Articles les plus consultés

samedi 10 octobre 2020

BEYOND MEAT

 Le Pour et le Contre : Le cas de Beyond Meat

ActionsIl y a 9 minutes (10/10/2020 17:14)
 
©  Reuters © Reuters

Par Liz Moyer et Christiana Sciaudone

Investing.com -- Beyond Meat Inc (NASDAQ:BYND) a connu une croissance fulgurante grâce à l'adoption de plus en plus large de produits de type "viande" à base de plantes.

Ils sont loin des anciens produits végétaux immangeables. Beyond et ses concurrents attirent l'attention des jeunes consommateurs et font face à la concurrence des géants établis de l'industrie alimentaire.

Mais les actions se négocient sur de très hauts niveaux, ce qui amène beaucoup à se demander si Beyond peut maintenir la tendance.

Liz Moyer, de Investing.com, défend le point de vue de Beyond Meat (sans jeu de mots), tandis que Christiana Sciaudone écrit que cela ne peut pas durer éternellement. C'est le Point/Contrepoint.

Thèse haussière

Si les adolescents aiment ça, ça doit être bien, non ?

Les recherches de Piper (NYSE:PIPR) ont montré que les jeunes étaient de plus en plus favorables aux produits alimentaires à base de plantes, ce qui a incité les analystes de l'entreprise à relever leur objectif de prix sur Beyond Meat en début de semaine.

Le fabricant de boulettes de viande sans viande, de viande hachée conditionnée et de saucisses a progressé de 157 % cette année et se situe bien au-dessus de son prix d'introduction en bourse de mai 2019, qui est de 25 dollars. Les analystes s'attendent à ce que Beyond enregistre un bénéfice de 6 cents par action pour l'année 2020, contre une perte de 29 cents par action l'année dernière, et à ce qu'elle réalise un bénéfice de 52 cents par action en 2021, selon Zacks.

Les recettes nettes du deuxième trimestre ont augmenté de 69 % par rapport à l'année dernière. Pour répondre à la crise de Covid-19, Beyond a reconditionné ses produits commerciaux pour la vente aux consommateurs au cours du trimestre, ce qui a entraîné des coûts qui ont fait passer le résultat net à une perte de 10 millions de dollars pour la période.

La société a souligné qu'elle a continué à introduire de nouveaux produits pendant la crise, notamment son emballage économique appelé Cookout Classic, qui a réduit les coûts.

"Bien que le Cookout Classic n'ait atteint les magasins que dans les deux dernières semaines du deuxième trimestre, il a représenté 16 points de la croissance en volume d'une année sur l'autre de notre activité de détail aux États-Unis", a déclaré la société. "Nous nous réjouissons de continuer à servir nos consommateurs et nos clients, car nous espérons tous une résolution de la pandémie COVID-19".

La viande sans viande est devenue une industrie importante, dont les ventes devraient augmenter de 15 % par an au cours des prochaines années pour atteindre 27 milliards de dollars en 2025. Elle a attiré la concurrence de nouveaux venus comme Impossible Burger et de géants de l'alimentation établis comme Tyson, les consommateurs adoptant un mode de vie plus sain.

Piper a récemment interrogé des adolescents sur la viande d'origine végétale afin d'évaluer les préférences des consommateurs. Parmi les personnes interrogées, 47 % ont déclaré qu'elles en consommaient déjà ou qu'elles étaient ouvertes à la consommation de viande d'origine végétale. La société de recherche a également constaté que l'intérêt pour la viande végétale augmente chez les jeunes, ce qui indique une grande base de croissance potentielle future, à mesure que les adolescents vieillissent et fondent leur propre foyer.

Les burgers de Beyond sont censés ressembler, et satisfaire les appétits comme un burger de bœuf traditionnel. L'entreprise affirme que sa viande sans viande est fabriquée à partir d'ingrédients simples et végétaux, sans OGM, soja ou gluten.

Elle a depuis étendu ses activités aux boulettes de viande et aux saucisses de petit déjeuner, qui sont vendues dans les épiceries à travers les États-Unis, notamment chez Kroger (NYSE:KR), Albertsons, Sprouts, Harris Teeter, Wegmans et Whole Foods. Et elle est sur le point de commencer sa production en Chine à la fin de l'année.

L'entreprise a également étendu ses relations avec Walmart (NYSE:WMT), triplant le nombre de points de vente de Beyond Burger, qui passe de 800 à plus de 2 400. Beyond affirme que ses produits sont disponibles dans 112 000 magasins répartis dans 85 pays.

