Articles les plus consultés

vendredi 9 octobre 2020

FUELCELL ENERGY

 

10,00 €
02.11.19
Deine Einschätzung

Valeurs de l'énergie

 L'Europe boursière dans le vert avec les valeurs de l'énergie

ActionsIl y a 36 minutes (09/10/2020 10:35)
 
© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES ENHAUSSE EN DÉBUT DE SÉANCE© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES ENHAUSSE EN DÉBUT DE SÉANCE

par Blandine Henault

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent dans le vert vendredi dans la matinée, soutenues par la progression des valeurs de l'énergie dans la foulée du rebond technique du secteur la veille à Wall Street.

Les espoirs sur l'adoption prochaine d'un plan de relance à l'économie aux Etats-Unis continuent par ailleurs de dicter la tendance, avec des futures sur les indices américains en hausse.

En Europe, l'indice parisien CAC 40 gagne 0,44% à 4.933,4 points vers 08h00 GMT. A Londres, le FTSE avance de 0,42% tandis qu'à Francfort, le Dax, moins orienté sur les valeurs de l'énergie, grappille 0,07%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 0,21%, le FTSEurofirst 300 prend 0,35% et le Stoxx 600 s'adjuge 0,34%.

VALEURS

Parmi les plus fortes hausses en Europe, le secteur des ressources de base gagne 0,93% et celui du pétrole et gaz avance de 1,04%.

A Paris, Engie (PA:ENGIE) (+1,48%) et Total (PA:TOTF) (+1,52%) figurent dans le haut du tableau du CAC 40, tandis qu' Eramet (PA:ERMT) caracole en tête du SBF 120, avec un gain de 6,26%.

Le secteur de la distribution (+0,72%) profite pour sa part du bond de 13,51% du joaillier danois Pandora après la révision à la hausse de son objectif de bénéfice opérationnel annuel.

Le groupe de prêt-à-porter allemand Zalando (+4,29%) est aussi recherché après le relèvement de sa prévision annuelle de bénéfice d'exploitation à l'issue d'un solide troisième trimestre.

EN ASIE

La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 0,12% mais n'en a pas moins signé sa meilleure semaine depuis celle au 14 août avec un gain hebdomadaire de 2,5%.

Les Bourses de Chine continentale ont pour leur part évolué en forte hausse après avoir été fermées pendant une longue semaine pour la fête nationale, encouragées par la publication d'un indice PMI Caixin/Markit à 54,8 en septembre, soit son plus haut niveau depuis juin.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a avancé de 1,68% et le CSI 300 des grandes capitalisations a pris 2,04%.

A WALL STREET

Les futures sur les indices américains signalent pour l'heure une hausse de 0,3% à 0,4% à l'ouverture après la progression déjà observée jeudi.

L'indice Dow Jones a gagné 0,43% à 28.425,51 points. Le S&P-500 a pris 0,80%, à 3.446,85 points et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,50% à 11.420,98 points.

Le secteur de l'énergie (+3,8%) a signé la plus forte hausse sectorielle dans la foulée de la progression des cours du brut.

CHANGES

Les espoirs sur un prochain plan de relance aux Etats-Unis provoquent des dégagements sur le dollar, qui recule de 0,15% face à un panier de devises de référence.

L'euro en profite pour gagner 0,1%, à 1,1786 dollar.

De son côté, le yuan chinois onshore a grimpé à un plus haut de 17 mois sur fond de rattrapage après la semaine fériée et d'espoirs sur une victoire du démocrate Joe Biden à la prochaine élection présidentielle américaine qui pourrait déboucher sur un apaisement des relations commerciales et diplomatiques entre Washington et Pékin.

TAUX

Le calme plat règne sur le marché obligataire, où le rendement des Treasuries à dix ans est stable, autour de 0,7687%.

Son équivalent allemand est tout aussi inchangé, à -0,535%.

PÉTROLE

Après une brève pause, les cours du pétrole repartent de l'avant, toujours soutenus par un mouvement de grève dans le secteur pétrolier en Norvège qui pourrait conduire à une baisse de 25% de la production du pays.

