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mardi 4 mai 2021

Les valeurs a suivre a PARIS

 

LES VALEURS À SUIVRE À PARIS ET EN EUROPE

Publié le 04 Mai 2021

Copyright © 2021 Reuters

Les valeurs à suivre à Paris et en Europe

Les valeurs à suivre à Paris et en Europe

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PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre mardi à la Bourse de Paris et en Europe :

* VIVENDI, MEDIASET ont mis fin lundi à des années de bataille juridique en signant un accord qui verra le groupe français réduire drastiquement sa participation dans le diffuseur italien.

* AXA doit publier ses résultats trimestriels après la clôture de la Bourse de Paris.

* DASSAULT AVIATION - La France a signé avec l'Egypte un contrat portant sur l'achat de trente avions de combat Rafale fabriqué par Dassault Aviation pour un montant de 3,75 milliards d'euros, rapporte lundi le site d'investigation Disclose, citant des documents confidentiels. De source gouvernementale à Paris, on déclare que "des discussions très avancées ont en effet lieu avec l'Egypte et (que) des annonces pourraient intervenir très prochainement".

* LUFTHANSA, AIRBUS - Lufthansa a annoncé lundi avoir passé commande auprès d'Airbus de cinq avions A350-900.

* TRIGANO a annoncé lundi un résultat net en hausse à 114,4 millions d'euros au premier semestre de son exercice décalé, contre 65,7 millions d'euros un an plus tôt, et s'est déclaré confiant pour son activité au second semestre.

* BONDUELLE a annoncé lundi le lancement d'une augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, d'un montant nominal de 185.690,75 euros et réservée à des partenaires agricoles du groupe.

lundi 3 mai 2021

MAI dans le vert

 

LES ACTIONS COMMENCENT LE MOIS DE MAI DANS LE VERT

Publié le 03 Mai 2021

Copyright © 2021 Reuters

Les actions commencent le mois de mai dans le vert

Les actions commencent le mois de mai dans le vert

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par Patrick Vignal

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont entamé lundi le mois de mai en progressant calmement dans un environnement toujours favorable aux actifs risqués, les investisseurs paraissant vouloir faire taire un vieil adage boursier.

L'adage en question, "Sell in May and go away", souligne le caractère traditionnellement baissier du mois en question mais semble passé de mode.

Le CAC 40 parisien a clôturé en hausse de 0,61% à 6.307,9 points et le Dax allemand a pris 0,66%.

L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,64% et le FTSEurofirst 300 de 0,58%, tout comme le Stoxx 600.

La Bourse de Londres était fermée pour un jour férié.

L'espoir d'une forte reprise économique porte toujours les indices mais la crainte que sa vigueur contraigne les grandes banques centrales à resserrer prématurément leur politique monétaire n'a pas disparu.

Les indices PMI sur l'activité du secteur manufacturier dans les économies européennes au mois d'avril n'ont rien fait pour modifier le paysage puisque celui de la zone euro a atteint un niveau record avec toutefois une hausse des commandes non exécutées en raison des pressions sur l'offre liées à la crise sanitaire.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, les publications trimestrielles de grandes entreprises se font plus rares et les variations sectorielles sont restées limitées, avec un avantage toutefois pour les compartiments cycliques comme l'automobile (+1,17%).

A Paris, Renault (+1,77%) a signé la plus forte hausse du CAC.

Le secteur technologique (+0,08%) a en revanche marqué le pas avec de nettes baisses pour Worldline (-1,60%) et STMicroelectronics (-1,48%).

Contre la tendance, DBV Technologies a cédé 5,57%, la plus forte baisse de l'indice large parisien SBF 120, sur un abaissement de sa recommandation sur le titre par Portzamparc, qui s'inquiète du coût du plan de restructuration en cours.

A l'inverse, Genfit a grimpé de 3,14% après avoir annoncé le lancement par son partenaire Labcorp d'un nouveau test de diagnostic de la NASH (stéatohépatite non alcoolique) en Amérique du Nord.

Parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600, Banco Sabadell a pris 4,47% à Madrid après des propos optimistes de son directeur général, qui voit le produit net des intérêts grimper grâce notamment aux facilités de financement offertes par la Banque centrale européenne (BCE).

A la hausse également, Lufthansa a gagné 2,63% après l'évocation par son patron d'une nette reprise des vols cet été.

