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La planète en ALERTE

Coronavirus: la planète en état d'alerte maximal, rayon d'espoir en Chine



 
19/03/2020 | 17:16

Paris (awp/afp) - De l'Europe, où la pandémie progresse le plus rapidement, aux Etats-Unis, longtemps sceptiques, en passant par l'Afrique, la planète entière est désormais en état d'alerte maximal face au nouveau coronavirus, sur fond d'espoir en Chine où aucune contamination locale n'est plus enregistrée.

Face à ce virus que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié d'"ennemi de l'humanité", qui a déjà contaminé près de 210.000 personnes et en a tué plus de 9.000, menaçant de plonger le monde dans la récession, des milliers de milliards d'aide publique ont été annoncés, notamment en Europe et aux Etats-Unis.

Peu convaincues, les bourses européennes et américaine s'affichaient à nouveau en baisse à la mi-journée.

C'est l'Italie qui paie le plus lourd tribut sur le Vieux Continent en approchant du seuil des 3.000 morts, alors que le "pic" de la pandémie ne semble pas encore atteint.

Une semaine après le début du confinement généralisé, la péninsule a enregistré mercredi 475 décès en 24 heures, le plus grave bilan quotidien dans un seul pays, dépassant même les données au plus fort de la maladie dans la ville de Wuhan, berceau chinois de l'épidémie.

A ce rythme, l'Italie (2.978 morts) risque de dépasser dès jeudi la Chine (3.245 morts) comme pays comptant le plus de décès.

La Chine n'a en revanche rapporté jeudi aucune nouvelle contamination d'origine locale, une première depuis le début de l'épidémie en décembre dans ce pays. Mais 34 cas "importés" supplémentaires ont été dénombrés.

Une enquête officielle chinoise a aussi désavoué la police de Wuhan qui avait réprimandé un des premiers médecins à avoir donné l'alerte sur le virus, auquel il a depuis succombé.

Silence angoissant

En Espagne, 4e pays le plus touché du monde en terme de morts derrière l'Iran, le nombre de décès a bondi de 30% en 24 heures, pour atteindre 767.

Le nouveau coronavirus a fait un premier mort en Afrique subsaharienne, au Burkina Faso et le patron de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé l'Afrique à se "préparer au pire".

Un premier mort a aussi été annoncé en Russie et un premier cas au Fidji.

Le virus n'épargne personne, pas même les personnalités: dernière en date, le négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, 69 ans, a annoncé avoir été "testé positif", tout en se montrant rassurant sur son état de santé.

En raison de l'épidémie, Téhéran va gracier vendredi "environ 10.000 détenus" à l'occasion du Nouvel An iranien, afin de "diminuer le nombre des prisonniers".

De son côté, le Royaume-Uni, où le seuil des 100 morts a été franchi, a ordonné la fermeture des écoles dès vendredi mais exclu de restreindre les transports à Londres.

Selon l'Unesco, les établissements de près de la moitié des élèves et étudiants dans le monde sont fermés.

Pour tenter de limiter la propagation du virus, les restrictions à la liberté de circulation se multiplient et plus d'un demi-milliard de personnes dans le monde sont appelées par leurs autorités à rester confinées chez elles, selon un décompte de l'AFP.

Mais l'inquiétude est de mise dans les pays les plus pauvres, où le confinement sera impossible, comme dans les immenses bidonvilles asiatiques. En outre, trois milliards de personnes n'ont même pas les armes les plus basiques contre le virus, l'eau courante et le savon, s'alarment des experts de l'ONU.

Peur de la contagion ou anxiété liée à l'isolement, l'épidémie et le confinement risquent de laisser des traces psychiques, notamment chez les plus fragiles, s'inquiètent déjà les professionnels.

"La seule chose qui m'angoisse, c'est le silence!", confie de son côté à Rome Roberto Fichera, fringant octogénaire. "On n'entend pas un bruit, pas une voiture, les rues sont vides... Quand on sort marcher et qu'on entend des pas derrière soi, on a presque peur".

Gérer son stress avec du cannabis

Les mesures de confinement en Italie seront pourtant "prolongées à leur échéance" du 3 avril, selon les autorités, qui envisagent aussi d'interdire les activités de plein air, telles promenade ou jogging.

En France aussi, un prolongement du confinement au-delà des 15 jours prévus sera "vraisemblablement nécessaire", selon les autorités.

Dans les campagnes françaises, les ruraux s'inquiètent eux des arrivées massives de citadins, juste avant l'entrée en vigueur du confinement mardi.