Le baril de Brent de la mer du Nord avance de 0,37% à 43,49 dollars et celui du brut léger américain progresse dans les mêmes proportions, à 41,34 dollars.

Les deux références sont en passe d'afficher une progression de l'ordre de 10% sur la semaine, ce qui serait leur première hausse hebdomadaire en trois semaines.

MÉTAUX

Le cours du cuivre à Londres se dirige vers sa plus forte progression hebdomadaire en trois mois, grâce aux espoirs de plan de relance aux Etats-Unis et aux perturbations dans la production engendrées par un mouvement de grève dans une mine chilienne.

Le contrat à échéance trois mois du cuivre sur le London Metal Exchange progresse de 1% à 6,752 dollars la tonne.

Les autres métaux, comme le nickel ou le zinc, sont eux aussi orientés en hausse.

(Édité par Patrick Vignal)

En direct

 

EN DIRECT DES MARCHES : Euronext, Mediawan, Engie, ADP, Orange, AMD / Xilinx, IBM, Zalando

share with twittershare with LinkedInshare with facebook
 
09/10/2020 | 08:35

Les opérations financières animent la fin de semaine sur les marchés, avec le rachat de la Bourse de Milan au LSE par Euronext, et les rumeurs d'acquisition de Xilinx par AMD. Côté résultats, Zalando, Novo Nordisk et Pandora feront mieux que prévu cette année. En France, le gouvernement ne devrait pas toucher à ses parts dans ADP et Engie avant la fin du quinquennat actuel.

En France

Pas de privatisations en vue en 2021. Le ministre de l'économie français, Bruno Le Maire, a estimé dans les colonnes du Figaro que la privatisation de Groupe ADP et la cession des parts de l'État dans Engie n'auront probablement pas lieu d'ici la fin du quinquennat. "L'État a pleinement vocation à être actionnaire dans des entreprises stratégiques: la défense, le transport, le nucléaire", a-t-il notamment déclaré, ce qui rend ne clôt pas la polémique sur le projet de privatisation d'ADP, sauf à considérer que les infrastructures de transport ne constituent pas du transport. L'interview est disponible ici.

Promotions chez L'Oréal. Antoine Vanlaeys nommé directeur général des opérations de L'Oréal. Il prend la place de Barbara Lavernos, nommée directrice générale en charge de la Recherche, de l’Innovation et des Technologies.

Nokia passe à l'orange. Orange Belgium et Proximus vont remplacer les équipements Huawei par Nokia en Belgique et au Luxembourg. La filiale d'Orange est restée très factuelle, sans évidemment entrer dans des considérations politiques : "Nokia a été sélectionné au terme d'un processus comparatif approfondi, fondé sur des critères technologiques, opérationnels et financiers".

Euronext rachète la Bourse de Milan. Le London Stock Exchange a signé un accord de cession de Borsa Italiana à Euronext pour 4,325 Mds€. L'opération est réalisée sur la base d'un multiple d'Ebitda de 16,7 fois. Elle devrait être bouclée au cours du 1er semestre 2021. Le LSE pourra de son côté finaliser l'acquisition de Refinitiv. Euronext récupère ainsi un important actif, qui comprend non seulement la place de Milan mais aussi plusieurs plateformes européennes clefs au-delà du domaine des actions.

Pas suffisant pour un retrait. Le consortium BidCo Breteuil réunit 85,23% du capital et réussit son OPA amicale à 12 EUR sur Mediawan mais n'emporte pas le nombre de titres nécessaires à un retrait de la cote, avant la réouverture de l'offre. Celle-ci est prévue du 9 au 22 octobre dans les mêmes conditions que l'offre initiale.

