La chanteuse belge Annie Cordy est morte ce vendredi 4 septembre. Elle était âgée de 92 ans. C'est sa famille qui a annoncé la nouvelle via l'AFP. Elle est décédée chez elle, à son domicile de Vallauris, après un malaise. D'après les informations de Nice-Matin, les pompiers ont été appelés vers 19h30. Sur place, ils ont constaté un arrêt cardiaque. Non Stop People vous en dit plus.
Tata Yoyo ne fera plus le show avec son grand chapeau. Annie Cordy s’est éteinte à l’âge de 92 ans. Selon les premières informations elle est décédée d'un arrêt cardiaque à son domicile à Vallauris. Les pompiers ont été appelés en fin d'après-midi vers 19h30 pour un malaise et une fois sur place, ont constaté l'arrêt cardiaque.
Chanteuse mais aussi comédienne et meneuse de revue, la Belge aura eu une carrière bien remplie. Léonie Juliana Cooreman, de son vrai nom, nait le 16 juin 1928 à Laeken en Belgique. Très tôt passionnée de danse et de musique, elle devient au début des années 50 meneuse de revue à Paris. Elle épouse dans la foulée celui qui deviendra son manager François-Henri Bruneau (mort en 1989). C’est à cette époque qu’Annie Cordy enregistre plusieurs chansons comme "Bonbons Caramels" ou "Fleur de papillon" qui lui confèrent un certain succès. Elle tourne dans le même temps dans plusieurs comédies comme "Poisson d’avril" avec Bourvil et Louis de Funès (1954). Musique, music-hall, cinéma, télévision, pendant six décennies, Annie Cordy va être partout et mener une belle carrière autant en France qu'en Europe.
Une artiste à la carrière impressionnante
Les chiffres ont de quoi donner le tournis avec plus de 700 chansons enregistrées, une vingtaine de comédies musicales et opérettes, une quarantaine de films ainsi qu’une trentaine de séries et de téléfilms, le tout entre les années 50 et les années 2010. Sa renommée lui a valu d’être anoblie par le roi des Belges Albert II le 11 octobre 2004. L’artiste choisit alors comme devise "La passion fait la force".
Veuve depuis 1989, Annie Cordy n’a pas eu d’enfant. "Parce que je ne pouvais pas en avoir pardi", expliquait-elle dans les colonnes de l’Express en 2015. "De toute façon avec Nono (son mari), on n’a pas eu le temps de regretter. On était tout le temps partis", ajoutait Annie Cordy. Depuis une quinzaine d’années, c’est sa nièce Michèle (la fille de sa sœur aînée Jeanne) qui veillait sur elle.