En prévision d'une lutte "marathon" contre le coronavirus et de l'épuisement des militaires, l'Allemagne va mobiliser ses réservistes.

Pour gérer leur stress et faire des stocks par crainte d'une pénurie, les Canadiens se ruent sur les magasins et les sites de vente de cannabis, légale depuis fin 2018 dans le pays.

"Il y en a qui paniquent, d'autres qui ne s'en font pas assez, moi j'ai décidé de gérer mon stress en fumant du cannabis", explique à Montréal Michel Benoît.

L'économie du monde continue elle aussi de s'arrêter. General Motors et Ford ont annoncé suspendre leur production de voitures en Amérique du Nord.

Avenir de l'aviation menacé

Jusqu'à 25 millions d'emplois sont menacés à travers le monde, en l'absence de réponse coordonnée à l'échelle internationale, a averti l'Organisation internationale du Travail.

Les compagnies aériennes, touchées de plein fouet, ont besoin d'une aide d'urgence de jusqu'à 200 milliards de dollars (185 milliards d'euros), a estimé jeudi l'Association internationale du transport aérien (Iata). Et le tourisme en Italie risque un recul d'un demi-siècle, selon les opérateurs.

De nouvelles mesures économiques ont été annoncées pour aider Etats, travailleurs et entreprises.

La Banque centrale européenne (BCE) a débloqué 750 milliards d'euros destinés à des rachats de dette publique et privée.

Le président américain Donald Trump a promulgué un plan d'aide de 100 milliards de dollars pour les travailleurs touchés, et les négociations se poursuivent pour un plan de relance plus ambitieux qui pourrait atteindre 1.300 milliards de dollars.

Après avoir bien réagi jeudi matin, au lendemain d'une journée de lourdes pertes, les Bourses européennes sont à nouveau dans le rouge à la mi-journée, suivies par Wall Street.

afp/rp

mercredi 18 mars 2020

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CORONAVIRUS

Coronavirus : le fil des actus positives



 
18/03/2020 | 08:32

Le fil des actualités est déprimant, sur Zonebourse comme sur les autres médias spécialisés ou généralistes. Dans les semaines qui viennent, les annonces de pertes, de chômage technique et de difficultés économiques vont se succéder. On parle encore d'une récession comme s'il ne s'agissait que d'une éventualité : or c'est une certitude, soyons sérieux. Alors autant se pencher sur les signaux positifs. Je lance ici une file qui regroupe pêle-mêle les sources d'optimisme, qu'elles soient légères ou sérieuses, de portée limitée ou d'importance.


