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Les signaux positifs ou négatifs en provenance de la guerre en Ukraine continuent à déterminer la couleur des indices boursiers, et par ricochet d'un certain nombre d'autres actifs. Hier, les pourparlers entre représentants russes et ukrainiens ont semblé aboutir à des annonces constructives, en particulier parce que Moscou a laissé entendre que l'étau sur Kyiv allait se desserrer. Les deux camps ont semblé enclins aux concessions, entraînant un regain de confiance marqué des investisseurs, qui se sont rués sur les dossiers les plus cycliques.
La preuve avec l'automobile, sans doute le secteur le plus représentatif du grand bazar actuel. Les bénéfices des constructeurs et des équipementiers sont intimement liés aux courbes de croissance, c'est en ce sens que le secteur est considéré comme très cyclique. Mais malgré l'envolée des PIB post-premier confinement, les industriels ont peu profité de l'effet de levier en 2021. La première année de la pandémie, ils avaient des véhicules mais pas d'acheteurs. L'année suivante, les acheteurs sont revenus mais il n'y avait plus suffisamment de véhicules pour les satisfaire tous, à cause des pénuries d'approvisionnement, en particulier en semiconducteurs. En 2022, la production devait se normaliser. Mais les chaînes logistiques n'étaient pas encore tout à faire d'aplomb en début d'année. L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué un nouveau choc, car le pays est le berceau productif de certains composants automobiles, par exemple les faisceaux de câbles. En cumulant la cyclicité et le risque de pénurie, le secteur était aux premières loges pour se faire découper : -12% pour le STOXX Europe 600 Automobile contre +2% pour le STOXX Europe 600 depuis le 24 février. Et -20% pour Renault, qui cumule cyclicité, pénurie, bêta élevé et exposition directe à la Russie via AvtoVAZ.
Hier, les nouvelles positives en provenance des négociations ont fait exploser à la hausse le secteur. Quand Renault gagne 12% sur une seule séance, c'est que quelque chose ne tourne pas rond l'appétit pour le risque est de retour. L'équipementier Faurecia s'est même enflammé de 17%. Globalement, tous les secteurs ont progressé, hormis l'énergie. Le STOXX Europe 600 a gagné 1,7%, pendant que le CAC40 français s'envolait de 3%, dopé au luxe (+5,7% pour LVMH), aux financières (+6,4% pour BNP Paribas) et aux industrielles cycliques donc (+6,6% pour Stellantis). Aux Etats-Unis, la hausse a atteint 1,2% sur le S&P500 et 1,7% sur le Nasdaq, nourris là aussi aux cycliques, aux technologiques et à l'immobilier.
Bon, tout le monde sait bien que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Promesse de Russe vaut-elle promesse de Gascon ? Telle est la question. Les Occidentaux se la posent. La présidence ukrainienne aussi. Précisément, Moscou a fait part de son intention de s'éloigner de Kyiv et de se concentrer sur le Donbass. Est-ce pour brouiller les pistes ? Quoi qu'il en soit, les marchés actions ultra-réactifs s'emparent goulûment de chaque nouvelle information, fût-elle sans lendemain. Difficile de savoir comment tout cela va tourner. Mais on peut affirmer sans trop de risque que tout ne redeviendra pas comme avant en un claquement de doigts et qu'une hypothétique fin des hostilités ne mettrait pas fin instantanément à la cascade de rétorsions qui ont été mises en place. Un brin de prudence paraît donc justifié.
Sur le marché de la dette, c'est toujours la zizanie sur les taux américains, avec des échéances à 2, 5, 10 et 30 ans qui sont rémunérées sur des niveaux très proches, signe d'une certaine confusion dans les trajectoires économiques attendues par les investisseurs. Le principal indicateur macroéconomique du jour est le rapport ADP sur l'emploi aux Etats-Unis (14h15).
Les marchés européens sont attendus en légère baisse à l'ouverture ce matin. En Asie, le rebond du yen contrarie les indices japonais, en particulier le Topix qui perd 1,87%. En Chine en revanche, le vert foncé domine. Les "futures" américains sont pour l'heure positionnés en repli modéré. Le CAC40 perdait 0,5% à 6752 points peu après l'ouverture.
Les temps forts économiques du jour
L'inflation allemand de mars sera connue à 14h00, juste avant l'étude ADP sur l'emploi aux Etats-Unis (14h15) et la dernière estimation du PIB américain du T4 2021 (14h30). Tout l'agenda macro ici.
L'euro remonte à 1,111 USD ce matin. L'once d'or se stabilise à 1924 USD. Le pétrole perd du terrain mais revient sur ses cours d'hier matin, avec un Brent de Mer du Nord à 111 USD et un brut léger américain WTI à 104,94 USD. Le rendement de la dette américaine décroît à 2,35% sur 10 ans, en-deçà du 5 ans (2,45%) et non loin du 2 ans (2,32%). Pendant ce temps, la dette allemande remonte à 0,63% sur la même durée et l'OAT française accélère à 1,05%. Le bitcoin se hisse sur les 47 500 USD.
Les principaux changements de recommandations
En France
Annonces importantes (et moins importantes)
Dans le monde
Annonces importantes (et autres)
Lectures