nature de la reprise de l'activité qui se dessine, je partage la réflexion qui suit, qui me paraît assez bien illustrer le sens des priorités économiques.
Il y a quelques mois, je déjeunais avec le président d'une grande banque cantonale suisse (précision : ça ne m'arrive pas tous les quatre matins). "Voyez-vous", m'a-t-il alors confié, "le monde de la finance se focalise toujours sur les grandes entreprises. Mais ce ne sont que des vitrines. Le plus important pour une économie, c'est de s'assurer que toutes les conditions sont réunies pour permettre le développement des PME. Ce sont elles qui font tourner le pays et qui contribuent à créer de la richesse en permanence". Et mon interlocuteur d'ajouter "Elle est là, la grande force de l'économie suisse", avant que l'un de ses directeurs ne complète "en France, vous avez aussi un très beau tissu de PME, mais vos politiques les maltraitent constamment".
Cette analyse n'a rien de candide. Elle fait même écho à l'actualité. "La crise du Covid a montré clairement que les petites entreprises et les emplois mal rémunérés sont des rouages essentiels de la société", écrivait cette semaine le bureau de recherche AlphaValue. Même sans sombrer dans le pathos ambiant, il faut reconnaître la nécessité de revoir nos conceptions des relations de travail et des orientations économiques. Comme je l'ai écrit plusieurs fois, nous sommes face à une incertitude économique inédite, ou plutôt face à un champ des possibles inédit avec grosso modo aux deux extrémités ceux qui pensent que la vie reprendra son cours normal d'ici la fin mai et ceux qui parlent de 1929. Clive Crook, dans un édito pour Bloomberg, dépeint très bien la façon dont nous sommes noyés sous les chiffres contradictoires (en langue anglaise).
Ce matin, les places financières sont portées par les directives annoncées par Donald Trump pour permettre aux Etats américains de sortir du confinement, en trois phases. Washington demande aux Etats fédérés d'afficher une trajectoire descendante des cas de coronavirus pendant 14 jours avant de débuter le processus. Selon l'évolution des cas, les activités peuvent ou non reprendre, comme le détaille ce résumé. Cette nouvelle, probablement combinée aux rumeurs entourant le remdesivir de Gilead, contribuent à soutenir la tendance, malgré la nette contraction du PIB chinois au 1er trimestre. Dans l'actualité, je noterai enfin l'entretien accordé par Emmanuel Macron au Financial Times, qui en fait sa "une" (là encore pour les anglophones).
Le CAC40 gagnait près de 3% à 4479 points peu après l'ouverture.
Les temps forts économiques du jour
Le chiffre final de l'inflation européenne de mars sera annoncé à 11h00. Aux Etats-Unis, l'indice des indicateurs avancés du Conference Board est prévu à 16h00. Ce matin, la Chine a annoncé une contraction de -6,8% de son PIB du 1er trimestre, durement éprouvé par le coronavirus.
L'euro s'échange à 1,0873 USD. L'once d'or perd un peu de terrain à 1709 USD. Le pétrole poursuit sa décrue, à 19,79 USD pour le WTI et à 28,27 USD pour le Brent. Le rendement de l'obligation d'État américaine s'inscrit à 0,67% sur 10 ans Le Bitcoin se négocie 7079 USD.
Les principaux changements de recommandations
  • Accor : Barclays passe de surpondérer à pondération en ligne avec un objectif de cours de 21 EUR.
  • Adyen : Goldman Sachs reste à l'achat avec un objectif de cours réduit de 1015 à 1000 EUR.
  • Ahold Delhaize : Société Générale passe de conserver à acheter.
  • Barry Callebaut : Baader Helvea reste à accumuler avec un objectif de cours réduit de 2300 à 1960 GBp.
  • Basilea : Cantor démarre le suivi à surpondérer en visant 73 CHF.
  • Berkeley Group : Goldman Sachs passe de vendre à neutre en visant 4169 GBp.
  • BioMérieux : Jefferies reste à conserver avec un objectif de cours relevé de 82 à 95 EUR.
  • BNP Paribas : Barclays passe de souspondérer à pondération en ligne en visant 40 EUR.
  • BMW : HSBC passe de conserver à acheter en visant 62,50 EUR.
  • Coface : J.P. Morgan ramène son objectif de cours de 12,70 à 7,20 EUR.
  • Eutelsat : Credit Suisse réduit son objectif de cours de 16 à 13,40 EUR.
  • Informa : AlphaValue passe d'acheter à accumuler avec un objectif de cours réduit de 575 à 505 GBp.
  • InterContinental Hotels : Barclays passe de souspondérer à surpondérer en visant 3800 GBp.
  • J Sainsbury : Société Générale passe de conserver à acheter.
  • Kuehne + Nagel : Deutsche Bank passe de conserver à vendre en visant 120 CHF.
  • LafargeHolcim : UBS passe de neutre à achat avec un objectif de cours réduit de 51 à 44 CHF.
  • Proximus : Berenberg passe de vendre à conserver avec un objectif de cours relevé de 17,50 à 19,40 EUR.
