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dimanche 5 avril 2015

Gagner a coup sûr

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HOLCIM

Holcim s'est intéressé à HeidelbergCement avant Lafarge-presse

Reuters le 
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ZURICH, 5 avril (Reuters) - Holcim HOLN.VX a étudié fin 2013 la possibilité d'une OPA sur l'allemand HeidelbergCement HEIG.DE avant d'opter pour son projet de fusion avec le français Lafarge LAFP.PA , rapporte dimanche le journal suisse SonntagsZeitung. Le président d'alors du cimentier suisse, Rold Soiron, a eu des contacts avec le principal actionnaire de HeidelbergCement, Ludwig Merckle, précise le journal dominical sur la foi de deux sources. "Juste avant ses discussions avec Lafarge, Soiron a discuté d'une fusion avec Heidelberg", a dit l'une d'elles. "Heidelberg a décliné la proposition faute de pouvoir obtenir une fusion entre égaux." Un porte-parole d'Holcim s'est refusé à tout commentaire et HeidelbergCement n'a pu être joint dans l'immédiat. Le projet de fusion entre Holcim et Lafarge, censé créer le numéro un mondial du ciment, a été annoncé en avril 2014 mais il a été plongé dans le doute ces dernières semaines, la partie suisse ayant contesté les termes du rapprochement. Holcim et Lafarge ont accepté de renégocier une nouvelle parité d'échange d'actions plus favorable pour la partie suisse mais certains investisseurs, dont le milliardaire russe Filaret Galtchev, deuxième actionnaire du groupe suisse avec 10,8% du capital, continuent de la contester. L'incertitude porte aussi sur le choix du directeur général du futur groupe LafargeHolcim, Bruno Lafont, le patron de Lafarge, ayant accepté sous la pression de renoncer à ce poste pour être finalement co-président non exécutif. Les actionnaires d'Holcim se prononceront sur le projet le 8 mai. Dans un entretien publié ce week-end par le journal Le Monde, Bruno Lafont assure que la fusion "n'est pas en danger." ID:nL6N0X108P

JOYEUSES PAQUES

vendredi 3 avril 2015

JOB

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USA EMPLOI AU PLUS BAS

USA-Les créations d'emploi au plus bas depuis 2013


03/04/2015 | 16:20

* Seulement 126.000 créations d'emploi en mars
* Taux de chômage inchangé
* Progression du salaire horaire moyen (Actualisé avec statistiques supplémentaires, contexte)
par Lucia Mutikani
Les créations d'emploi aux Etats-Unis sont tombées en mars à leur plus bas niveau depuis décembre 2013, ce qui renforce l'impression de fragilité de la reprise économique américaine dans un contexte marqué par la vigueur du dollar et pourrait inciter la Réserve fédérale à ne pas précipiter une hausse des taux d'intérêt.
Le nombre de créations d'emploi dans le secteur non-agricole s'est élevé à 126.000 le mois dernier, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.
C'est quasiment deux fois moins que ce qu'anticipaient les économistes (245.000). Cela met fin à 12 mois consécutifs de créations d'emploi supérieures à 200.000, la plus longue série depuis 1994.
Les chiffres de janvier et février ont en outre été révisés à la baisse, avec au total 69.000 emplois de moins créés au cours des deux premiers mois de l'année.
Les mauvaises conditions climatiques cet hiver, l'appréciation rapide du dollar, la faiblesse de la demande mondiale et un conflit social, désormais réglé, dans les ports de la côte Ouest se sont conjugués pour freiner la croissance aux Etats-Unis au cours du premier trimestre mais cet ensemble de facteurs était jusqu'à présent resté sans conséquence sur l'emploi.
"Il ne fait aucun doute que l'économie reflète les effets négatifs du raffermissement du dollar et de l'effondrement des cours du pétrole. Les bénéfices des entreprises sont sous pression et les embauches sont ajustées en conséquence", a expliqué Jim Baird, responsable de l'investissement chez Plante Moran Financial Advisors.
Les investisseurs n'ont pas pu réagir directement, les marchés étant fermés pour cause de vendredi saint pour les chrétiens, mais les futures sur indices ont reculé à la Bourse de New York, qui devrait donc ouvrir dans le rouge lundi.
La perspective d'un relèvement des taux de la Fed s'est éloignée aux yeux de certains, ce qui a fait reculer le dollar par rapport à l'euro, aux alentours de 1,10 dollar pour un euro , et a stimulé la demande pour les Treasuries.