À WALL STREET

A l'heure de la clôture en Europe, le Dow Jones accroît ses gains pour prendre 0,8%. Le S&P 500 progresse plus modestement et le Nasdaq recule légèrement.

L'annonce d'un ralentissement de la croissance de l'activité manufacturière aux Etats-Unis au mois d'avril a eu peu d'effet sur la tendance.

L'indice ISM manufacturier est ressorti en baisse à 60,7 avoir grimpé à 64,7 en mars, ce qui marquait son plus haut niveau depuis décembre 1983.

Le soutien budgétaire massif et l'extension de la vaccination à tous les Américains majeurs ont entraîné une explosion de la demande, à laquelle les entreprises peinent à répondre.

TAUX

Si les données manufacturières ont peu joué sur les actions, elles ont en revanche entraîné la baisse du rendement des bons du Trésor américain, qui cède plus de deux points de base, autour de 1,61%.

Longtemps orienté à la hausse, son équivalent allemand a suivi le mouvement pour terminer en recul d'un point de base, autour de -0,20%.

Le dollar a lui aussi marqué le coup, accentuant son recul pour perdre 0,4% face à un panier de référence et permettre à l'euro de remonter à 1,2065.

PÉTROLE

Les deux contrats de référence sur le brut progressent nettement, l'attente d'un fort rebond de la demande dans les pays développés et en Chine au second semestre l'emportant sur la crainte d'un ralentissement en Inde, pays en proie à une violente vague de contaminations par le COVID-19.

Le baril de Brent prend 1,4% à 67,69 dollars et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WI) gagne 1,6% à 64,57 dollars.

dimanche 2 mai 2021

AVIS D'ANALYSTES

 

Avis d'analystes du jour : Delivery Hero, Teleperformance, Orange, Siemens Gamesa, Vinci, Demant, SoftwareOne...

03/05/2021 | 08:42
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La liste des recommandations d'analystes est un peu plus courte qu'à l'habitude aujourd'hui, à cause de la fermeture de la place londonienne pour un jour férié. Il est quand même question de valeurs du CAC40 comme Orange, Vinci et Teleperformance et de dossiers qui ont récemment publié leurs résultats trimestriels à l'image de Kuehne + Nagel ou de Siemens Gamesa.

  • Aker BP : Jefferies reste à conserver avec un objectif réduit de 271 à 252 NOK.
  • Delivery Hero : Jefferies reste à l'achat avec un objectif relevé de 128 à 155 EUR.
  • Demant : Jyske Bank passe d'acheter à conserver en visant 315 DKK.
  • Deutsche Lufthansa : Crédit Suisse reste à sousperformance avec un objectif réduit de 4,60 à 4,47 EUR.
  • DSV : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 1300 à 1600 DKK.
  • Friedrich Vorwerk Group : Jefferies démarre le suivi à l'achat en visant 61 EUR.
  • Kuehne + Nagel : Jefferies reste à conserver avec un objectif de cours relevé de 215 à 250 CHF.
  • Guillemot : Genesta reste à l'achat fort avec un objectif de cours relevé de 18,80 à 21,25 EUR.
  • Lundin Energy : Jefferies reste à l'achat avec un objectif réduit de 382 à 356 SEK.
  • Modern Times Group : Handelsbanken passe d'acheter à conserver en visant 140 SEK.
  • Nemetschek : Goldman Sachs reste neutre avec un objectif relevé de 58 à 62 EUR.
  • NSE : Portzamparc reste acheteur avec un objectif relevé de 16,70 à 21,40 EUR.
  • Orange : Jefferies reste à l'achat avec un objectif réduit de 13 à 12,80 EUR.
  • Royal Vopak : Oddo BHF passe de surperformance à neutre en visant 43 EUR.
  • Siemens Gamesa : Goldman Sachs reste acheteur avec un objectif réduit de 40,20 à 39,20 EUR.
  • SoftwareOne : Baader Helvea passe d'accumuler à acheter en visant 30 CHF.
  • Teleperformance : Midcap Partners reste acheteur avec un objectif de cours relevé de 401 à 448 EUR.
  • Vinci : Goldman Sachs reste à l'achat avec un objectif relevé de 100 à 105 EUR.