Thèse baissière

Beyond Meat se négocie à un prix très élevé. La valorisation est au-delà de la raison, même si l'on aime beaucoup la viande d'origine végétale.

Les actions ont grimpé cette année, et les cours atteignent un sommet à chaque fois que la société publie un communiqué de presse, même s'il s'agit d'une vieille nouvelle.

L'entreprise fait à peine des bénéfices. Depuis qu'elle est entrée en bourse en mai 2019, elle n'a déclaré que deux trimestres de bénéfices réels par action, soit 3 et 6 cents. Pour le deuxième trimestre, les données les plus récentes disponibles, Beyond Meat a fait état d'une perte par action de 16 cents, soit 8 fois moins que ce que les analystes avaient prévu. Il est vrai qu'elle a battu les attentes en termes de ventes, mais elle a encaissé un grand total de 113,34 millions de dollars pour les trois mois.

L'entreprise est évaluée à 7,81 milliards de dollars.

Et ne me croyez pas sur parole. Regardez les analystes qui couvrent Beyond Meat. On dénombre deux notations d'achat, sept neutres et six de vente.

Alors, quel est leur problème avec Beyond Meat ?

En août, Goldman Sachs Group Inc (NYSE:GS) a réitéré sa note de vente. Ce même mois, Jefferies Financial Group Inc (NYSE:JEF) a maintenu sa note neutre, tout en augmentant son objectif de prix, en raison de la valorisation, selon StreetInsider. En septembre, JPMorgan Chase & Co (NYSE:JPM) a déclassé le titre de neutre à sous-pondéré, citant la présence croissante du concurrent Impossible Foods dans les rayons.

"Nous pensons que le titre est en avance sur lui-même", a déclaré Ken Goldman, analyste de JPMorgan, selon StreetInsider. Les actions ont augmenté de 30 % depuis la publication de ce rapport. Imaginez ce que Goldman pense maintenant.

Pour en revenir à la magie des communiqués de presse, chaque fois que quelque chose est publié, il est presque garanti que l'action augmentera, quel qu'en soit le contenu.

Prenons l'exemple récent de l'annonce faite le 29 septembre que Beyond procédait à une expansion majeure avec Walmart (NYSE:WMT), les produits étant proposés dans plus de 2 400 points de vente contre 800 auparavant. Le PDG, fondateur et président, Ethan Brown, avait laissé échapper la nouvelle lors de l'annonce des résultats du 4 août. Peu importe. Ce communiqué de presse a fait bondir les actions de 14% le jour de sa publication, près de deux mois plus tard. Sur les anciennes nouvelles. Il y a quelque chose qui ne sent pas bon ici.

LONDRES prêt?

 

Londres prêt à explorer toutes les pistes pour aboutir à un accord, dit Johnson à Macron

share with twittershare with LinkedInshare with facebook
 
10/10/2020 | 16:13

LONDRES, 10 octobre (Reuters) - Le Royaume-Uni explorera toutes les pistes possibles pour aboutir à un accord commercial avec l'Union européenne, mais des progrès doivent être accomplis dans les prochains jours pour régler les différends, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Boris Johnson au président français Emmanuel Macron.

"(Boris Johnson) a confirmé l'engagement du Royaume-Uni à explorer toutes les voies pour parvenir à un accord", ont déclaré les services du Premier ministre, dans un compte-rendu de cet appel.

"Le Premier ministre a souligné que des progrès doivent être réalisés dans les prochains jours pour combler les écarts importants, notamment dans les domaines de la pêche et de l'égalité des chances, grâce au processus de discussions intensives entre les négociateurs en chef."

Les deux parties ne disposent théoriquement plus de quelques jours pour s'entendre, la date du 15 octobre - jeudi prochain -ayant été fixée pour parvenir à un accord sur la relation future entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.

Les deux négociateurs en chef, Michel Barnier pour l'UE et David Frost pour le Royaume-Uni, ont indiqué vendredi avoir progressé en vue d'un accord tout en soulignant qu'il fallait encore combler d'importantes divergences sur les questions liées aux droits de pêche, à la mise en place de règles du jeu équitable en matière de concurrence et à la gouvernance.

Selon ses services, Boris Johnson a indiqué à Emmanuel Macron qu'il souhaitait un accord, mais pas à n'importe quel prix.

