CAC 40 : le krach pétrolier va laisser des traces
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21/04/2020 | 08:41
La Bourse de Paris devrait débuter en baisse mardi matin, l'impact de la dégringolade des prix du pétrole la veille semblant avoir littéralement abasourdi les investisseurs.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison mai - recule de 88,5 points à 4409 points, annonçant un début de séance dans le rouge.
Dans un scénario totalement inouï, le baril de brut léger américain WTI a vu hier - pour la première fois de son histoire - son cours basculer en territoire négatif, sous le seuil de zéro.
En autre termes, l'acheteur est désormais payé pour prendre livraison d'un produit disponible en quantités presque illimitées.
Le 'krach' pétrolier de lundi semble néanmoins s'expliquer par des facteurs essentiellement techniques.
Les détenteurs de contrats 'mai' sont en effet confrontés à l'expiration aujourd'hui de leur échéance alors que personne ne semble en mesure de prendre livraison du produit physique, puisque les capacités de stockage ont atteint leur niveau de saturation aux Etats-Unis.
Les opérateurs commencent à s'inquiéter: avec des prix pétroliers inférieurs à zéro, combien de banques d'affaires, de traders et de 'hedge funds' vont être ruinés ou acculés à la liquidation de leurs actifs?
Si les économistes prévoient un redressement du baril WTI en direction des 50 dollars dans le courant du second semestre, le compartiment énergétique devrait - dans l'intervalle - continuer de lourdement peser sur les marchés.
Les investisseurs semblent tout aussi déroutés par les rumeurs entourant l'état de santé du leader nord-coréen Kim Jong-un et par l'interdiction temporaire par le président américain Donald Trump de toute immigration aux Etats-Unis.
Après leur rebond des deux dernières semaines, les indices boursiers pourraient donc décider d'effectuer une 'pause' en attendant d'obtenir une meilleure compréhension de la crise économique et de ses répercussions à court et moyen terme.
Sur le plan de la conjoncture, les investisseurs attendent l'indice ZEW reflétant le sentiment des investisseurs allemands, qui devrait avoir subi de plein fouet la crise liée au Covid-19.
Les économistes attendent un indice de l'ordre de -60 au titre du mois d'avril, après -49,5 en mars.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison mai - recule de 88,5 points à 4409 points, annonçant un début de séance dans le rouge.
Dans un scénario totalement inouï, le baril de brut léger américain WTI a vu hier - pour la première fois de son histoire - son cours basculer en territoire négatif, sous le seuil de zéro.
En autre termes, l'acheteur est désormais payé pour prendre livraison d'un produit disponible en quantités presque illimitées.
Le 'krach' pétrolier de lundi semble néanmoins s'expliquer par des facteurs essentiellement techniques.
Les détenteurs de contrats 'mai' sont en effet confrontés à l'expiration aujourd'hui de leur échéance alors que personne ne semble en mesure de prendre livraison du produit physique, puisque les capacités de stockage ont atteint leur niveau de saturation aux Etats-Unis.
Les opérateurs commencent à s'inquiéter: avec des prix pétroliers inférieurs à zéro, combien de banques d'affaires, de traders et de 'hedge funds' vont être ruinés ou acculés à la liquidation de leurs actifs?
Si les économistes prévoient un redressement du baril WTI en direction des 50 dollars dans le courant du second semestre, le compartiment énergétique devrait - dans l'intervalle - continuer de lourdement peser sur les marchés.
Les investisseurs semblent tout aussi déroutés par les rumeurs entourant l'état de santé du leader nord-coréen Kim Jong-un et par l'interdiction temporaire par le président américain Donald Trump de toute immigration aux Etats-Unis.
Après leur rebond des deux dernières semaines, les indices boursiers pourraient donc décider d'effectuer une 'pause' en attendant d'obtenir une meilleure compréhension de la crise économique et de ses répercussions à court et moyen terme.
Sur le plan de la conjoncture, les investisseurs attendent l'indice ZEW reflétant le sentiment des investisseurs allemands, qui devrait avoir subi de plein fouet la crise liée au Covid-19.
Les économistes attendent un indice de l'ordre de -60 au titre du mois d'avril, après -49,5 en mars.
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