Paris: les gagnants et les perdants de 2016
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30/12/2016 | 18:09
Actualisé avec les cours à la clôture du 30 décembre
Paris - La Bourse de Paris a pris plus de 7% en 2016, soutenue par les secteurs bancaires et industriels, comme le montre l'évolution des valeurs réunies au sein de l'indice élargi SBF 120.
Point marquant de 2016, la forte rotation sectorielle qui s'est opérée sur les marchés à partir de l'été. Les titres bancaires, en fort repli en début d'année, ont rebondi à la faveur de la remontée des taux d'intérêts, tandis que les valeurs défensives (dont les immobilières), ont marqué le pas.
Le secteur des titres liés aux matières premières, en souffrance en début d'année sur fond de recul des cours de l'or noir, s'est finalement partiellement apprécié grâce au regain du prix du brut entamé après un premier accord des pays exportateurs fin septembre à Alger.
A l'inverse le secteur des télécoms a marqué le pas, les investisseurs étant déçus de l'échec des discussions sur une fusion entre Orange et Bouygues.
Les cinq plus fortes hausses de l'indice SBF 120 depuis douze mois (à la clôture au 30 décembre):
- ArcelorMittal (numéro un mondial de l'acier): +132,17% à 7,02 euros, après avoir été parmi les mauvais élèves de 2015, profitant d'un contexte amélioré.
- STMicroelectronics (fabricant franco-italien de semiconducteurs): +74,32% à 10,78 euros, dopé par des résultats bien accueillis par le marché et des acquisitions lui permettant de se renforcer dans des technologies de communication sans contact.
- Technip (parapétrolier): +48,27% à 67,81 euros, bénéficiant d'un projet de fusion avec l'américain FMC, entériné début décembre, qui doit déboucher sur la création d'un géant mondial du secteur, TechnipFMC.
- Nexans (fabricant de câbles): +46,02% à 49,21 euros, grâce à un renforcement de son carnet de commandes de grands projets.
- Arkema (groupe de chimie): +43,89% à 92,94 euros, soutenu notamment par une performance opérationnelle au 3e trimestre qui a dépassé les attentes du groupe.
Les cinq plus fortes baisses:
- CGG (services pétroliers): -67,55% à 13,71 euros, souffrant d'un marché pétrolier dégradé durant une bonne partie de l'année, qui pourrait le contraindre à augmenter de nouveau son capital.
- Ingenico (fabricant de terminaux de paiement): -34,88% à 75,87 euros, après des résultats inférieurs aux attentes au premier semestre.
- Genfit (société biopharmaceutique): -33,46% à 21,01 euros, malmené en Bourse à la suite de l'annonce d'une augmentation de capital pour financer une étude clinique, synonyme de dilution des parts des actionnaires existants.
- Eutelsat (opérateur européen de satellites): -33,35% à 18,40 euros alors que le secteur des satellites souffre au niveau mondial, notamment en raison du recul des contrats avec les gouvernements.
- Technicolor (spécialiste des technologies de l'image): -31,28% à 5,14 euros après des résultats jugés décevants par les investisseurs, l'entreprise souffrant d'une charge exceptionnelle liée à une plainte devant la justice américaine.
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