  • Recticel : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 7 à 9 EUR.
  • Saipem : MainFirst passe d'acheter à conserver en visant 2,60 EUR.
  • Société Générale : Barclays passe de surpondérer à pondération en ligne en visant 25 EUR.
  • Sonova : J.P. Morgan passe de surpondérer à neutre en visant 163,60 CHF.
  • ThyssenKrupp : Citigroup démarre le suivi à l'achat en visant 8,50 EUR.
  • Wacker Chemie : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 46 à 57 EUR.
  • Wirecard : Goldman Sachs passe d'acheter à neutre en visant 130 EUR.
  • WM Morrison : Société Générale passe de vendre à conserver.
  • Zalando : Baader Helvea reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 36 à 50 EUR.
L’actualité des sociétés
Les ventes de LVMH ont reculé de 17% au premier trimestre 2020 (10,6 Mds€), tandis que le groupe réduit de 30% à 4,80 EUR (dont un acompte de 2,20 EUR déjà versé) sa proposition de dividende. L'Oréal enregistre une contraction de -4,8% de son chiffre d'affaires au premier trimestre (7,22 Mds€), mais signale une reprise en Chine et une forte croissance du commerce en ligne. Compte tenu des incertitudes actuelles, le conseil d'administration d'Orange a décidé de ramener son coupon versé au titre de l'année 2019 de 0,70 à 0,50 EUR par action, si bien que le solde restant à payer n'atteindra que 0,20 EUR, au lieu de 0,40 EUR précédemment communiqués, tandis que les objectifs sont inchangés.Le gouvernement français pourrait demander aux banques d'apporter leur soutien au plan de renflouement des caisses d'Air France-KLM. Lagardère a fini en forte hausse la séance de la veille, sur des rumeurs (dans Les Echos) selon lesquelles Marc Ladreit de Lacharrière et Vincent Bolloré pourraient aider Arnaud Lagardère à repousser les assauts du fond Amber. Le gouvernement a demandé aux grandes foncières d'annuler 3 mois de loyers pour certaines TPE. Ils communiquent sur les conséquences du Covid-19 : Rémy Cointreau (dividende), Covivio (assemblée générale), Savencia (assemblée générale), Séché Environnement (assemblée générale), Evolis (dividende). Gecina finalise la cession d'un immeuble à Boulogne-Billancourt pour 36,6 M€ hors droits. Kerlink et DEPS signent un accord de distribution du portefeuille de solutions LoRaWAN en Ukraine. David Horn Solomon nommé directeur général de Pharnext. Syngenta et Amoeba lancent une phase de recherche ciblée dans les produits de biocontrôle. Adeunis équipe le Port de Tourisme de Rome en capteurs IoT pour maîtriser sa consommation énergétique. Plant Advanced Technologies lances des tests préliminaires contre le Covid-19 pour deux de ses principes actifs en développement. Geodis et Delta Drone lancent une solution d'inventaire en entrepôts. Atari boucle les préventes réservées de sa cryptomonnaie, l'Atari Token. Maisons du Monde, Vetoquinol, NicoxCoheris, Christian Dior, Groupe Open, Eurofins-Cerep, Damartex, HF Company, Pixium Vision, Spineway, ont publié leurs comptes.
Pas de miracle en mars sur le marché automobile européen, pris en étau entre les mesures de confinement et la baisse de confiance des acteurs économiques, conséquences du coronavirus. Les immatriculations de l'UE sont inférieures de 55,1% à celles du mois de mars 2019, soit 567 308 immatriculations contre 1 264 569 un an avant. L'action Gilead flambait hors séance, après la publication de données partielles laissant penser que le remdesivir a un effet positif sur les patients gravement malades après une infection au Covid-19, même si le laboratoire a indiqué qu'il fallait attendre davantage de données pour que l'essai soit fiable. Boeing va reprendre la semaine prochaine la production de ses appareils commerciaux dans l'Etat de Washington, ce qui concerne 27 000 salariés. NVIDIA a reçu l'autorisation des autorités chinoises pour racheter Mellanox, une opération à 6,9 Mds$. T-Mobile US reçoit l'autorisation finale pour fusionner avec Sprint. Moderna a reçu des fonds publics aux Etats-Unis pour renforcer le développement d'un vaccin expérimental contre le coronavirus. Deux groupes d'investisseurs auraient approché la seconde compagnie aérienne australienne, Virgin Australia Holdings, selon la presse locale, pour évaluer un rachat. Uber va prendre autour de 2 Mds$ de dépréciation sur ses investissements minoritaires et retire ses prévisions. KBC Groupe prévient que ses trimestriels seront fortement dégradés.Roche va proposer un nouveau test sérologique Covid-19. Compte tenu de la situation liée au coronavirus, le conseil d'administration de The Swatch Group a décidé de proposer lors de la réunion un dividende inférieur d'environ 30% à celui qui avait été initialement prévu. 

