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mercredi 12 janvier 2022

Avis d'analystes

 

vis d'analystes du jour : Publicis, Atos, STMicro, Eurofins, Ubisoft, Valeo, Sika, Neoen...

12/01/2022 | 08:31
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Chaque matin, retrouvez avant l'ouverture des marchés européens une sélection de recommandations d'analystes couvrant les principaux marchés du vieux continent. La liste comprend uniquement des sociétés qui ont fait l'objet d'une modification d'avis ou d'objectif de cours, ou d'un nouveau suivi. Elle est susceptible d'être mise à jour au cours de la séance. Ces informations permettent d'éclairer les mouvements de certaines actions ou le sentiment de marché sur une société.

  • Atos : J.P. Morgan réduit son objectif de cours de 42 à 36 EUR.
  • CIE Automotive : Kepler Cheuvreux passe d'acheter à conserver en visant 30 EUR.
  • Edenred : HSBC réduit son objectif de 55,25 à 48,50 EUR.
  • Eurofins : HSBC relève son objectif de cours de 76 à 84 EUR.
  • FD Technologies : Berenberg passe de conserver à vendre en visant 1600 GBp.
  • Flutter : Jefferies reste à l'achat avec un objectif réduit de 19 300 à 16 500 GBp.
  • Holcim : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif relevé de 58 à 60 CHF.
  • Naturgy : Kepler Cheuvreux passe de conserver à alléger en visant 24 EUR.
  • Neoen : AlphaValue reste à vendre avec un objectif relevé de 27,11 à 28,60 EUR.
  • Publicis : Berenberg reste à l'achat avec un objectif relevé de 65 à 68 EUR.
  • Royal DSM : Bernstein passe de sousperformance à performance de marché en visant 188 EUR.
  • Shop Apotheke : Berenberg reste à l'achat avec un objectif réduit de 210 à 175 EUR.
  • Sika : Stifel passe d'acheter à conserver en visant 380 CHF.
  • STMicroelectronics : CFRA passe d'acheter à conserver en visant 46 EUR.
  • Telekom Austria : Jefferies reste à l'achat avec un objectif relevé de 8,49 à 8,82 EUR.
  • Tryg : HSBC passe d'acheter à conserver en visant 175 DKK.
  • Ubisoft : Berenberg reste à conserver avec un objectif réduit de 48 à 44 EUR.
  • Valeo : Exane BNP Paribas passe de sousperformance à neutre en visant 30 EUR

mardi 11 janvier 2022

ARCELOR MITTAL

 

Renfort de position sur le turbo put 4476T

11/01/2022 | 11:30
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Gérer les alertes
Opinion : Négative sous les 30.685 EUR
Objectif de cours : 29 EUR
Stop de protection: 31.5 EUR

Après le rebond de ces dernières séances, le titre ArcelorMittal revient au contact de la zone de résistance des 30.88 EUR. Cette zone de cours pourrait susciter de nouveaux dégagements et renvoyer le titre sur les 29 EUR, première zone de soutien importante, correspondant à la moyenne mobile à 20 jours.

Nous renforçons par conséquent le turbo PUT UniCredit 4476T qui cote 0.206 EUR. Le potentiel de gain est de 70% pour cette recommandation et le seuil d'invalidation théorique, fixé initialement vers 31.5 EUR, limitera le risque à 35%.

Ce produit dérivé avait été conseillé à 0.436 EUR, le 16/12/2021:
https://www.zonebourse.com/cours/certificat/TURBO-BEAR-WARRANT-ARCE-129009646/actualite-bourse/Besoin-de-souffler-37344811/

ANALYSE

 

Analyse : Les cabinets de conseil français

10/01/2022 | 10:12
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Depuis la crise, elles ont toutes le même profil boursier ! Véritables rouleaux compresseurs de la cote, les valeurs françaises des services et conseil en informatique ont bien profité de l’année 2021. Et cela aussi bien pour les petites capitalisations (Sword, Infotel) que les moyennes (Aubay, Wavestone, Neurones, SII) et les plus grosses (Capgemini, Alten). Par rouleau compresseur, les analystes Zonebourse entendent : valeurs avec de bons fondamentaux, qui évoluent dans un canal de tendance haussier présentant plusieurs corrections de faibles amplitudes, idéales pour renforcer ses positions. Parce qu’il n’existe pas de palmarès sans perdants, il convient tout de même de souligner les parcours plus difficiles de Sopra Steria et Atos, dont nous prendrons aussi le temps de parler.