En bref

  • Faurecia et Gaussin signent un partenariat pour équiper des véhicules Gaussin dédiés à la logistique et à la manutention portuaire de systèmes de stockage à hydrogène.
  • Carbios rachète la participation de 18% de Limagrain dans Carbiolice en numéraire et en actions et confirme sa visibilité financière jusque fin 2022.
  • Groupe Tera satisfait de sa coopération avec Valeo.
  • Winfarm va entrer sur Euronext Growth à Paris.
  • EnensysOsmozisSafe OrthopaedicsStentys et Medicrea ont publié leurs comptes

jeudi 8 octobre 2020

BRENT/WTI

 5 facteurs clés qui pourrait indiquer la direction future du pétrole

Par Investing.com (Ellen R. Wald, Ph.D.)Matières premièresIl y a 2 heures (08/10/2020 15:09) 
 

Au début de la semaine, les prix du Brent et du WTI ont baissé, mais ils se sont redressés depuis.

Depuis juin, les deux indices de référence sont restés dans une fourchette étroite - autour de 40 dollars par baril - tout en oscillant parfois à 5 % au-dessus ou au-dessous, puis se sont stabilisés. Il semble que les deux indices de référence aient été maintenus au niveau de 40 dollars.

Pétrole Hebdo
Pétrole Hebdo

Y a-t-il des indicateurs qui montrent que le pétrole est sur le point de s’extraire de cette fourchette de quatre mois ? Voici cinq facteurs clés que les opérateurs doivent surveiller cette semaine, la semaine prochaine et à l'avenir.

1. Stimulation économique aux États-Unis

La perspective d'un nouveau plan de relance américain a attiré l'attention des marchés financiers depuis des semaines. Les démocrates et les républicains n'ayant guère avancé vers un accord, le président Donald Trump a déclaré mardi par tweet qu'il avait demandé aux négociateurs d'interrompre les discussions sur un nouvel accord de relance jusqu'après les élections.

La perception est qu'un plan de relance aidera l'économie, mais le potentiel pour qu'il anime la demande de pétrole est en fait assez minime. Même un plan de sauvetage pour l'industrie aérienne ne devrait pas faire augmenter la consommation de carburant des avions, car les gens ont toujours peur de voyager. En raison du blocage lié au coronavirus, les possibilités de loisirs et de divertissement sont limitées et les voyages pour le travail restent restreints.

Le président se dit ouvert à la négociation d'une législation de relance au coup par coup (par opposition à une législation globale), si bien que les marchés boursiers ont retrouvé un certain optimisme mercredi. Néanmoins, les traders de pétrole ne devraient pas compter sur les fonds de relance pour relancer la demande de pétrole.

Les traders doivent faire attention à ne pas supposer que la relance économique entraînera une augmentation de la demande de pétrole.

2. L'ouragan Delta

La tempête s'est légèrement affaiblie en passant au-dessus de la péninsule du Yucatan au Mexique, mais elle devrait se renforcer à l'approche des côtes de la Louisiane. Il est possible que l'ouragan touche terre vendredi dans la même région où se trouvent de nombreuses raffineries de pétrole le long de la côte du Texas et de la Louisiane que celle qui a été touchée par l'ouragan Laura à la fin du mois d'août.

Phillips 66 (NYSE:PSX) a retardé le redémarrage de sa raffinerie de Lake Charles, en Louisiane, en raison de l'ouragan Delta. La raffinerie, qui traite 260 000 bpj de pétrole, était fermée avant l'ouragan Laura et n'a pas encore redémarré en raison des dégâts causés par l'ouragan. Cela ne fait que légèrement baisser la demande de pétrole aux États-Unis.

Les compagnies pétrolières ont commencé à évacuer les plateformes pétrolières offshore et à déplacer les plateformes dynamiques hors de la trajectoire de l'ouragan en début de semaine. Selon le Bureau of Safety and Environmental Enforcement (BSEE), environ 80,5% de la production de pétrole dans le Golfe du Mexique - près de 1,5 million de pb - était déjà hors service mercredi. Les opérateurs devraient s'attendre à ce que ces fermetures se reflètent dans les chiffres de production de l'EIA de la semaine prochaine et peut-être aussi de la semaine suivante, en fonction de la trajectoire et de la gravité de l'ouragan.

