Articles les plus consultés

lundi 19 octobre 2020

Les céréaliers se frottent les mains

 Les céréales et oléagineux voient leur prix bondir pour la saison des récoltes

Par Investing.com (Andy Hecht)Matières premièresIl y a 1 heure (19/10/2020 15:02) 
 

Cet article a été écrit exclusivement pour Investing.com.

  • Le soja dépasse un niveau de résistance technique
  • Le maïs approche les 4 dollars
  • Le blé atteint son plus haut niveau en six ans
  • La hausse des prix des céréales se traduit par une augmentation du prix de la viande
  • Dame Nature pourrait présenter des défis aux matières premières en 2021

Le vendredi 9 octobre, le ministère américain de l'agriculture a publié son rapport mensuel sur les estimations de l'offre et de la demande agricoles mondiales (WASDE). Les producteurs et les consommateurs considèrent le rapport de l'USDA comme la référence en matière de produits agricoles. Beaucoup prennent des décisions de trading et de couverture sur la base de ce rapport.

Les prix du soja, du maïs, du blé et des protéines animales s'étaient déjà appréciés au cours des dernières semaines et des derniers mois. Le dernier rapport WASDE a soutenu les gains récents.

Le rapport WASDE décrit les changements dans les rendements des cultures, les stocks, les importations et les exportations, et la demande des consommateurs dans le secteur agricole volatil. Les conditions météorologiques dans les principales zones de culture déterminent l'offre chaque année et peuvent être extrêmement variables.

Un derecho à la mi-août a pesé sur les approvisionnements et a provoqué une hausse des prix. Pendant ce temps, la demande ne cesse d'augmenter avec la démographie. Selon le Bureau américain du recensement, chaque trimestre, le monde compte environ vingt millions de personnes de plus. Au début de ce siècle, six milliards de personnes habitaient la terre. À la fin de la semaine dernière, ce chiffre était supérieur de plus de 28 %, soit 7,69 milliards. Chaque jour, il y a plus de bouches à nourrir, ce qui signifie que le monde doit produire davantage de produits agricoles.

Depuis 2012, des récoltes abondantes de céréales et d'autres produits agricoles suffisent à répondre aux besoins. Comme le monde aura besoin de plus de produits en 2021 qu'en 2020, et que le temps déterminera la production, nous pourrions assister à une forte variation des prix et à une hausse des prix sur les marchés à terme agricoles dans les mois et les années à venir. Le temps nous dira si la reprise qui s'est amorcée ces derniers mois est le début de la tendance haussière significative des prix des produits agricoles de base.

Le soja dépasse un niveau de résistance technique

Alors que la récolte 2020 se poursuit, le prix des contrats à terme du soja à proximité a dépassé son niveau de résistance technique.

Futures Soja
Futures Soja

Source : CQG

Comme le montre le graphique mensuel, le soja a atteint son plus récent sommet de 10,7975 $ le 9 octobre, dépassant le pic de mars 2018 de 10,71 $. Le prochain niveau à la hausse se situe au sommet de juin 2016, à 12,0850 $. A la fin de la semaine dernière, le soja de novembre se situait au niveau de 10,50 $ le boisseau.

Le maïs approche les 4$

Alors que le soja a atteint un nouveau record pluriannuel, le maïs n'a pas encore dépassé les 4 dollars par boisseau. Le 12 octobre, il a atteint un sommet de 3,9925 $.

Futures Mais
Futures Mais

Source : CQG

Le graphique mensuel montre que la résistance technique des contrats à terme du maïs se situe au plus haut niveau d'octobre 2019, soit 4,0250 $. Le niveau suivant à la hausse se situe à 4,6425 $ le boisseau, le plus haut de juin 2019. Le maïs était au-dessus du niveau de 4,00 $ à la fin de la semaine dernière.

Le blé atteint son plus haut niveau en six ans

Le mouvement technique le plus spectaculaire dans le secteur céréalier au cours des dernières semaines a eu lieu sur le marché à terme du blé tendre rouge d'hiver du CBOT.