Sur le front médical
  • Le laboratoire américain Regeneron, connu pour être l'allié de Sanofi dans plusieurs développements (dont le Français détient d'ailleurs 21,5%) a annoncé avoir identifié des centaines d'anticorps susceptibles de contribuer au traitement des patients contaminés par le coronavirus. Les deux anticorps les plus prometteurs seront sélectionnés pour développer un traitement combiné, avec possibilité de production à grande échelle d'ici mi-avril. En parallèle, Regeneron et Sanofi testent leur traitement de la polyarthrite rhumatoïde Kevzara sur des patients souffrant de Covid-19.
  • Sanofi, encore, est prêt à offrir aux autorités françaises des millions de doses de l'anti-paludique Plaquenil, qui a donné des résultats "prometteurs" auprès de patients atteints du Covid-19. Pour l'heure, les tests n'ont été menés que sur 24 patients, mais ils ont permis une guérison pour les trois quarts d'entre eux en six jours. Compte tenu de la faiblesse du panel, il faut pousser davantage les investigations. Le Plaquenil (hydroxychloroquine) est un médicament déjà ancien, utilisé pour traiter des maladies auto-immunes.  
  • La Russie, qui n'est pas particulièrement réputée pour ses laboratoires de recherche en biotechnologie, a pourtant commencé à tester un vaccin sur des animaux de laboratoire. Le Centre d'Etat de recherche en virologie et biotechnologie Vektor de Novossibirsk, en Sibérie, a testé une dizaine de vaccins. En juin, le ou les vaccins les plus prometteurs seront proposés.
  • Un premier essai clinique a démarré lundi aux Etats-Unis, en collaboration avec les autorités fédérales, avec un candidat-vaccin de Moderna, dont il avait déjà été questions au début du mois. A Seattle, 45 patients adultes vont être traités avec le composé. Le premier d'entre eux a reçu une injection dès hier. Le traitement doit durer six semaines.
  • Le laboratoire allemand BioNtech a signé un accord avec Pfizer pour codévelopper un vaccin contre le coronavirus, avant même de finaliser les termes financiers : le temps presse, on le sait. BioNTech a aussi signé un accord avec le groupe chinois Fosun pour tester le traitement en Chine. Un autre laboratoire allemand, CureVac, travaille aussi sur un traitement. Il a fait parler de lui ces derniers jours car des rumeurs ont circulé selon lesquelles l'administration Trump aurait cherché à recruter l'équipe pour la faire passer aux Etats-Unis. Toutefois, le CEO de CureVac a assuré que ces rumeurs n'étaient rien d'autre : des rumeurs. La société a reçu 80 M€ de ressources de l'UE pour accélérer ses travaux.
  • Le suisse Relief Therapeutics veut lancer très rapidement une étude clinique de phase II avec son Aviptadil dans le traitement du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) chez les patients atteints par le coronavirus Covid-19. Israël s'est associé à la société pour appuyer le développement. L'Aviptadil dispose déjà d'une autorisation de mise sur le marché en Europe pour les dysfonctionnements érectiles, mais bénéficie aussi du statut de médicament orphelin pour le traitement des lésions pulmonaires graves et la sarcoïdose.
  • Roche a commencé à expédier des tests Cobas SARS-CoV-2 aux Etats-Unis. La livraison des premiers 400'000 tests a commencé vendredi. Ils sont mis à disposition d'un réseau national d'hôpitaux et laboratoires. Environ 400 000 tests seront mis à disposition chaque semaine.
  • La société Novacyt, en petite forme, s'est retrouvée propulsée sur le devant de la scène à cause de l'épidémie de coronavirus. L'entreprise a signé plusieurs contrats pour des tests dédiés au Covid-19, fabriqués par sa filiale Primerdesign. Dernier contrat en date avec les services de santé britanniques.
  • Vous n'avez sans doute jamais entendu parler de Drägerwerk. La société de Lübeck fait partie des fournisseurs d'équipements médicaux spécialisés. Les investisseurs pensent qu'elle pourrait tirer parti de la crise. Vendredi, le gouvernement allemand lui a commandé 10 000 systèmes d'assistance respiratoire. Drägerwerk a prévenu qu'il lui faudra un an pour produire autant d'équipements, et que cela nécessitera un accroissement substantiel de ses capacités de production.
  • L'espagnole Pharma Mar a annoncé que les travaux du centre espagnol de biotechnologie (Centro Nacional de Biotecnologia) du CSIC ont montré que l'Aplidin a un effet positif sur la multiplication et la propagation du virus HCoV-229E, qui a un profil assez proche du COVID-19. La société est en contact avec les autorités réglementaires pour envisager de tester le médicament sur des patients atteints du coronavirus. L'Aplidin est commercialisée dans certains pays dans le traitement de certains cancers du sang.
  • L'action Fujifilm Holdings, une entreprise plutôt connue pour son matériel photographique et d'imagerie médicale, s'est envolée aujourd'hui à Tokyo, dans le sillage d'une déclaration des autorités chinoises sur les effets positifs d'avipiravir (le principe actif du médicament antigrippal Avigan de Fujifilm) a donné de "très bons résultats" pour traiter le Covid-19. Deux études ont démontré que le traitement réduit le temps de guérison. Fujifilm va accroître sa production d'Avigan.

mardi 17 mars 2020

Paris rebondit...(Bravo pour la Réserve fédérale americaine)🗽

Bourse de Paris : Paris rebondit après de nouvelles mesures de la Fed



 
17/03/2020 | 18:32

Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a fini sur un rebond (+2,84%) mardi, aidée à la fois par de nouvelles annonces de la Réserve fédérale américaine et l'interdiction de ventes à découvert sur une centaine de titres de la cote, dans le contexte des bouleversements dus au coronavirus.

L'indice CAC 40 a gagné 110,32 points à 3.991,78 points. La veille, il avait fini en recul de 5,75%, après une chute de 20% sur la semaine écoulée.

La cote Parisienne s'est redressée vigoureusement à l'ouverture avant de faire machine arrière, puis de revenir en territoire positif.

Les indices américains sont eux aussi repassés dans le rouge peu après l'ouverture de Wall Street, avant de repartir à la hausse après les annonces de la Fed.