Londres et les Européens ont officiellement divorcé le 31 janvier dernier mais sont alors entrés dans une période de transition, le temps de trouver un terrain d'entente sur leurs futures relations, notamment commerciales. Cette période s'achèvera le 31 décembre. Passée cette date, faute d'accord, ce sera un divorce "sec", le "saut de la falaise" que redoutent notamment les milieux d'affaires. (Alistair Smout, version française Jean-Michel Bélot)

vendredi 9 octobre 2020

YAMANA GOLD..............

 

Deine Einschätzung

FUELCELL ENERGY

 

10,00 €
02.11.19
Deine Einschätzung

Valeurs de l'énergie

 L'Europe boursière dans le vert avec les valeurs de l'énergie

ActionsIl y a 36 minutes (09/10/2020 10:35)
 
© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES ENHAUSSE EN DÉBUT DE SÉANCE© Reuters. LES BOURSES EUROPÉENNES ENHAUSSE EN DÉBUT DE SÉANCE

par Blandine Henault

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent dans le vert vendredi dans la matinée, soutenues par la progression des valeurs de l'énergie dans la foulée du rebond technique du secteur la veille à Wall Street.

Les espoirs sur l'adoption prochaine d'un plan de relance à l'économie aux Etats-Unis continuent par ailleurs de dicter la tendance, avec des futures sur les indices américains en hausse.

En Europe, l'indice parisien CAC 40 gagne 0,44% à 4.933,4 points vers 08h00 GMT. A Londres, le FTSE avance de 0,42% tandis qu'à Francfort, le Dax, moins orienté sur les valeurs de l'énergie, grappille 0,07%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 0,21%, le FTSEurofirst 300 prend 0,35% et le Stoxx 600 s'adjuge 0,34%.

VALEURS

Parmi les plus fortes hausses en Europe, le secteur des ressources de base gagne 0,93% et celui du pétrole et gaz avance de 1,04%.

A Paris, Engie (PA:ENGIE) (+1,48%) et Total (PA:TOTF) (+1,52%) figurent dans le haut du tableau du CAC 40, tandis qu' Eramet (PA:ERMT) caracole en tête du SBF 120, avec un gain de 6,26%.

Le secteur de la distribution (+0,72%) profite pour sa part du bond de 13,51% du joaillier danois Pandora après la révision à la hausse de son objectif de bénéfice opérationnel annuel.

Le groupe de prêt-à-porter allemand Zalando (+4,29%) est aussi recherché après le relèvement de sa prévision annuelle de bénéfice d'exploitation à l'issue d'un solide troisième trimestre.

EN ASIE

La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 0,12% mais n'en a pas moins signé sa meilleure semaine depuis celle au 14 août avec un gain hebdomadaire de 2,5%.

Les Bourses de Chine continentale ont pour leur part évolué en forte hausse après avoir été fermées pendant une longue semaine pour la fête nationale, encouragées par la publication d'un indice PMI Caixin/Markit à 54,8 en septembre, soit son plus haut niveau depuis juin.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a avancé de 1,68% et le CSI 300 des grandes capitalisations a pris 2,04%.

A WALL STREET

Les futures sur les indices américains signalent pour l'heure une hausse de 0,3% à 0,4% à l'ouverture après la progression déjà observée jeudi.

L'indice Dow Jones a gagné 0,43% à 28.425,51 points. Le S&P-500 a pris 0,80%, à 3.446,85 points et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,50% à 11.420,98 points.

Le secteur de l'énergie (+3,8%) a signé la plus forte hausse sectorielle dans la foulée de la progression des cours du brut.

CHANGES

Les espoirs sur un prochain plan de relance aux Etats-Unis provoquent des dégagements sur le dollar, qui recule de 0,15% face à un panier de devises de référence.

L'euro en profite pour gagner 0,1%, à 1,1786 dollar.

De son côté, le yuan chinois onshore a grimpé à un plus haut de 17 mois sur fond de rattrapage après la semaine fériée et d'espoirs sur une victoire du démocrate Joe Biden à la prochaine élection présidentielle américaine qui pourrait déboucher sur un apaisement des relations commerciales et diplomatiques entre Washington et Pékin.

TAUX

Le calme plat règne sur le marché obligataire, où le rendement des Treasuries à dix ans est stable, autour de 0,7687%.

Son équivalent allemand est tout aussi inchangé, à -0,535%.

PÉTROLE

Après une brève pause, les cours du pétrole repartent de l'avant, toujours soutenus par un mouvement de grève dans le secteur pétrolier en Norvège qui pourrait conduire à une baisse de 25% de la production du pays.

Le baril de Brent de la mer du Nord avance de 0,37% à 43,49 dollars et celui du brut léger américain progresse dans les mêmes proportions, à 41,34 dollars.

Les deux références sont en passe d'afficher une progression de l'ordre de 10% sur la semaine, ce qui serait leur première hausse hebdomadaire en trois semaines.

MÉTAUX

Le cours du cuivre à Londres se dirige vers sa plus forte progression hebdomadaire en trois mois, grâce aux espoirs de plan de relance aux Etats-Unis et aux perturbations dans la production engendrées par un mouvement de grève dans une mine chilienne.

Le contrat à échéance trois mois du cuivre sur le London Metal Exchange progresse de 1% à 6,752 dollars la tonne.

Les autres métaux, comme le nickel ou le zinc, sont eux aussi orientés en hausse.

(Édité par Patrick Vignal)

En direct

 

EN DIRECT DES MARCHES : Euronext, Mediawan, Engie, ADP, Orange, AMD / Xilinx, IBM, Zalando

share with twittershare with LinkedInshare with facebook
 
09/10/2020 | 08:35

Les opérations financières animent la fin de semaine sur les marchés, avec le rachat de la Bourse de Milan au LSE par Euronext, et les rumeurs d'acquisition de Xilinx par AMD. Côté résultats, Zalando, Novo Nordisk et Pandora feront mieux que prévu cette année. En France, le gouvernement ne devrait pas toucher à ses parts dans ADP et Engie avant la fin du quinquennat actuel.

En France

Pas de privatisations en vue en 2021. Le ministre de l'économie français, Bruno Le Maire, a estimé dans les colonnes du Figaro que la privatisation de Groupe ADP et la cession des parts de l'État dans Engie n'auront probablement pas lieu d'ici la fin du quinquennat. "L'État a pleinement vocation à être actionnaire dans des entreprises stratégiques: la défense, le transport, le nucléaire", a-t-il notamment déclaré, ce qui rend ne clôt pas la polémique sur le projet de privatisation d'ADP, sauf à considérer que les infrastructures de transport ne constituent pas du transport. L'interview est disponible ici.

Promotions chez L'Oréal. Antoine Vanlaeys nommé directeur général des opérations de L'Oréal. Il prend la place de Barbara Lavernos, nommée directrice générale en charge de la Recherche, de l’Innovation et des Technologies.

Nokia passe à l'orange. Orange Belgium et Proximus vont remplacer les équipements Huawei par Nokia en Belgique et au Luxembourg. La filiale d'Orange est restée très factuelle, sans évidemment entrer dans des considérations politiques : "Nokia a été sélectionné au terme d'un processus comparatif approfondi, fondé sur des critères technologiques, opérationnels et financiers".

Euronext rachète la Bourse de Milan. Le London Stock Exchange a signé un accord de cession de Borsa Italiana à Euronext pour 4,325 Mds€. L'opération est réalisée sur la base d'un multiple d'Ebitda de 16,7 fois. Elle devrait être bouclée au cours du 1er semestre 2021. Le LSE pourra de son côté finaliser l'acquisition de Refinitiv. Euronext récupère ainsi un important actif, qui comprend non seulement la place de Milan mais aussi plusieurs plateformes européennes clefs au-delà du domaine des actions.

Pas suffisant pour un retrait. Le consortium BidCo Breteuil réunit 85,23% du capital et réussit son OPA amicale à 12 EUR sur Mediawan mais n'emporte pas le nombre de titres nécessaires à un retrait de la cote, avant la réouverture de l'offre. Celle-ci est prévue du 9 au 22 octobre dans les mêmes conditions que l'offre initiale.

En bref

  • Faurecia et Gaussin signent un partenariat pour équiper des véhicules Gaussin dédiés à la logistique et à la manutention portuaire de systèmes de stockage à hydrogène.
  • Carbios rachète la participation de 18% de Limagrain dans Carbiolice en numéraire et en actions et confirme sa visibilité financière jusque fin 2022.
  • Groupe Tera satisfait de sa coopération avec Valeo.
  • Winfarm va entrer sur Euronext Growth à Paris.
  • EnensysOsmozisSafe OrthopaedicsStentys et Medicrea ont publié leurs comptes