NAVYA....a suivre🚀


 

KPN rejete deux approches

 

EQT : KPN dit avoir rejeté deux approches non sollicitées

02/05/2021 | 18:31
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KPN DIT AVOIR REJETÉ DEUX APPROCHES NON SOLLICITÉES

(Reuters) - L'opérateur de télécommunications néerlandais KPN a annoncé dimanche avoir rejeté récemment deux offres de rachat "non sollicitées" d'un consortium incluant les groupes de capital-investissement EQT et Stonepeak Infrastructure Partners et du groupe financier américain KKR.

"Les conseils de KPN ont conclu que les deux approches n'apportaient pas une valeur ajoutée concrète et importante à la stratégie de croissance récemment actualisée de KPN", déclare-t-il dans un communiqué.

La proposition d'EQT et Stonepeak n'incluait pas un prix spécifique, ajoute le groupe néerlandais.

En avril, le Wall Street Journal avait écrit que les deux groupes étaient disposés à débourser trois euros par action KPN.

Le consortium envisage d'améliorer son offre, selon un article du Financial Times, qui s'est le premier fait l'écho du rejet par KPN dimanche.

EQT et Stonepeak s'intéressent à KPN depuis l'an dernier et ont entamé le mois dernier une démarche d'examen approfondi de sa situation financière, explique le Financial Times, qui cite plusieurs sources directement informées des discussions.

EQT a refusé de commenter ces informations et Stonepeak n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de Reuters.

Un éventuel accord pourrait se heurter à l'opposition du gouvernement néerlandais, auquel une loi adoptée l'an dernier donne le pouvoir d'empêcher le rachat d'une entreprise de télécommunications néerlandaise s'il est considéré comme une menace pour la sécurité nationale.

KPN dispose de son propre mécanisme de défense contre des tentatives de rachat hostiles, sous la forme d'une fondation susceptible de constituer une participation de contrôle.

Ce mécanisme a été utilisé avec succès en 2013, permettant à KPN de faire échouer un projet de rachat par le mexicain America Movil.

(Aishwarya Nair à Bangalore, version française Marc Angrand)

LES ESPOIRS

 

Le point hebdo de l'investisseur : Les espoirs maintiennent les indices en orbite

30/04/2021 | 16:49
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Vendredi 30
avril
Le point hebdo de l'investisseur
intro
Les bonnes publications d'entreprises et le maintien de la politique monétaire ultra-accommodante de la Réserve Fédérale ont entretenu le courant acheteur cette semaine, permettant à bon nombre d'indices d'inscrire de nouveaux records annuels voire historiques. Quelques prises de bénéfices surviennent néanmoins ce vendredi, alors que les taux sont de nouveau repartis à la hausse, avec la montée de l'inflation aux Etats-Unis et en Allemagne.
Indices

Sur la semaine écoulée, l'Asie est à la traîne, à l'image du Nikkei qui cède 0.7%, le Shanghai Composite 0.8% et du Hang Seng qui recule de 1.2%.

En zone euro, à l'heure de la rédaction de ce point, le CAC40 enregistre une performance hebdomadaire de 0.45%. Le Dax cède, quant à lui, 0.6% alors que le Footsie progresse de 0.6%. Pour les pays périphériques, l'Italie recule de 0.9% tandis que le Portugal et l'Espagne signent les deux meilleures performances, avec +1.45 et 2.7%.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones s'inscrit en baisse de 0.5% sur les cinq derniers jours, le S&P500 grapille 0.2% et le Nasdaq100 est stable.
Matières premières

Les cours pétroliers ont signé une belle semaine de progression, soutenus par une baisse des stocks américains. Le statut quo de l'OPEP+, qui a sans surprise maintenu sa stratégie. L'augmentation graduelle de l'offre, du cartel élargi, n'a pas déstabilisé les opérateurs. Le Brent remonte par conséquent à 68.4 USD le baril tandis que le WTI tutoie les 65 USD.

Les métaux précieux évoluent en forte baisse après l'intervention de Jerome Powell, qui ancre les anticipations du marché vers un scénario inflationniste sans lendemain. L'or a cédé du terrain à 1760 USD, tout comme l'argent à 27.7 USD.
C'est l'événement de la semaine, la tonne de cuivre a atteint les 10.000 USD au LME, un niveau inédit depuis 2011. Le métal rouge, considéré comme un baromètre de l'économie mondiale, est victime d'une demande très importante. En majorité en provenance de Chine, et l'offre ne suit pas le rythme.