La Banque centrale américaine a annoncé mardi qu'elle allait accorder des facilités de crédits destinés aux entreprises et aux ménages. Elle a procédé à une nouvelle injection massive d'argent en offrant 500 milliards de dollars sur le marché monétaire, source de financement à court terme.

"C'est le premier jour de décrue de la volatilité", après un niveau qui avait égalé le record atteint pendant la crise financière de 2008, note Thierry Le Clercq, gérant action spécialiste des actions françaises chez Mandarine Gestion.

En outre, l'interdiction par le régulateur boursier de vente à découvert sur une centaine de titres, par laquelle les investisseurs spéculent à la baisse, "enlève une pression vendeuse" sur la place Parisienne, souligne-t-il.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a de fait apporté une protection à la cote en interdisant la vente à découvert, par laquelle les investisseurs spéculent à la baisse, mardi pour 92 titres à la Bourse de Paris, notamment sur les géants de la banque et de l'assurance.

En réaction à l'épidémie de coronavirus, de plus en plus de pays suivent l'exemple de la Chine, en confinant les populations, ce qui a pour effet de réduire les activités économiques.

La France, après l'Espagne et l'Italie, est entrée mardi midi en confinement général, et l'Europe a fermé ses frontières pour freiner la propagation du coronavirus.

L'Hexagone va plonger dans la récession cette année, a prévenu Bercy, avec un produit intérieur brut attendu en recul de 1% en 2020, loin de la croissance de 1,3% prévue avant l'apparition du virus.

Le moral des investisseurs allemands s'est effondré en mars, à son plus bas niveau depuis 2011.

Alors que de plus en plus d'entreprises battent de l'aile, diverses mesures d'endiguement continuent d'être annoncées dans les principales économies développées.

La Banque centrale européenne (BCE) a fourni plus de 100 milliards d'euros de liquidités aux banques, première des treize opérations de financement prévues d'ici à mi-juin pour maintenir les lignes de crédit aux entreprises face à l'épidémie.

Mais le soutien budgétaire semble être le plus nécessaire pour rassurer les marchés.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) demande ainsi aux pays européens de prendre les mesures les plus "audacieuses", l'Europe étant désormais l'"épicentre" de la pandémie.

Les 27 dirigeants de l'Union européenne se retrouvaient mardi en sommet extraordinaire par visioconférence.

L'union européenne se réunit

L'UE se bat pour forger un front commun alors que le virus se nourrit de l'unité

Les dirigeants de l'Union européenne se réunissent pour tenter de forger un front uni contre le coronavirus alors que le nombre de cas se multiplie dans le bloc des 27 pays