Non, l’essentiel du boulot de consultant ne consiste pas à revêtir un costard sombre, à produire des pavés en PDF et à enchaîner les réunions de brainstorming dans le cloud… Ce secteur compte dans ses rangs de véritables forcenés du travail qui, à défaut de créer de la valeur, facturent leurs clients sans oublier les 0. Trêve de plaisanterie, vous l’aurez compris, l’objectif du jour est de présenter brièvement plusieurs entreprises françaises de ce secteur. Pour faire bonne mesure, vous en aurez dix.

Le business des cabinets de conseil

Les activités de ces champions de l’externalisation peuvent généralement être classées en quatre catégories, cependant la plupart des entreprises que nous allons présenter ont pour objectif d’aider leurs clients à développer, maintenir ou moderniser leurs outils digitaux (conseil en application & technologie) ou bien à résoudre des projets spécifiques et situations complexes (conseil en ingénierie). Le business plan est relativement simple : mettre à disposition d’une entreprise cliente des talents dont les compétences répondent parfaitement à ses besoins. Un schéma gagnant-gagnant, aussi bien pour le cabinet que pour le client qui n’a pas le luxe ou l’intérêt de s’offrir les services du diplômé à temps plein. En plus du conseil en applications & technologie et le conseil en ingénierie (métiers de la R&D et +) que nous venons de présenter, on retrouve le conseil en management & organisation (missions de réorganisation pour parvenir aux objectifs de la direction) ainsi que le conseil en stratégie & transformation (définir la stratégie d’entreprise pour être plus compétitif, booster la croissance ou réduire son impact environnemental par exemple). Aujourd’hui, il est assez difficile de classer des cabinets de conseil suivant ces 4 catégories tant les types d’offres auxquelles elles répondent font appel à plusieurs métiers et compétences. Cependant, petite astuce : si vous souhaitez comprendre le business d’une telle entreprise référez vous à ses offres d’emploi, vous aurez alors un échantillon de missions auxquelles le cabinet répond !

Les caractéristiques financières

La principale caractéristique financière des cabinets de conseil est le niveau très élevé des charges de personnel. Le risque le plus évident pour une entreprise de ce secteur se mesure avec le taux d’occupation de ses salariés. Il est trivial de comprendre que les talents dont dispose le cabinet doivent être un maximum de temps en opération chez le client et en plus de ça être diablement efficaces pour multiplier les missions. On retiendra d’ailleurs que les différents types de missions que nous avons présentés ne sont pas toutes facturés à l’identique. Alors qu’un conseiller en stratégie ou en ingénierie demande généralement entre 1000€ et 3000€ la journée, un développeur facturera plutôt 450 à 800€ par jour. La facturation au temps passé n’est pas non plus l’unique choix de rémunération possible et ne convient pas pour tout type de mission. La facturation à la performance, au forfait ou encore un mix des trois peuvent être plus adaptés dans certains cas.

Sachant que les entreprises présentées dans cet article ne communiquent pas (plus !) sur leur taux d’occupation, on paiera attention à la proportion des charges de personnels dans le chiffre d’affaires, qui, grossièrement, nous permet d’appréhender la valeur distribuée aux consultants par le cabinet vis-à-vis de ce qu’ils facturent. Même si l’interprétation de ce rapport est relativement simple, il convient de considérer les hypothèses qui nous permettent de tirer des conclusions de son analyse. Par exemple, le chiffre d’affaires comprend la facturation des frais administratifs qui permettent de rémunérer les fonctions supports du cabinet, autrement dit, les salariés qui ne sont pas des consultants. Deux entreprises peuvent donc avoir des structures de coût différent et la seule analyse du ratio Charges de personnel/CA ne vous permettra pas de comprendre laquelle est la plus stratégique. De la même façon, si le cabinet fait lui-même appel à des prestataires extérieurs, il est possible que le montant des charges externes dans le compte de résultat soit très significatif par rapport aux charges de personnels. Pour être plus pertinents, il conviendrait alors de retraiter ces postes et d’ajouter aux charges de personnels les frais d’intérim par exemple.

Enfin, avant de démarrer cette présentation, comprenez que la stratégie de ces groupes consiste en un mélange de croissance externe, de culture d’entreprise, de processus de recrutement avancés pour dénicher des talents et d’extension de l’éventail d'offres de services. Ensuite, les différentes sociétés peuvent se différencier par le type de clients auxquels elles s’adressent, leur orientation vers l’international, leur méthode de facturation et la gestion de leurs coûts.

SII

SII prononcé (S deux I) est un cabinet de conseil en systèmes d’information, application & technologie et de conseil en ingénierie. La quasi-totalité de son chiffre d’affaires est réalisé en Europe, en particulier en Pologne, Allemagne, France et Espagne. Ses principaux clients, AirbusThales évoluent dans le secteur de l’aéronautique, du spatial et de la défense (19.9% du CA de SII). SII propose aussi des services aux entreprises des Télécoms (15.1% du CA), aux banques et assurances (20.2% du CA) et à une multitude d’autres acteurs (Energie, retail, transport, santé…).

Son chiffre d’affaires estimé pour 2021 est de 763 M€, en croissance de 5.4% par an en moyenne depuis 2018. La marge d’EBITDA (IFRS 16) estimée pour 2021 est de 13%, juste en dessous de la moyenne du secteur à 13.3%. En 2020 l’entreprise comptait 8789 salariés. Toujours en utilisant les données du compte de résultat de cette même année, on obtient un ratio charges de personnel/ CA de 61%. L’entreprise présente une situation de trésorerie nette positive à 96,5 M€ et un PBR (valeur des capitaux propres / capitaux propres) de 4.2.

On notera que la société souhaite aller plus loin dans le secteur de l’aéronautique et du spatial en renforçant ses relations avec Dassault Systèmes et Safran. Le groupe, qui pèse 964 M€ en bourse, est aussi en mesure de répondre à des appels d'offres dans le secteur de la santé pour développer des outils de maintenance prédictive, de conseils d’utilisation ou de diagnostic plus efficace.


ALTEN

 Alten

Alten est un cabinet de conseil spécialisé dans le secteur industriel et plus particulièrement l’automobile (17% du CA). Son activité s’articule entre 3 pôles : les prestations d’ingénierie et de conseil en technologie, le développement d’architectures de réseaux et l’amélioration des systèmes d’information. Autrement dit, Alten est un concurrent direct d’Altran, avec un peu plus de réussite. Sa forte présence à l’international (plus de 60% du CA) et son réseau de clients dans l’aéronautique et l’automobile la différencie des autres acteurs du secteur. Cette différenciation explique d’ailleurs le parcours boursier exemplaire du titre mais aussi la division par 2 du cours pendant la crise. D’ailleurs ça me fait penser à l’activité d’externalisation de Derichebourg services qui a toujours du mal à retrouver son volume d’activité d’antan.

Le chiffre d’affaires d’Alten attendu pour 2021 est de 2.88 Md€, en croissance de 9.3% par an en moyenne depuis 2018. La marge d’EBITDA (IFRS 16) estimée pour 2021 est de 12.2%, en dessous de la moyenne du secteur. En 2020 l’entreprise comptait 33800 salariés et sur cette même année, son ratio charges de personnel/ CA s’établissait à 73.9%. L’entreprise présente une situation de trésorerie nette positive à 81,9 M€ et un PBR (valeur des capitaux propres / capitaux propres) de 3.9.

Caractéristiques de la société Alten
Caractéristiques de la société Alten

Sopra Steria

Après avoir connu plusieurs années de parcours boursier en demi-teinte (très fortes corrections sur le deuxième semestre 2018, en mars 2020, puis un peu plus tard en octobre de la même année) le groupe français d’intégration de systèmes (Internet & Applications) semble avoir retrouvé sa dynamique haussière, certainement tirée vers le haut par l’accélération du reste du secteur.

Ce que les investisseurs aiment moins chez Sopra Steria, c’est sa forte dépendance au marché britannique et plus particulièrement au secteur des services public anglais, ainsi que ses marges opérationnelles, plus faibles que la moyenne étant donné la nature de ses activités. Pour autant, le groupe est relativement bien positionné pour devenir un leader européen du cloud, du big data et de la cybersécurité. Les 3 principaux secteurs auxquels s’adresse l’entreprise sont donc les services publics (22% du CA), mais aussi les services financiers (23% du CA) et l’aéronautique/spatial/défense (18% du CA).

Le chiffre d’affaires de Sopra Steria attendu pour 2021 est de 4.7 Md€, en croissance de 4.6% par an en moyenne depuis 2018. La marge d’EBITDA (IFRS 16) estimée pour 2021 est de 11.4%. En 2020 l’entreprise comptait 45960 salariés et sur cette même année, son ratio charges de personnel/ CA s’établissait à 63%. L’entreprise présente une situation d’endettement net de 434 M€ et un PBR (valeur des capitaux propres / capitaux propres) de 2.3. Ce qui fait d’elle l’entreprise dont les capitaux propres sont les moins bien valorisés de la sélection.