Accélération du cuivre

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Marchés actions

Valeur suédoise spécialisée dans la virtualisation des salles de jeu de casinos, Evolution Gaming Group s'est lancée en 2006 dans le service de monétisation des tables de jeux pour ses clients : 888 Casino plus d'autres marques connues comme Betfair, Betsson, Draftkings, Unibet..

EGG opère comme un sous-traitant qui développe, produit et licencie une technologie de reproduction des salles de jeu virtuelles. L'entreprise a largement profité de la fermeture des casinos durant la pandémie. La présentation des résultats du T1 2021 a d'ailleurs été saluée par les investisseurs : +18% ces cinq derniers jours.

Les variations à court terme (+101% depuis le 1er janvier), à moyen terme (+537% depuis le creux de mars 2020) et à long terme (+2.866% sur cinq années glissantes) sont impressionnantes, comme le montre son graphique ci-dessous.

Forte poussée du titre Evolution Gaming Group

image
Marché obligataire

Mettant en avant une nette amélioration depuis que la pandémie s'est installée il y a plus d'un an, la Fed a déclaré que «les risques pesant sur les perspectives économiques subsistent», adoucissant ainsi le langage précédent qui faisait référence au virus posant «des risques considérables». Suite à cette intervention, les rendements des bons du Trésor à dix ans américains ont retrouvé le chemin de la hausse, à 1.63%.

En Europe, les références obligataires offrent des rémunérations plus attractives. Si le Bund allemand se maintient en territoire négatif (-0.22%), les autres emprunts majeurs du continent affichent des taux positifs, à l'image de l'OAT française à 0.12%. L'Italie (0.88%), l'Espagne (0.44%) et la Grèce (0.94%) voient leur dette principale offrir également des rendements supérieurs.
Le parcours ascendant des rémunérations adossées aux titres souverains se duplique aussi pour l'emprunt suisse à dix ans, qui revient proche de zéro à -0.25%.


Rendements des taux à dix ans par pays au plus haut depuis le début d'année (colonne avec points bleus)

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Marché des changes

L’élan cyclique à court terme pousse à l’appréciation de la parité EUR/USD, qui se traite sur une base de 1.205 USD. De l’autre côté de l’Atlantique, l'annonce de la Maison Blanche sur une potentielle augmentation des impôts, dont la taxe sur les gains issus de transactions financières, a poussé le billet vert sur la défensive. Les investisseurs se sont détournés du dollar pour acheter la monnaie unique.

Outre-Manche, l'indice des directeurs d'achats reflète la croissance la plus rapide du secteur privé au Royaume -Uni depuis fin 2013. La livre a profité de cette publication pour s'adjuger quelques points de base face au dollar à 1.40 USD.
Propulsé par les tensions actuelles sur les prix des matières premières, le dollar canadien affiche un plus haut de 4 ans face au billet à 0.813 USD.

Retour en Europe où la couronne norvégienne continue son parcours gagnant. La devise nordique a bondi de 7% par rapport à l’euro depuis 4 mois. Les cambistes restent "long" sur le NOK et anticipent, à l’aube de la sortie de crise mondiale., un prochain relèvement des taux directeurs par la Norge Bank. De leur côté, le franc suisse et le yen, cibles traditionnelles des flux refuges, se trouvent en retrait dans un marché où les investisseurs ont mis le curseur "risque" au maximum de la jauge.


Progression de la couronne norvégienne face au billet vert

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Statistiques économiques

En Chine, peu de données étaient au programme. Les indices PMI manufacturier et services sont ressortis à respectivement 51.1 et 54.9 (contre 55.9 et 51.8). Une fois n'est pas coutume, la croissance de l'activité manufacturière ralentit alors que celle des services accélère.

Pour l'Allemagne, l'IFO recule à 96.8 (contre 97.8 anticipé) et le PIB baisse de 1.7% (consensus -1.5%). En revanche, les prix à l'importation progressent de 1.8% et l'indice CPI allemand ressort à 0.7%.
En zone euro, la plupart des chiffres ont dépassé les attentes. Le taux de chômage retombe à 8.1%, le PIB recule de seulement 0.8% et l'indice des prix à la consommation est dans le consensus à +1.6%.