SIGNES POSITIFS
Ce tableau nettement plus sombre que prévu de la situation de l'emploi aux Etats-Unis risque d'alimenter les craintes d'un ralentissement prolongé de l'activité.
La plus pessimiste des estimations de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur les trois premiers mois de 2015 n'est désormais que de 0,6% en rythme annualisé, mais ce ralentissement paraissait jusqu'à présent essentiellement momentané.
Le secteur manufacturier, sensible à la vigueur du dollar, a perdu 13.000 emplois le mois dernier, la plus forte baisse depuis juillet 2013. La construction a vu disparaître un millier d'emplois et le secteur minier, affecté par l'effondrement des cours du pétrole, 11.000. Au total, le secteur privé n'a créé que 129.000 emplois en mars après 264.000 en février.
"Je ne tire pas encore la sonnette d'alarme. Cela reste un chiffre de premier trimestre", a réagi Win Thin, responsable de la stratégie devises de Brown Brothers Harriman. "Nous n'avons pas encore une image nette de la situation économique. (Cela) viendra dans les prochains mois."
Le rapport mensuel du département du Travail recèle aussi quelques signes positifs.
Le taux de chômage s'est maintenu à un plus bas de six ans et demi, à 5,5%, en raison de sorties de la population active, tandis que le salaire horaire moyen a progressé de sept cents, soit une hausse de 2,1% sur un an.
Or, autant que l'emploi, l'évolution des salaires est un élément pris en compte par la Fed pour décider d'un relèvement des taux d'intérêt, maintenus quasiment à zéro depuis décembre 2008.
La Réserve fédérale a laissé entendre qu'elle allait resserrer sa politique monétaire dans le courant de l'année mais certains pensent qu'elle pourrait désormais attendre 2016.
"Les chiffres de l'emploi sont beaucoup plus faibles que ce que tout le monde avait anticipé. Ces chiffres donnent à penser que nous n'assisterons pas à une hausse des taux lors de la réunion de la Fed en juin et que le début de la normalisation de la politique monétaire interviendra plus tard dans l'année", a dit Jim Kochan, de Wells Fargo Funds Management.
"Il y a encore une probabilité que cela arrive en juin mais j'en suis nettement moins convaincu aujourd'hui qu'hier. Nous aurons encore beaucoup de statistiques économiques d'ici juin, donc il peut encore se passer beaucoup de choses."

LA GRECE

La réaction de l'euro reste difficile à prévoir
Les options de change indexées à l'euro indiquent que la volatilité anticipée sur une semaine est proche d'un plus haut pluriannuel, et le risque sur la devise européenne s'oriente vers le bas à l'approche des dates indiquées ci-dessus. Néanmoins, une bonne partie de la menace d'un défaut de la Grèce serait déjà intégrée dans le taux de change de l'euro. Autrement dit, des pertes supplémentaires de la monnaie unique ne sont pas assurées.
Pour les traders, le risque de liquidité sur les marchés ne doit pas être sous-estimé. Les banques pourraient choisir de prendre moins de risque sur l'euro avant les dates butoirs en Grèce, ce qui entraînerait un élargissement des spreads. Cette réduction de liquidités sur le marché présenterait les conditions idéales pour un fort mouvement (hausse ou baisse) de l'euro suite à des annonces majeures. De ce fait, nous recommandons aux traders de limiter leur exposition sur l'euro afin de ne pas être trop exposé aux mouvements brusques sur la devise dans les jours qui viennent.

BONJOUR..VENDREDI SAINT

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