CAC40 : fin de trimestre record plutôt décevant, $ à 1,0735E
31/03/2015 | 17:12
La Bourse de Paris ne profite pas de la baisse de l'euro (-0,85% à 1,0735/$) ni de données macroéconomiques plutôt positives aux USA avec une forte hausse de la confiance des consommateurs américains (Conference Board Survey) qui bondit de 98,8 vers 101,3... non loin du zénith historique des 103,8 de janvier.
A un peu moins de 35 minutes de la clôture, le CAC40 lâche -0,8% à 5.042Pts (il se redresse un peu après avoir frôlé les 1,1% de repli à 5.030Pts, ce qui effaçait ses gains de la veille): l'indice résiste mieux que le DAX30 qui recule de -0,9% ou le FT-100 en chute de -1,3% à Londres).
Les stratèges de SG pensent que 'le sort de l'euro/dollar, qui testera à nouveau le niveau des 1,05/1,04 considéré comme une zone de support clef avant le retour de la parité, est entre les mains des statistiques américaines'.
Pour l'heure, l'Euro accuse la plus forte baisse trimestrielle de son histoire, sur fond d'inquiétudes concernant les négociations autour de la dette grecque.
Le phénomène de décrue, auquel la BCE a grandement contribué via son programme de rachats d'actifs (même si elle se défend de souhaiter une baisse de la devise), sert grandement les intérêts des entreprises européennes exportatrices.
Les investisseurs ont en outre digéré plusieurs données macroéconomiques notables, parmi lesquelles le recul de 0,1% du taux d'inflation annuel dans l'eurozone pour le mois en cours (estimation flash), conformément aux attentes des économistes, et le repli de 0,1 point du taux de chômage, mesuré à 11,3% en février dans la région (mais il progresse en Italie, et assez fortement parmi les jeunes).
Le nombre de demandeurs d'emploi allemands a de son côté diminué de 15.000 au mois de mars en rythme séquentiel, selon des données corrigées de variations saisonnières de l'agence fédérale du travail (-85.000 en données brutes), tandis qu'outre-Manche le PIB a progressé de 0,6% entre le troisième et le quatrième trimestre de l'année écoulée (+0,5% en estimation initiale).
Enfin, la France a enregistré au mois de février une quasi-stabilisation des dépenses de consommation des ménages (+0,1% en volume, après +0,7% en janvier) et un redressement des prix de production de l'industrie (+0,7%), portés principalement par l'énergie.
Aux Etats Unis et contre toute attente, l'activité dans la région de Chicago n'est en pas parvenue à se redresser, mais seulement à ralentir sa contraction ce mois-ci. Il est ainsi ressorti à 46,3 points, après 45,8 points annoncé le mois dernier et contre 51,8 points anticipés par les économistes.
Wall Street finit le trimestre sans éclat, avec des indices qui s'effritent de -0,3 à -0,35% après un gain de +1,25% en moyenne lundi.
S'agissant des valeurs, Valeo se repli de -3% après l'annonce de la cession de 1,7% (sur 3,4%) de la participation de BPI au capital (pour 186MdsE de produit de cession).
Le CAC est également plombé par Veolia et Cap Gemini qui perdent -1,7% et Kering -2%.
Genfit engrange 4,3% et poursuit son (lent) redressement après son décrochage de vendredi.
Orpea se replie pour sa part de 2,9% après l'annonce de résultats 2014 proches des attentes.
A un peu moins de 35 minutes de la clôture, le CAC40 lâche -0,8% à 5.042Pts (il se redresse un peu après avoir frôlé les 1,1% de repli à 5.030Pts, ce qui effaçait ses gains de la veille): l'indice résiste mieux que le DAX30 qui recule de -0,9% ou le FT-100 en chute de -1,3% à Londres).
Les stratèges de SG pensent que 'le sort de l'euro/dollar, qui testera à nouveau le niveau des 1,05/1,04 considéré comme une zone de support clef avant le retour de la parité, est entre les mains des statistiques américaines'.
Pour l'heure, l'Euro accuse la plus forte baisse trimestrielle de son histoire, sur fond d'inquiétudes concernant les négociations autour de la dette grecque.
Le phénomène de décrue, auquel la BCE a grandement contribué via son programme de rachats d'actifs (même si elle se défend de souhaiter une baisse de la devise), sert grandement les intérêts des entreprises européennes exportatrices.
Les investisseurs ont en outre digéré plusieurs données macroéconomiques notables, parmi lesquelles le recul de 0,1% du taux d'inflation annuel dans l'eurozone pour le mois en cours (estimation flash), conformément aux attentes des économistes, et le repli de 0,1 point du taux de chômage, mesuré à 11,3% en février dans la région (mais il progresse en Italie, et assez fortement parmi les jeunes).
Le nombre de demandeurs d'emploi allemands a de son côté diminué de 15.000 au mois de mars en rythme séquentiel, selon des données corrigées de variations saisonnières de l'agence fédérale du travail (-85.000 en données brutes), tandis qu'outre-Manche le PIB a progressé de 0,6% entre le troisième et le quatrième trimestre de l'année écoulée (+0,5% en estimation initiale).
Enfin, la France a enregistré au mois de février une quasi-stabilisation des dépenses de consommation des ménages (+0,1% en volume, après +0,7% en janvier) et un redressement des prix de production de l'industrie (+0,7%), portés principalement par l'énergie.
Aux Etats Unis et contre toute attente, l'activité dans la région de Chicago n'est en pas parvenue à se redresser, mais seulement à ralentir sa contraction ce mois-ci. Il est ainsi ressorti à 46,3 points, après 45,8 points annoncé le mois dernier et contre 51,8 points anticipés par les économistes.
Wall Street finit le trimestre sans éclat, avec des indices qui s'effritent de -0,3 à -0,35% après un gain de +1,25% en moyenne lundi.
S'agissant des valeurs, Valeo se repli de -3% après l'annonce de la cession de 1,7% (sur 3,4%) de la participation de BPI au capital (pour 186MdsE de produit de cession).
Le CAC est également plombé par Veolia et Cap Gemini qui perdent -1,7% et Kering -2%.
Genfit engrange 4,3% et poursuit son (lent) redressement après son décrochage de vendredi.
Orpea se replie pour sa part de 2,9% après l'annonce de résultats 2014 proches des attentes.