Outre-Atlantique, les données ont pour la plupart déçu. Si l'indice du Conference Board culmine à 121.7 et les dépenses des ménages bondissent de 21.1%, les dépenses ne grimpent que de 4.2%. Le PIB était légèrement sous les attentes (6.4% contre 6.8% attendu) et les inscriptions hebdomadaires au chômage moins bonnes que prévu à 553K. La balance commerciale, les promesses de ventes de logements et les stocks de commerce de gros ont également déçu.
Les espoirs maintiennent les indices en orbite

Curieuse ambiance autour des indices dont les parcours ne font pas forcément apparaître d'accélération technique mais qui, en revanche, ne cède aucune fraction de terrain. Cette situation d'ascension lente, inscrivant jour après jour des records historiques se fait avec un écroulement de la volatilité qui touche des plus bas depuis la période pré-crise sanitaire.

Le premier trimestre se veut exceptionnel en termes de publications. La vigoureuse reprise devrait perdurer sur les prochains trimestres surtout si la consommation retrouve une place dynamique au côté de l'investissement, piliers d'une croissance solide. La question majeure réside désormais dans la capacité de l'économie à supporter ce choc de la demande et donc de surchauffe (à l'image des tensions sur les prix des matières premières), sans générer une augmentation durable des prix au-delà donc d'un phénomène provisoire.

samedi 1 mai 2021

SMALL &MIDCAPS a suivre

 

Small & Midcaps : Les derniers choix des stars de la gestion

16/04/2021 | 15:58
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Chaque mois, nous épluchons les rapports mensuels d’activité des fonds (OPC) investis dans les petites valeurs et vous résumons sous forme de tableau synthétique les derniers choix des meilleurs gérants. L’objectif : vous aider à mieux les sélectionner, mieux comprendre leurs performances, et vous permettre de suivre facilement les dernières décisions des meilleurs « stock-picker » français. Et pourquoi pas de vous en inspirer dans vos propres choix de valeurs.

Le contexte : VIX bas, stock-picking roi !

Nouvelle hausse des indices en mars, les marchés d’actions poursuivant leur progression en anticipation d’une normalisation économique sur fond de plans de relance. Les valeurs plus cycliques / values ont ce mois-ci encore très nettement surperformé les valeurs défensives / croissances.

A noter cependant la nette surperformance des plus grandes valeurs à la différence des mois précédents (+6,5% pour le Cac 40 contre +4.1% pour le CAC Small par ex. en France) :

Des petites valeurs moins dynamiques que le CAC depuis quelques semaines

Les publications de résultats annuels des petites et moyennes valeurs viennent de passer leur pic, offrant beaucoup plus de bonnes surprises que de mauvaises. Les charges et la trésorerie ont été remarquablement maitrisées dans l’ensemble. La sélection de titres joue à plein, certaines valeurs faisant l’objet de prises de bénéfices, d’autres étant redécouvertes ou un peu plus plébiscitées.

Alors que certains pays européens prennent de nouvelles mesures restrictives, les discours des dirigeants sont relativement confiants, preuve d’une grande résilience encore une fois, ce qui devrait soutenir les niveaux de valorisation actuels, malgré la forte hausse depuis 1 an, d’autant plus que les capitalisations sont petites :

Evolution des indices actions par taille de capitalisation depuis 1 an

Les petites et moyennes valeurs surperforment ainsi sur 1 an, 5 ans et 10 ans.

Evolution des indices actions français depuis 5 ans : les petites et moyennes valeurs ont repris le dessus

 

Une nette sur-performance des petites et moyennes valeurs sur 10 ans

En termes de valorisations, le document ci-dessous indique que les multiples de valorisations sont élevés et similaires pour les plus petites et les plus grandes capitalisations (ratios 2021). Cependant, le retour à la normale est maintenant plutôt prévu pour 2022 et le contexte actuel de rendement et d’afflux de liquidités dans le système financier est sans comparaison avec les 15 dernières années, justifiant des niveaux de valorisations artificiellement inflatés.

Source : Portzamparc le 12/4/21

Concernant l’évolution des encours des fonds liés à la collecte/décollecte, les données fournies par Portzamparc montrent une stabilité sur les dernières semaines après une reprise de la collecte en début d’année :

Revue des meilleurs fonds Small Caps à la fin du mois dernier

Source : Quantalys, reporting mensuel des sociétés de gestion (Cliquer pour agrandir)

Le contexte étant dressé, venons-en aux mouvements de nos fonds vedette à travers notre tableau synthétique.