Caractéristiques de la société Sopra Steria
Caractéristiques de la société Sopra Steria

Atos

Pour venir compléter notre sélection de cabinets de conseil, il nous faut brièvement parler d’Atos, qui vient d’ailleurs d’avertir les investisseurs que les objectifs de résultats fixés durant l’été pour l’exercice 2021 ne seront pas atteints. Englué dans des prestations d’infogérance à destination des secteurs public et financier, (services informatiques autrefois considérée à forte valeur ajoutée mais aujourd’hui en léger décalage avec les innovations technologiques) le groupe a du mal à exprimer son plein potentiel et gagne seulement 2.6% en bourse sur l’ensemble de l’année, pendant que Capgemini affiche une performance de +66%.

Les multiples problèmes de gestion et la séparation des services de paiements qui présentaient une marge d’EBITDA deux fois plus élevée que le reste des activités ont été sévèrement sanctionnés par les actionnaires et explique cette allure du cours qui nous rappelle étrangement l’Everest, pic montagneux pyramidal qui culmine à plus de 8 800 mètres.

2022 démarre avec un nouveau changement de direction et l’arrivée de Rodolphe Belmer (ancien patron d’Eutelsat) aux commandes pour redresser le navire qui pèse tout de même encore plus de 3,5 Md €.

Le chiffre d’affaires d’Atos attendu pour 2021 est de 11 Md€, en chute de 3% par an en moyenne depuis 2018. La marge d’EBITDA (IFRS 16) estimée pour 2021 est de 11.2%. En 2020 l’entreprise comptait plus de 104400 salariés et sur cette même année, son ratio charges de personnel/ CA s’établissait à 45%.

Caractéristiques de la société Atos
Caractéristiques de la société Atos

Vous voilà désormais un peu plus informé au sujet des entreprises françaises de conseil, leur business et leurs caractéristiques financières principales. Ces sociétés ont, à l'exception de quelques unes, réalisées de belles performances en 2021 et cette tendance pourrait se poursuivre, d'autant plus si la visibilité économique reste médiocre. De mon point de vue, même si les industriels se mettent à embaucher massivement suite aux nombreuses restructurations et bons résultats, les offres de missions temporaires ne se feront pas plus rare pour autant. Par contre, les deux risques majeurs que cette analyse m'a amené à identifier sont :

  1. Une hausse des salaires qui se rapprocherait de la croissance du CA
  2. Des flux de trésorerie plus faibles dans le secteur financier

 


mardi 4 janvier 2022

AVIS D'ANALYSTES

 

04/01/2022 | 08:50
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Chaque matin, retrouvez avant l'ouverture des marchés européens une sélection de recommandations d'analystes couvrant les principaux marchés du vieux continent. La liste comprend uniquement des sociétés qui ont fait l'objet d'une modification d'avis ou d'objectif de cours, ou d'un nouveau suivi. Elle est susceptible d'être mise à jour au cours de la séance. Ces informations permettent d'éclairer les mouvements de certaines actions ou le sentiment de marché sur une société.

  • Chr. Hansen : Barclays passe de souspondérer à pondération en ligne en visant 535 DKK.
  • Compagnie Financière Richemont : Barclays relève son objectif de cours de 150 à 155 CHF.
  • Daimler Truck : RBC démarre le suivi à surperformance en visant 48 EUR.
  • Dätwyler : Crédit Suisse relève son objectif de 381 à 443 CHF.
  • Dechra Pharma : Exane BNP Paribas démarre le suivi à neutre en visant 5600 GBp.
  • Demant : J.P. Morgan passe de souspondérer à neutre en visant 314 DKK.
  • Ipsen : J.P. Morgan passe de surperformance à neutre en visant 80 EUR.
  • Komax : Credit Suisse relève son objectif de cours de 223 à 248 CHF.
  • Lonza : J.P. Morgan relève son objectif de 850 à 900 CHF.
  • Montea : Berenberg reste acheteur avec un objectif relevé de 122 à 135 EUR.
  • MorphoSys : J.P. Morgan reste neutre avec un objectif réduit de 54 à 40 EUR.
  • Pernod Ricard : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 230 à 235 EUR.
  • Roche : J.P. Morgan relève son objectif de 360 à 390 CHF.
  • Sartorius AG : J.P. Morgan reste à surpondérer avec un objectif relevé de 590 à 685 EUR.
  • SIF Group : Oddo BHF passe de neuter à surperformance en visant 16 EUR.
  • Teleperformance : Midcap Partners reste à l'achat avec un objectif relevé de 510 à 525 EUR.
  • UMG : Jefferies démarre le suivi à l'achat en visant 30 EUR.

samedi 25 décembre 2021

UNE PRISE AU HAZARD

 


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