Par Laetitia Volga
Les gains inscrits à la bourse de New York lundi soir et les rendements obligataires qui retombent vont aider les Bourses européennes à, elles aussi, se délester des inquiétudes sur la guerre en Israël. Les déclarations hier de deux membres de la Réserve fédérale font espérer que la banque centrale des Etats Unis ne relèvera plus ses taux d’intérêt dans le cycle en cours. Avec l’explosion des rendements souverains américains, propulsés à des niveaux que l’on n’avait pas vus depuis 2007, il pourrait s’avérer moins nécessaire à la Fed d'augmenter davantage ses taux, à leur plus haut depuis 22 ans. C’est ce qu’ont indiqué le vice-président de la Fed Philip Jefferson et la présidente de l’antenne de Dallas, Lorie Logan.
Les intervenants de la Fed « semblaient être sur la même longueur d'onde en notant que des rendements plus élevés et des conditions financières plus strictes auront un impact sur leur décision sur le taux des fonds fédéraux (…) Les anticipations du marché suggèrent que la Fed ne relèvera probablement pas ses taux cette année », a commenté Andrew Ticehurst, chez Nomura, ajoutant qu'il y a toujours un risque de dernière hausse « par sécurité ».
A New York, le Dow Jones et le S&P 500 ont clôturé en hausse de 0,6% tandis que le Nasdaq Composite a pris 0,4%. Le contrat future Cac 40 reprend 0,7%, ce qui permettrait à l’indice de réduire ses pertes (-1,13%) de la veille.