De façon générale, nous remarquons :

  • La performance moyenne annuelle des fonds sur 5 ans converge, les fonds croissance étant rattrapés par les fonds faisant plus attention aux ratios de valorisation à court terme.
  • La performance moyenne des fonds de la sélection en 2021 (+9%) est en ligne avec celle des indices européens de petites et moyennes valeurs. A noter que ces fonds prennent rarement position sur les bio et medtech du fait du manque de chiffre d’affaires et de profits dégagés par ce type de société.
  • Mention spéciale au dernier entré dans la sélection, MCA Entreprendre, qui était début avril en hausse de plus de 20% sur 2021. Rappelons que ce fonds était très pondéré en Reworld Media (près de 10% du fonds), valeur qui gagne 50% depuis le début de l’année et que le fonds a fortement allégé au cours du mois de mars (7.2% du fonds à fin mars).
  • Technologies de l’information, Industries et Santé constituent les secteurs les mieux représentés dans les tous meilleurs fonds.
  • Les taux d’investissement, en légère baisse (à l’exception notable d’Echiquier Entrepreneurs, qui affiche sa confiance et s’expose davantage qu’historiquement), restent élevés.

De façon plus particulière, nous notons que :

  • Chez Nova Europe, on dresse un bilan positif de la saison des résultats, à l’image de El.En qui a bondit de 27%, et de Eckert & Ziegler (+19,7%), le spécialiste allemand des isotopes à destination du secteur médical, ou encore de Sword (+15,4%), l’ESN française qui a connu une croissance organique de 9% en 2020 et dont le carnet de commande lui assure 2 ans de visibilité et lui permet de viser plus de 12% de croissance en 2021. A contrario, la performance du fonds a été tempérée par les contributions négatives de titres tels que Esker (-3,8%). Le spécialiste français des logiciels de dématérialisation de documents voit son cours corriger alors même qu'il fait état de bons résultats 2020 avec une croissance des revenus de 8% et une marge opérationnelle de plus de 12%. La biotech allemande Morphosys (-13,0%) a en revanche clairement déçu, le cours du spécialiste suédois des équipements de sédation Sedana Medical (-9,8%) ne profite plus des besoins liés aux activités de réanimation, et enfin Vitrolife (-7,2%), spécialiste suédois des équipements pour les FIV souffre suite aux nouvelles mesures restrictives dans le cadre de la crise qui devrait encore retarder le retour des clients dans les cliniques. A noter enfin en mars l’entrée du fonds sur le français ID Logistics qui profite de l’essor du e-commerce et le renforcement de Carel, société italienne spécialiste des technologies de contrôle pour la réfrigération et la climatisation, ce groupe possédant un profil résilient.
  • L’équipe de Gay-Lussac Microcaps (ex-Raymond James Microcaps) a initié une ligne en Photocure, société norvégienne « spécialisée dans le diagnostic du cancer de la vessie qui touche 1 homme sur 27 dans le monde ce qui en fait le 6è plus répandu et l’un des plus coûteux. Photocure grâce à sa technologie utilisant la lumière bleue permet une détection plus précise et un meilleur suivi des patients. Cette technologie disrupte la détection par lumière blanche, la base installée du groupe est en forte croissance et devrait continuer à croitre notamment menée par les États-Unis et l’Europe dont le taux de pénétration de cette technologie ne  dépasse  pas  10%  contre  50%  dans  les  pays    Les fondamentaux du groupe sont très solides et malgré la bonne performance boursière, la valorisation demeure attractive. » Le fond a également renforcé sa ligne Pattern, le spécialiste du design de pièces de haute couture et des patrons pour les maisons de luxe. Pourquoi ? Car il « devrait bénéficier de la reprise des défilés. De plus, nous pensons que le groupe a encore un potentiel important d’amélioration de ses marges ».
  • Le fonds Pluvalca Initiatives PME a profité des bonnes publications de Reworld MediaBilendi et Delfingen mais souffert de deux publications décevantes :
    • Verimatrix, qui a publié un T4 « en dessous des attentes dans ce contexte d’attentisme des clients et dont le passage au SaaS pénalise plus qu’anticipéle rythme de croissance et de rentabilité à court terme ».
    • Ateme, qui « a surpris sur ses perspectives moyen terme, principalement sur le levier opérationnel qui apparaît limité pour les années à venir en raison du focus de la croissance sur les revenus récurrents et la poursuite des investissements en R&D pour capter le marché ».
    • Remarquons que le funds Amundi Europe Microcaps a également subi des déconvenues sur ces deux titres.  Pour revenir au fonds Pluvalca Initiatives PME, 3 investissements ont été initiées :
    • "Groupe Crit, qui devrait profiter de la reprise rapide de l’économie notamment à travers son exposition au marché Américain alors que le groupe a redimensionné ses coûts afin de faire face à la baisse d’activité ;
    • Metabolic Explorer, société historiquement de R&D spécialisée dans la chimie verte, qui entre désormais en phase de production industrielle ;
    • Gensight, dont nous avons participé à l’augmentation de capital dans le but d’accélérer la commercialisation en Europe et permettre une demande de mise sur le marché Américain. »
  • Chez Erasmus Small Cap Euro, on se félicite du repositionnement du fonds visant l’équilibre Croissance / Value. Cela a permis au fonds de faire aussi bien que son indice en mars (+5.3% pour le MSCI EMU Small). « Les meilleurs performances sont liées à des très belles publications : Accell Group (+29%), El.En (+27%) et Biosynex (+25%) »« Toutes les trois ont publié des chiffres meilleurs qu’attendu » observe le gérant. A l’inverse, des titres « Croissance » ont consolidé sans nouvelle fondamentalement inquiétante (Fabasoft -14%, Sesa -7% ou Kamux -7%). Côté mouvements, à noter des prises de bénéfices sur des titres au parcours exceptionnel, comme HellofreshCorbionMensch und MaschineStratec ou Nexus. En face, le fonds a entré Akwel« très bel équipementier automobile, qui allie qualité et valorisation attractive ». Le fonds a également participé à l’introduction de Friedrich Vorwerk« leader allemand des infrastructures d’énergie, qui va bénéficier à court terme de l’explosion des besoins des ‘autoroutes de l’électricité’ et à l’augmentation de capital de Grenergy Renovables« producteur d’électricité verte au programme de développement ambitieux ».