CAC40 PROMETTEUR

CAC 40 : quelques éléments jugés prometteurs


 
17/04/2020 | 08:41

La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse vendredi matin, même si les investisseurs n'ont pas été ravis d'apprendre que l'économie chinoise s'était contractée pour la première fois depuis 1992.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison avril - grimpe de 133 points à 4 482,5 points, annonçant un bond de près de 3% à l'ouverture.

D'après les données publiées vendredi par le Bureau d'Etat des statistiques, le produit intérieur brut de la Chine a baissé de 6,8% au premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier.

La production du secteur des services - qui représente près de 60% du PIB total - a notamment chuté de 5,2%, à en croire ces statistiques dévoilées dans la nuit.

Si l'industrie manufacturière semble de nouveau sur les rails, la consommation des ménages - frappée de plein fouet par l'épidémie de nouveau coronavirus - suscite, elle, davantage d'inquiétudes.

'Globalement, nous nous attendons à ce que la croissance chinoise se redresse graduellement lors de la seconde partie de l'année', pronostiquent ce matin les analystes de Danske Bank.

'Mais le chemin va être long jusqu'à ce la consommation privée et l'investissement retrouvent les niveaux observés avant la crise', prédit la banque danoise.

Les investisseurs vont maintenant se tourner, au cours de la journée, vers les derniers chiffres de l'inflation en zone euro et les indicateurs avancés du Conference Board aux Etats-Unis afin d'établir dans quelle mesure la pandémie affecte les économies occidentales.

En attendant, la tendance sur les places européennes devrait être portée par l'annonce de résultats prometteurs sur le Remdesivir, un traitement expérimental contre le Covid-19 développé par le laboratoire américain Gilead Sciences.

D'après la publication médicale STAT, le médicament anti-viral aurait en effet permis une 'récupération rapide' chez des patients hospitalisés à Chicago.

'La découverte d'un traitement potentiel est importante en vue de déterminer la nature et la proximité d'un retour à la normale', explique Danske Bank.

'Un vaccin ne sera sans doute pas disponible avant un an, ce qui signifie qu'il ne sera d'aucune aide sur le court terme', rappelle la banque danoise.

Autre nouvelle accueillie favorablement par les marchés, le président américain Donald Trump a présenté jeudi une feuille de route qui pourrait permettre à 29 Etats américains sur 50 de bientôt 'rouvrir' leur économie.

La saison des résultats de sociétés continue par ailleurs de battre son plein, avec notamment la publication du géant américain des produits de grande consommation Procter & Gamble au menu du jour.