CAC40 : montagnes russes après NFP US et flash krach Livre/$.
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07/10/2016 | 15:24
Les places européens tanguent depuis 14H30 mais dans d'étroites limites puisque le CAC40 par exemple a fluctué entre -0,4% puis l'équilibre puis de nouveau -0,4% puis l'équilibre, puis -0,25% à 16H.
Le 'NFP' (rapport mensuel sur l'emploi US) s'avère une nouvelle fois décevant avec 156.000 emplois crées contre 175.000 anticipés.
Le score de juillet a également été revu à la baisse de -23.000 à 252.000, celui du mois d'août rehaussé de +10% à 167.000... mais globalement, les créations d'emplois sont sur la pente descendante depuis juillet et le taux de chômage remonte à 5% contre +4,9%.
Ces chiffres médiocres n'empêche pas Loretta Mester (FED de Cleveland) de considérer que les USA restent proches du plein emploi et qu'une hausse de taux se justifie.
La hausse de 0,1 des heures travaillées (à 34,4) puis surtout des salaires horaires en hausse de +2,4 vers +2.6% en rythme annuel accréditent un scénario plus inflationniste.
Mais si le 'NFP' tombe finalement un peu à plat (la montagne accouche d'une souris), les opérateurs n'ont pas fini de s'interroger sur les causes du 'flash crash' sur la livre sterling vers minuit sur les marchés asiatiques (en préouverture à cette heure là).
La chute de -6,5% de la Livre en 2 minutes (entre 1,263 et 1,179$) a été rapidement corrigée (en 1 heure pour remonter vers 1,22$, la nuit pour renouer avec 1,24$).
La chute de la £ dope la Bourse de Londres qui effectue un 'cavalier seul' à la hausse (+1%) alors que Francfort cède -0,4% et Madrid -1,2%.
Certains commentateurs expliquent le 'flash krach' par la perspective de plus en plus palpable d'un 'hard Brexit', Société Générale évoque des éléments purement techniques.
'Les algorithmes et la liquidité sont tenus responsables' commente-t-on à la banque française, ajoutant que 'la possibilité de mouvements erratiques n'est pas écartée'.
Cette confusion vient renforcer les inquiétudes des opérateurs à quelques heures de la publication du très attendu rapport américain sur l'emploi de septembre, pour lequel le consensus tourne autour de 175.000 créations de postes.
La tendance est toutefois soutenue par la bonne orientation des valeurs pétrolières sur fond de remontée confirmée des cours du brut. Vallourec gagne 2,5%, suivi par Technip (+2%) et CGG (+1,9%)... mais de lourds dégagements pèsent sur Peugeot (-4,4%) Nokia (-2,6%) et Sodexo (-2,1%).
Le 'NFP' (rapport mensuel sur l'emploi US) s'avère une nouvelle fois décevant avec 156.000 emplois crées contre 175.000 anticipés.
Le score de juillet a également été revu à la baisse de -23.000 à 252.000, celui du mois d'août rehaussé de +10% à 167.000... mais globalement, les créations d'emplois sont sur la pente descendante depuis juillet et le taux de chômage remonte à 5% contre +4,9%.
Ces chiffres médiocres n'empêche pas Loretta Mester (FED de Cleveland) de considérer que les USA restent proches du plein emploi et qu'une hausse de taux se justifie.
La hausse de 0,1 des heures travaillées (à 34,4) puis surtout des salaires horaires en hausse de +2,4 vers +2.6% en rythme annuel accréditent un scénario plus inflationniste.
Mais si le 'NFP' tombe finalement un peu à plat (la montagne accouche d'une souris), les opérateurs n'ont pas fini de s'interroger sur les causes du 'flash crash' sur la livre sterling vers minuit sur les marchés asiatiques (en préouverture à cette heure là).
La chute de -6,5% de la Livre en 2 minutes (entre 1,263 et 1,179$) a été rapidement corrigée (en 1 heure pour remonter vers 1,22$, la nuit pour renouer avec 1,24$).
La chute de la £ dope la Bourse de Londres qui effectue un 'cavalier seul' à la hausse (+1%) alors que Francfort cède -0,4% et Madrid -1,2%.
Certains commentateurs expliquent le 'flash krach' par la perspective de plus en plus palpable d'un 'hard Brexit', Société Générale évoque des éléments purement techniques.
'Les algorithmes et la liquidité sont tenus responsables' commente-t-on à la banque française, ajoutant que 'la possibilité de mouvements erratiques n'est pas écartée'.
Cette confusion vient renforcer les inquiétudes des opérateurs à quelques heures de la publication du très attendu rapport américain sur l'emploi de septembre, pour lequel le consensus tourne autour de 175.000 créations de postes.
La tendance est toutefois soutenue par la bonne orientation des valeurs pétrolières sur fond de remontée confirmée des cours du brut. Vallourec gagne 2,5%, suivi par Technip (+2%) et CGG (+1,9%)... mais de lourds dégagements pèsent sur Peugeot (-4,4%) Nokia (-2,6%) et Sodexo (-2,1%).