Pour terminer, voici quelques informations complémentaires sur la dizaine de fonds de petites valeurs sélectionnés.

Source : Quantalys, reporting mensuel des sociétés de gestion (Cliquer pour agrandir)

Retrouvez ici l'interview de notre gérant du mois, José Berros, d'Echiquiers Entrepreneur.

Les fonds ont été sélectionnés selon leur performance sur longue période (nous avons retenu une durée de 5 ans, durée généralement retenue pour l’investissement dans les fonds actions) et leur forte pondération en valeurs françaises capitalisant moins d’un milliard d’euros (minimum 20% du fonds).                                 

On y remarque que le style de gestion « croissance » ou « growth » domine largement la sélection et que le nombre de titres en portefeuille varie facilement du simple (40 valeurs) au double (80 valeurs).

GLOSSAIRE : LES STYLES DE GESTION :

  •  Le style de Gestion "Croissance" ou "Growth" privilégie les valeurs de croissance. Ces valeurs sont choisies pour leur fort potentiel de développement, en mettant au second plan leur valorisation boursière au regard du chiffre d’affaires et des résultats actuellement réalisés. Ces sociétés sont en effet souvent populaires et chères car leurs perspectives sont élevées et leur valorisation anticipe une poursuite de la croissance des bénéfices. Les plus belles valeurs de croissance sauront croitre par-delà les cycles et prendre régulièrement des parts de marché par croissance organique ou externe. Secteurs surreprésentés : la technologie, la santé. Ex. de valeur de croissance : EurofinsOrpéaEskerSolutions 30…Typiquement, leur PER dépasse les 20x
  • Le style de Gestion "Valeur" ou "Value" privilégie les valeurs décotées, mal valorisées, et souvent mal-aimées. Les gérants se focalisent alors sur les chiffres publiés, plus rassurants que des prévisionnels incertains par nature. Les valeurs de croissance sauront croitre par-delà les cycles et prendre des parts de marché par croissance organique ou externe. Secteurs surreprésentés : les valeurs cycliques, l’automobile, les bancaires, la construction. Ex. de valeur : QuadientHexaômPlastiques du Val-de-LoireALDNRJ Group… Typiquement, leur PER est inférieur à 10x.
  • Le style de Gestion "GARP" ou Growth At Reasonable Price ou Croissance à prix raisonnable, cherche à trouver un juste milieu entre les deux, à dénicher des valeurs de croissance certes, mais pas à n’importe quel prix. Ex. de valeur : AltenDelta PlusOeneoVétoquinol … Typiquement, leur PER se situe entre 10x et 20x.

Finissons par une citation de Warren Buffet : "Mieux vaut acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu’une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire."