samedi 30 décembre 2017

vendredi 29 décembre 2017

La marijuana légale arrive en Californie

29 décembre 2017 03:44 ET|Par: Yoel Minkoff , SA Nouvelles éditeur

Le plus grand marché légal de marijuana récréatif en Amérique est enfin prêt à ouvrir ses portes.

Suite à l'approbation de Prop. 64, les Californiens seront en mesure de l'herbe sans permis médical à partir du 1er janvier, avec une taxe d'accise de 15% Etat et des taxes locales et nationales supplémentaires sur chaque achat.

La Californie prévoit éventuellement percevoir environ 1 milliard de dollars de recettes fiscales annuelles de l'industrie.

Téléscripteurs associés: OTCQX: ACBFF , OTCQB: AERO , OTCQB: AMMJ , OTCQB: APHQF , OTCPK: BLOZF , OTCQB: CANN , OTCQB: CBDS , OTCPK: CBIS , OTCQB: CVSI , OTCPK: ERBB , OTCPK: FBEC , OTCQB: GBLX , OTCPK: GRNH , OTCPK: GRSU , GWPH , OTCPK: HEMP , IGC , OTCQB: KSHB , OTCPK: MJNA , OTCQB: MSRT , OTCPK: MYDX , OTCQB: OGRMF,OTCPK: PHOT , OTCQB: PMCB , OTCQB: PNTV , OTCQB: RMHB , OTCQB: SGBY , SMG , OTCPK: SPRWF , OTCQB: SRNA , OTCQB: THCBF , OTCQX: TRTC , OTCPK: UBQU , XXII

hausses/baisses

Les cinq plus fortes hausses de l'indice SBF 120:

- Air France-KLM (transport aérien): +162,47% à 13,58 euros. Le groupe a bénéficié de la bonne dynamique du trafic aérien et du retour à la profitabilité via un modèle plus axé sur le low-cost

- Soitec (semi-conducteurs): +102,21% à 59,45 euros. Il a réussi son recentrage sur l'électronique et est revenu dans le vert en 2017, parvenant à rebondir près avoir perdu son pari dans le photovoltaïque. Le groupe a épongé ses dettes et surfe sur la vogue des appareils nomades, smartphones en tête.

- Ubisoft (jeux vidéo): +89,76% à 64,14 euros. L'entreprise a été dynamisée par de bonnes ventes cette année, en particulier du jeu Assasin's Creed Origins, et une marge en hausse. En outre, les spéculations sur le rachat du groupe par Vivendi ont aussi contribué à sa performance boursière.

- Kering (luxe): +84,25% à 393 euros. Il a profité de l'embellie de tout le secteur du luxe mais aussi du rebond de son fleuron Gucci, dont les performances ont dépassé de loin toutes les prévisions des analystes, notamment grâce au style décalé de son directeur de la création, Alessandro Michele.

- Faurecia (équipements automobiles): +76,82% à 65,13 euros. Le groupe, contrôlé par PSA, a été soutenu par un marché automobile bien orienté en Europe. Il a également joui d'une visibilité accrue auprès des investisseurs, qui ont profité d'un prix de l'action plutôt moins élevé que ceux de ses concurrents.

- Grands perdants -

Les cinq plus fortes baisses:

- Technicolor (technologies de l'image): -44,16% à 2,87 euros. le groupe a pâti de quatre avertissements sur résultats en 2017, dont le dernier est lié à l'annonce de la tenue de négociations pour céder son activité de licences de brevets.

- SES SA (satellites) : -37,83% à 13,01 euros. Il a souffert d'un abaissement de ses objectifs lors de sa dernière publication de résultats, le groupe anticipant notamment une baisse des ventes sur le segment vidéo, qui est traditionnellement la première source de revenus des opérateurs de satellites.

- DBV Technologies (biotechnologies): -36,86% à 41,90 euros. Après avoir atteint des sommets début octobre, le cours du groupe s'est effondré le 23 octobre à la suite de la publication d'une étude de phase III de son produit-phare contre l'allergie à l'arachide, dont les résultats n'ont pas été aussi concluants qu'attendu.

- Bic (rasoirs, briquets, stylos): -29,03% à 91,66 euros. Le groupe a accumulé les mauvais résultats, notamment dans sa division rasoirs aux Etats-Unis à cause de la concurrence du commerce en ligne, et au Brésil du fait de la baisse de la consommation. Bic a revu à deux reprises cette année ses prévisions de résultats à la baisse.

- Vallourec SA (tubes sans soudure): -23,13% à 5,04 euros. Le titre était légèrement remonté en 2016, notamment sur l'anticipation d'une reprise du marché pétrole et gaz aux Etats-Unis, mais cette tendance haussière a pris fin après février 2017. Vallourec, qui a lancé l'an dernier un plan de transformation, a pourtant relevé deux fois ses objectifs en cours d'année, et a amélioré ses résultats, mais il reste nettement déficitaire.