Futures blé
Futures blé

Source : CQG

Le 16 octobre, les contrats à terme du blé du CBOT ont atteint un sommet de 6,3075 $ le boisseau, le prix le plus élevé depuis 2014.

La résistance technique avait atteint son plus haut niveau en août 2018 à 5,93 $ et à 6,1575 $ le boisseau en juin 2015.

Il y a six ans, les contrats à terme du blé du CBOT ont atteint 6,77 dollars en décembre 2014 et 7,35 dollars le boisseau en mai 2014. Le blé à livrer en décembre sur le CBOT s'échangeait à plus de 6,25 $ le boisseau le vendredi 16 octobre.

La hausse des céréales se traduit par une hausse des prix de la viande

L'un des principaux déterminants du prix de la viande est l'alimentation animale, et les céréales sont à la base de l'alimentation animale. Le tourteau de soja est l'un des intrants directs de l'élevage des poulets, des bovins et des porcs.

Future Bovins
Future Bovins

Source : CQG

Le graphique hebdomadaire des prix à terme des bovins vivants montre que le prix de la viande bovine suit une tendance à la hausse depuis qu'il a atteint un plancher à la fin avril 2020.

Future Porc
Future Porc

Source : CQG

Après avoir atteint un plancher à 37 cents la livre en avril, le prix des contrats à terme sur le porc maigre a augmenté et se situait à près de 70 cents la livre à la fin de la semaine dernière.

Le prix de la viande de porc est tombé à son niveau le plus bas depuis 2002 et s'est redressé. Alors que la pandémie mondiale et les problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement ont fait que les prix du bœuf et du porc ont atteint leur niveau le plus bas depuis plusieurs années au début de 2020, les deux se sont redressés. La hausse des prix des céréales fait augmenter les prix des aliments pour animaux pour les producteurs de protéines animales et constitue un facteur haussier pour les viandes.

Dame Nature pourrait perturber le prix des matières premières qui nourrissent le monde en 2021

Les prix du soja, du maïs et du blé ont tous connu une tendance haussière au cours des derniers mois. Les prix du soja et du blé ont atteint des sommets sur plusieurs années, tandis que le maïs flirte avec le niveau de 4 dollars.

L'attention va maintenant se porter sur la campagne agricole 2020/2021 en dessous de l'équateur. Toutefois, comme les principaux producteurs mondiaux de céréales et d'oléagineux se trouvent dans l'hémisphère nord, les conditions météorologiques et la demande pendant les saisons de plantation, de croissance et de récolte en 2021 détermineront si le marché haussier dans le secteur des céréales se poursuit.

La dernière fois que les marchés ont connu un problème d'approvisionnement important, c'était lors de la sécheresse de 2012, qui a poussé les prix du maïs et du soja à des sommets historiques, à 8,4375 $ et 17,9475 $ le boisseau, respectivement. En 2012, le blé a atteint un sommet de 9,4725 $. Même si les céréales ont connu des hausses importantes, il y a beaucoup de marge pour une augmentation des prix.

Selon le Bureau américain du recensement, chaque trimestre, la population mondiale augmente d'environ vingt millions de personnes. Sur huit ans, cela représente 640 millions de bouches supplémentaires à remplir pour satisfaire les besoins nutritionnels. Tout problème d'approvisionnement pourrait faire grimper les prix à des niveaux plus élevés que lors du dernier marché haussier qui a fait grimper les prix en 2012.

Dame Nature détermine le temps qu'il fait. Elle sera l'arbitre ultime de la voie de moindre résistance des prix des céréales en 2021. Le temps nous dira si la récente reprise n'est que le début d'un marché haussier dans le secteur des céréale

WALL STREET

 

Wall Street ouvre en hausse avec les espoirs sur la relance

WALL STREET OUVRE EN HAUSSE AVEC LES ESPOIRS SUR LA RELANCE
La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi. Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 71,54 points, soit 0,25%. /Photo prise le 2 octobre 2020/REUTERS/Carlo Allegri
CARLO ALLEGRI

PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi en profitant des espoirs d'un compromis entre les républicains et les démocrates qui permettrait l'adoption d'un plan de relance avant l'élection présidentielle du 3 novembre.

Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 71,54 points, soit 0,25%, à 28.677,85 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,49% à 3.500,73 points.

Le Nasdaq Composite prenait 0,54% à 11.734,48 points à l'ouverture.

La tendance s'appuie sur les déclarations dimanche de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, qui s'est dite optimiste quant à la possibilité de faire adopter un plan de relance avant l'élection présidentielle tout en fixant un délai de 48 heures, soit jusqu'à mardi, pour y parvenir.

La Maison blanche a proposé la semaine dernière un plan de 1.800 milliards de dollars (1.528 milliards d'euros) alors que les démocrates exigent 2.200 milliards.

Autre facteur positif, la reprise économique en Chine se poursuit après l'annonce d'une augmentation des ventes au détail en septembre et de la croissance du produit intérieur brut de 4,9% sur un an au troisième trimestre.

Parmi les plus fortes progressions du Dow Jones, IBM prend 0,7% alors que le groupe informatique publiera ses résultats du troisième trimestre après la clôture.

En baisse, le groupe parapétrolier Halliburton cède 1,39% après l'annonce d'une perte pour le quatrième trimestre consécutif.

Concho Resources, producteur de pétrole de schiste, perd 1,09% malgré l'annonce de son rachat par ConocoPhillips (-1,92%) pour 9,7 milliards de dollars (8,23 milliards d'euros), le secteur de l'énergie aux Etats-Unis poursuivant sa consolidation face à la faiblesse des cours et de la demande. Le titre Concho avait pris 10% sur les trois séances précédentes.

Le maire de COPENHAGUE

 https://www.challenges.fr/top-news/le-maire-de-copenhague-demissionne-pour-des-faits-de-harcelement-sexuel_733316

NOKIA

 https://www.challenges.fr/economie/suppressions-de-postes-a-nokia-manifestation-a-lannion_733299?xtor=RSS-15

NOKIA vise la lune

 

Nokia : viser la Lune puis Mars, avec la NASA

share with twittershare with LinkedInshare with facebook
 
19/10/2020 | 11:27
L'entreprise Nokia est revenue plus en détail sur sa collaboration avec la NASA qui vise à ouvrir la voie à une présence humaine durable sur la lune.

L'entreprise est ainsi chargée de déployer le premier système de communication LTE / 4G dans l'espace. Dans ce cadre, Nokia s'associe à Intuitive Machines afin d'intégrer le réseau dans l'atterrisseur lunaire.

Le réseau fournira alors des capacités de communication essentielles pour de nombreuses applications de transmission de données différentes, y compris des fonctions vitales de commande et de contrôle, le contrôle à distance des rovers lunaires, la navigation en temps réel ou encore le streaming vidéo haute définition.

La solution a été spécialement conçue pour résister aux conditions difficiles du lancement et de l'atterrissage lunaire, et pour fonctionner dans les conditions extrêmes de l'espace.

La NASA prévoit de tirer parti de ces innovations pour son programme Artemis, qui établira des opérations durables sur la Lune d'ici la fin de la décennie en vue d'une expédition sur Mars.

HAUSSE EN VUE A WALL STREET

 Hausse en vue à Wall Street, les espoirs de relance en soutien

ActionsIl y a 37 minutes (19/10/2020 14:10)
 
© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES PRUDENTES À MI-SÉANCE© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES PRUDENTES À MI-SÉANCE

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en nette hausse lundi, soutenue par la perspective d'un soutien budgétaire aux Etats-Unis, mais la tendance est plus prudente en Europe à la mi-séance, l'impulsion donnée à l'ouverture par de solides résultats d'entreprises ayant été freinée par une panne informatique sur tous les marchés d'Euronext.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,7% pour le Dow Jones, de 0,8% pour le S&P-500 et de 1% pour le Nasdaq.

À Paris, où les transactions ont repris après une interruption de près de trois heures due à un problème technique, le CAC 40 gagne 0,31% à 4951,37 points.

À Francfort, le Dax abandonne 0,04% et à Londres, le FTSE cède 0,21%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s'octroie 0,19%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro monte de 0,26% et le Stoxx 600 de 0,15%.

Les investisseurs sont rassurés par les dernières déclarations de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, qui s'est dite optimiste quant à la possibilité de faire adopter un plan de relance avant l'élection présidentielle bien que des divergences subsistent avec l'administration Trump.

"Il semble que les deux parties soient encore, du moins sur le papier, en discussion et qu'elles gardent la porte ouverte pour parvenir à un accord (...) C'est probablement la principale source d'inspiration d'un marché qui, je dirais, est en général un peu en sommeil", a déclaré Ole Hansen chez Saxo Bank.

La tendance a également profité de la confirmation de la reprise économique en Chine au troisième trimestre, même si la croissance du produit intérieur brut (PIB), à 4,9% sur un an après 3,2% au deuxième trimestre, est inférieure aux attentes.

Les ventes au détail ont parallèlement enregistré en septembre leur plus forte croissance depuis décembre dernier, une évolution jugée de bon augure pour les performances économiques du quatrième trimestre.

VALEURS EN EUROPE

Au niveau sectoriel, les plus fortes progressions vont aux compartiments de l'immobilier, dont l'indice Stoxx avance de 1,38%, des services financiers (+1,17%) et des banques (+0,81%).

A l'inverse, le secteur automobile perd 0,51% et celui de l'énergie recule de 0,49%.

A Paris, Renault (PA:RENA) accuse la plus forte baisse du CAC (-1,45%) après avoir annoncé que les deux prochaines années seraient difficiles pour le constructeur automobile, qui dévoilera en janvier un plan de transformation étalé sur huit ans destiné à le relancer.

En hausse, Julius Baer prend 6,02% après avoir évoqué une amélioration de sa rentabilité sur les neuf premiers mois de l'année.

Philips gagne 3,22% après l'annonce d'un bond de 32% de son bénéfice au troisième trimestre grâce à la croissance soutenue de ses activités d'équipements de santé.

A Paris, Danone (PA:DANO) s'adjuge 1,01%, le groupe ayant annoncé une revue stratégique pour revenir à son objectif de moyen terme de 3 à 5% de croissance rentable.

Le groupe suédois de défense Saab chute pour sa part de 12,7% après une perte brute d'exploitation sur juillet-septembre.

TAUX

Les rendements obligataires de référence de la zone euro sont en légère hausse mais restent proches des plus bas de sept mois touchés la semaine dernière, celui du Bund allemand à dix ans s'affichant à -0,602%.

Alors que la deuxième vague d'infection par le COVID-19 balaie l'Europe et entraîne de nouvelles restrictions, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a répété dans une interview au Monde que l'institution était prête à accroître ses mesures d'aides pour tenter de contenir les répercussions économiques de l'épidémie.

"Les spéculations vont bon train sur le fait que la BCE va assouplir sa politique avant la fin de l'année, donc si Christine Lagarde et al ne donnent pas d'indices allant en sens inverse, les attentes des investisseurs en obligations seront de plus en plus correctes", ont déclaré les analystes de la DZ Bank dans une note.

Le rendement des Treasuries à dix ans gagne 3,5 points de base à 0,7756%

CHANGES

Sur le marché des changes, l'"indice dollar" recule de 0,43% et l'euro en profite pour prendre 0,57% à 1,1785 dollar.,

La livre gagne 0,72% face au billet vert et frôle 1,30 dollar, les cambistes espérant que les négociateurs britanniques et européens seront en mesure de sauver les négociations commerciales sur l'après-Brexit.

PÉTROLE

Les cours du pétrole sont en baisse, la croissance économique de la Chine plus faible que prévu au troisième trimestre et la recrudescence des cas de contamination par le coronavirus affectant les perspectives de reprise de la demande.

Le Brent abandonne 0,35% à 42,78 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,29% à 40,76 dollars.

Les investisseurs attendent les conclusions de la réunion d'un comité ministériel de l'"Opep+", qui pourrait retarder l'assouplissement des mesures d'encadrement de la production.

(édité par Patrick Vignal)