3. Les travailleurs pétroliers norvégiens en grève

Les travailleurs en grève ont forcé la fermeture de six des champs pétroliers et gaziers de Norvège car ils exigent des salaires plus élevés. Environ 8 % de la production totale de pétrole du pays - soit 330 000 milliards de livres sterling - est actuellement touchée.

La grève a duré plus longtemps que prévu, et les autorités disent qu'"il n'y a pas de solution en vue". Bien que nous ne sachions pas quand la grève prendra fin, nous pouvons nous attendre à ce que l'approvisionnement reprenne dès qu'elle sera terminée.

4. Reprise de la production et des exportations libyennes

Le pétrole libyen fait enfin son retour sur le marché après que des troubles civils ont totalement fermé les puits de pétrole et les ports, à partir de janvier 2020. La production a atteint 300 000 bpj cette semaine, compensant ainsi la baisse de l'offre des travailleurs norvégiens en grève.

Cependant, les traders ne doivent pas s'attendre à ce que la production de pétrole libyenne atteigne sa pleine capacité pour l'instant, car la compagnie pétrolière nationale exige que tous les "rebelles" soient retirés des locaux de certains champs avant que la production ne puisse reprendre dans ces endroits. Néanmoins, les exportations ont déjà repris. Un supertanker affrété par Royal Dutch Shell (AS:RDSa) devait charger du pétrole depuis un port libyen le 3 octobre.

L'OPEP avait bénéficié de l'interruption de la production pétrolière libyenne, et maintenant la production pétrolière libyenne est un problème auquel l'OPEP devra s'attaquer. Cependant, la production pétrolière libyenne n'apparaîtra pas dans les chiffres de conformité de septembre que le JMMC examinera la semaine prochaine, mais la Libye devrait entrer en jeu lorsque l'OPEP examinera ses données de conformité d'octobre.

5. OPEC+ Drama Brewing ?

L'OPEP et l'OPEP+ tiendront leurs prochaines réunions ministérielles les 30 novembre et 1er décembre. Il est possible que le groupe élargi soit confronté à une désunion croissante de la part des pays non membres de l'OPEP.

En mars dernier, la Russie a refusé d'accepter la réduction souhaitée par l'Arabie Saoudite, ce qui a entraîné une réaction saoudienne et, finalement, une période de prix du pétrole très bas. Aujourd'hui, la dissidence vient du Soudan du Sud, qui dit vouloir renégocier son quota OPEP+.

Ce pays africain ne produisait que 140 000 bpj lorsqu'il a rejoint l'accord OPEP+ en 2016, mais il veut à terme augmenter sa production à 350 000 bpj. Il a surproduit son quota de 46 000 bpj en moyenne entre mai et août.

En règle générale, les petits pays producteurs sont désavantagés au sein de l'OPEP car les grands producteurs ont plus de pouvoir. Le Sud-Soudan n'est pas assez grand ni assez puissant pour faire tomber l'accord dans son ensemble.

L'OPEP+ fera pression sur le pays africain pour qu'il réduise sa production excédentaire de 46 000 bpj et ne soutiendra pas les objectifs du Sud-Soudan visant à augmenter encore sa production. Le Sud-Soudan devra choisir entre rester dans le cartel et ce que ses dirigeants estiment être le mieux pour l'économie et l'industrie pétrolière du pays.

Bien entendu, le Sud-Soudan peut simplement quitter le groupe. Mais il se peut qu'il cherche en fait autre chose qu'une augmentation de la production.

Par exemple, le pays peut rechercher des financements et/ou des compétences auprès d'autres membres du groupe pour l'aider à relancer son industrie pétrolière et à atteindre une production plus élevée dans les années à venir. Si c'est le cas, le Sud-Soudan pourrait chercher à utiliser ses 46 000 bpj de surproduction pour négocier avec les acteurs de l'OPEP+ qui se soucient de la conformité totale pour de futurs bénéfices.

Les traders ne doivent donc pas considérer cette nouvelle comme un signe de difficultés pour l'accord OPEP+. Néanmoins, ils devraient garder un œil sur la situation au cours des deux prochains mois.