BRUXELLES - Les dirigeants de l'Union européenne devraient tenir mardi leur deuxième sommet dans deux semaines, une nouvelle tentative de forger une réponse commune au nouveau coronavirus alors que l'Europe prend le relais de la Chine en première ligne dans la lutte contre une maladie qui fait des milliers de victimes des vies.
Le nombre de cas de virus en Europe a grimpé à plus de 50 000 et plus de 2 000 personnes sont décédées. La propagation inexorable de la maladie a troublé les marchés et semé la peur du public, mais les gouvernements nerveux ont introduit des mesures rapides - fermeture partielle des frontières ou mise en quarantaine - avec peu de consultations.
Après l'Italie, point zéro dans la bataille de l'Europe avec COVID-19, l'Espagne et maintenant la France ont imposé des verrous, confinant les citoyens à leur domicile, sauf pour des affaires urgentes comme acheter de la nourriture ou se rendre dans un hôpital qui pourrait encore avoir la capacité de les soigner.
Sept pays ont informé la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, qu'ils ont réintroduit les contrôles d'identité dans l'espace Schengen sans passeport en Europe. Parmi eux, l'Autriche, la Hongrie, la République tchèque et la Pologne, qui ont toutes pris des mesures unilatérales pour stopper l'afflux de migrants en 2015.
En effet, c'est un défi similaire avec lequel les dirigeants sont aux prises lorsqu'ils affrontent le coronavirus - comment faire en sorte que l'effritement de la solidarité entre les partenaires du même club européen ne s'effondre pas complètement à mesure que la crise s'aggrave.
Interrogée lundi sur la possibilité, pour l'Europe, de revenir à de vrais voyages sans chèque d'identité, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré: "J'espère que oui. Mais il a été démontré que la coordination ne fonctionnait pas bien partout comme on aurait pu l'espérer".
Le principal problème auquel sont confrontés les dirigeants, alors qu'ils se réunissent lors d'une vidéoconférence virtuelle en ligne depuis leurs bureaux dans les 27 capitales du bloc, est d'arrêter l'arrivée de nouveaux cas de virus, de coordonner les fermetures de frontières et de garantir que des équipements médicaux essentiels et de la nourriture peuvent atteindre ceux dans le besoin.
Ils devraient approuver une interdiction de voyager de 30 jours pour les personnes souhaitant venir en Europe pour le tourisme ou pour des affaires non essentielles. Les résidents de longue durée de l'UE, les diplomates et les membres de familles européennes seraient exemptés. Les travailleurs de la santé et des transports pourraient également échapper à l'interdiction.
Par ailleurs, des «voies vertes» seraient mises en place aux frontières intérieures des 26 pays Schengen, permettant un accès accéléré aux camions transportant des fournitures essentielles pour contourner les embouteillages qui ont commencé à se former à certains points de passage.
L'objectif, selon le président du Conseil de l'UE, Charles Michel, qui présidera le sommet, est «de réduire les mouvements inutiles mais en même temps d'assurer la circulation des marchandises, des marchandises, afin que nous puissions garantir autant que possible l'intégrité des marché unique, garantissent les livraisons nécessaires. »
Les propositions sont relativement modestes, mais les pouvoirs de l'Europe dans cette crise sont limités. Bien qu'il puisse s'agir d'une Union, le plus grand bloc commercial du monde reste une accumulation de 27 pays individuels, certains avec des gouvernements populistes et d'extrême droite qui rejettent les commandes de Bruxelles.
"Ces derniers jours, les pays européens n'ont pas coordonné leur approche", a déclaré samedi le Premier ministre tchèque Andrej Babis en annonçant la fermeture des commerces de détail dans son pays. "Nous n'avons pas eu à attendre Bruxelles pour nous donner des conseils."
Lorsque le président Emmanuel Macron déclare que «nous sommes en guerre» avec un ennemi invisible, tout citoyen français de Marseille à Metz comprend. La légitimité démocratique qui lui a été conférée lors des élections donne à Macron la liberté de mobiliser des ressources, de l'argent et des solutions politiques rapides avec le soutien du public.
En temps de crise, le mécanisme européen est douloureusement lent. Comme un super majordome face à un maître imprévisible à 27 têtes, la bureaucratie massive de l'UE propose des idées, propose des plans et parfois des cajoles mais souvent elle doit attendre l'approbation.
Et ce qui est bon pour le peuple du Portugal, pourrait ne pas convenir à ceux de la Pologne; ce qui semble logique aux habitants de la riche Allemagne pourrait sembler toxique pour les citoyens grecs qui souffrent depuis longtemps, qui sortent à peine d'une crise économique et ont encore besoin d'aide pour gérer les tensions des migrants avec la Turquie.
Lorsque les nations sont sous pression et que leurs citoyens sont nerveux, l'Europe est une cible facile. Le blâme se concentre régulièrement sur les «fonctionnaires non élus» qui gagneraient des salaires lucratifs. Mais en ces temps de coronavirus, seules les nations peuvent contrôler la santé et la sécurité publiques.

BioNTech dans la recherche d'un vaccin

Coronavirus: Pfizer s'allie à l'allemand BioNTech dans la recherche d'un vaccin



 
17/03/2020 | 08:44

Le laboratoire américain Pfizer a signé un accord avec l'allemand BioNTech pour développer conjointement un vaccin potentiel contre le coronavirus, ont annoncé mardi les deux entreprises.


Les termes financiers de l'accord et les détails relatifs au développement, à la fabrication et à la potentielle commercialisation d'un vaccin seront finalisés dans les prochaines semaines.
Leur collaboration débute immédiatement à partir de la plate-forme de développement de traitement de BioNTech et les deux entreprises ont signé une lettre d'intention portant sur la distribution d'un tel vaccin en dehors de la Chine.
Des sources gouvernementales allemandes ont déclaré dimanche à Reuters que Berlin tentait de contrer Washington, qui veut persuader un autre laboratoire allemand, CureVac, de délocaliser ses recherches aux Etats-Unis.
Dans le cadre de l'accord annoncé mardi, Pfizer et BioNTech utiliseront des sites de recherche et développement des deux entreprises à la fois en Allemagne et aux Etats-Unis.
Le coronavirus apparu en décembre en Chine a contaminé près de 180.000 personnes dans le monde et fait plus de 7.000 morts.

(Shubham Kalia à Bangalore et Michael Erman à New York; version française Bertrand Boucey)Commencer
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