La valeur du jour en Europe CUREVAC : les variants jouent un mauvais tour au vaccin
Curevac chute de plus de 40% à 46,345 euros et est attendu en nette baisse à l'ouverture de Wall Street où la biotech allemande est cotée depuis la mi-août. Le groupe de Tübingen (Bade-Würtemberg) a douché les espoirs des investisseurs en annonçant hier soir les résultats très décevants d'une analyse intermédiaire d'un essai clinique à grande échelle sur son candidat vaccin contre le Covid-19. Il a atteint une efficacité préliminaire de 47%, quelle que soit la gravité de la maladie, et ne remplit donc pas les critères statistiques de succès.
“L'efficacité finale pourrait encore changer”, a prévenu le PDG du laboratoire Franz-Werner Haas, qui met en cause notamment les difficultés posées par l'apparition des variants du nouveau coronavirus.
Cette déconvenue risque de conduire l'Union européenne à dénoncer l'accord lui garantissant jusqu'à 405 millions de doses du vaccin.
Depuis plusieurs semaines, les experts du secteur s'interrogeaient sur le retard dans le développement du vaccin de Curevac. Il a fallu six mois de tests à la biotech pour dévoiler sa première analyse d'efficacité. En comparaison, Biontech et Moderna, avaient publié leurs premiers résultats d'efficacité au bout de trois mois et demi de tests thérapeutiques.
Cette lenteur de Curevac a suscité des doutes alors que groupe est l'un des rares à maîtriser, comme BioNtech et Moderna, la technologie de l'ARN messager.
Mais, face à la recrudescence de nouveaux variants depuis le début d'année, la firme n'a pas eu d'autres choix que d'intégrer cette variabilité à son étude avec le risque que la protection du futur vaccin soit bien moindre que ceux de la concurrence.
Curevac travaille actuellement en partenariat avec Glaxo-Smithkline à l'élaboration d'un vaccin anti-Covid de nouvelle génération (prenant en compte les variants) pour lequel les premières études cliniques pourraient démarrer au troisième trimestre.
“L'efficacité finale pourrait encore changer”, a prévenu le PDG du laboratoire Franz-Werner Haas, qui met en cause notamment les difficultés posées par l'apparition des variants du nouveau coronavirus.
Cette déconvenue risque de conduire l'Union européenne à dénoncer l'accord lui garantissant jusqu'à 405 millions de doses du vaccin.
Depuis plusieurs semaines, les experts du secteur s'interrogeaient sur le retard dans le développement du vaccin de Curevac. Il a fallu six mois de tests à la biotech pour dévoiler sa première analyse d'efficacité. En comparaison, Biontech et Moderna, avaient publié leurs premiers résultats d'efficacité au bout de trois mois et demi de tests thérapeutiques.
Cette lenteur de Curevac a suscité des doutes alors que groupe est l'un des rares à maîtriser, comme BioNtech et Moderna, la technologie de l'ARN messager.
Mais, face à la recrudescence de nouveaux variants depuis le début d'année, la firme n'a pas eu d'autres choix que d'intégrer cette variabilité à son étude avec le risque que la protection du futur vaccin soit bien moindre que ceux de la concurrence.
Curevac travaille actuellement en partenariat avec Glaxo-Smithkline à l'élaboration d'un vaccin anti-Covid de nouvelle génération (prenant en compte les variants) pour lequel les premières études cliniques pourraient démarrer au troisième trimestre.
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