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samedi 8 mai 2021

PORTZAMPARC.....la sélection

 

Petites et moyennes valeurs : la sélection de mai de Portzamparc
BOURSORAMA06/05/2021 à 09:20

(Crédits photo : Rawpixel -  )

(Crédits photo : Rawpixel - )

Belle performance encore pour la sélection High Five de Portzamparc. Depuis le 6 avril, elle affiche une progression de 7,5% contre -0,5% pour son indice de référence le CAC Mid & Small.

Ce mois-ci, le bureau d'études revoit presque intégralement sa sélection. Seul Wavestone conserve sa place. Faute de nouveaux catalyseurs à court-terme, Clasquin, Fountaine Pajot, Herige et SQLI s'éclipsent au profit de Derichebourg, Reworld Media, SII, Vilmorin.

Pour rappel, cette sélection de Portzamparc comprend cinq valeurs. Elle est équipondérée et passée sous revue tous les mois. Les titres sont choisis selon une double approche : d'excellents fondamentaux et un potentiel boursier de court terme. Le flottant doit être supérieur à 10 millions d'euros. Revue de détail.

Derichebourg : acheter avec un objectif de cours de 8,50 euros

Derichebourg signe un début d'année de qualité : un chiffre d'affaires du 1er trimestre en croissance de 22% porté par la hausse des activités «service à l'environnement» (+40%) assorti d'un relèvement de la guidance d'une progression de 15 à 20% de l'Ebitda à un chiffre «bien au-delà». En outre, les perspectives pour le reste de l'année sont jugées favorables pour Portzamparc, grâce notamment à la réouverture de la Chine aux importations de ferraille et à la bonne tenue de la production d'acier en Europe (+3,1%) et en Turquie (+9,5%). Enfin, le rachat en cours d'Ecore, numéro deux français du recyclage des métaux, reste insuffisamment valorisé par le marché. A bon entendeur...

Prochain événement : résultats du 1er semestre le 20 mai

Reworld Media : acheter avec un objectif de cours de 4,90 euros

Pour le bureau d'études nantais, le niveau du cours actuel constitue un point d'entrée intéressant (chute de 18% du titre depuis ses plus hauts). En outre, le trou d'air lié au « Reworld Bashing » (départ de journalistes de la rédaction de Science et Vie et large écho dans la presse des critiques liées au management du groupe) devrait un fine avoir un impact limité et rappelle celui auquel le groupe a été confronté au moment de l'intégration de Mondadori France. Enfin, les analystes de la filiale de BNP Paribas notent que la valorisation «demeure particulièrement attractive».

Prochain événement : chiffre d'affaires et résultats du 1er semestre en septembre (date non communiquée)

SII : acheter avec un objectif de cours de 29,10 euros

A date, la valorisation ne reflète pas la qualité des fondamentaux, écrit ce mois-ci Portzamparc au sujet de l'entreprise de services du numérique. D'autant que les résultats du quatrième trimestre devraient être de nature à conforter le rebond des résultats du deuxième semestre. « Après un troisième trimestre supérieur à nos attentes (-2,4% versus Portzamparc qui tablait sur -5%), nous pensons que le quatrième trimestre affirmera cette tendance favorable et que, symboliquement, il marquera le retour à la croissance organique », avancent les analystes. Enfin, plusieurs leviers sont identifiés pour pouvoir réviser à la hausse la rentabilité du groupe comme la contribution plus croissante de la Pologne (1/3 du chiffre d'affaires désormais).

Prochain événement : chiffre d'affaires du quatrième trimestre le 12 mai

Vilmorin : acheter avec un objectif de cours de 67 euros

Vilmorin a manifestement créé la surprise. Au deuxième trimestre, l'activité s'est révélée plus dynamique qu'attendu dans l'ensemble des pôles du groupe (CA de 291,4M +12,6%) et la perte opérationnelle au premier semestre est ressorti historiquement faible (-5,5M euros versus -46,7M euros en n-1) grâce à une progression de 120 points de base de la marge opérationnelle et une compression des charges opérationnelles. Pour autant, la guidance du management se veut encore prudente là où Portzamparc se veut un peu plus audacieux : +7,6% de croissance à périmètre et charges constants pour le bureau d'études versus +4,4% avancé par le groupe. C'est donc le moment de se lancer ...

Prochain événement : chiffre d'affaires du troisième trimestre le 6 mai

Wavestone : acheter avec un objectif de cours de 45,10 euros

«Dans de bonnes conditions», titre une nouvelle fois Portzamparc. Il faut dire que le groupe a fait preuve d'une belle résilience comme l'a montré le chiffre d'affaires du 4e trimestre publié fin avril. «La vigueur de la reprise dépasse systématiquement les attentes depuis l'été et le quatrième trimestre n'a pas fait exception». En outre, les analystes misent sur un retour de la croissance : le contexte est favorable malgré des activités courantes qui restent sous pression et les fusions-acquisitions devront reprendre «stratégiquement» aux Etats-Unis et «tactiquement» en France.

Prochain événement : résultats annuels le 1er juin

VALEURS ASSOCIÉES

Euronext Paris+1.97%
Euronext Paris+3.73%
Euronext Paris+1.64%
Euronext Paris-0.78%
Euronext Paris-1.32%

AKKA TECHNOLOGIES OBJECTIF MOYEN


 

AKKA TECHNOLOGIES

 

AKKA Technologies SE : La volatilité devrait faire son grand retour

07/05/2021 | 12:36
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ACHAT
En cours
Cours d'entrée : 25.76€ | Objectif : 30.2€ | Stop : 23.55€ | Potentiel : 17.24%
Le titre AKKA Technologies SE fait du surplace. Cette situation ne saurait durer. Une sortie par le haut de l'actuel trading range devrait s'accompagner d'un retour de la volatilité. Le timing apparaît par conséquent pertinent pour se positionner en anticipation de ce mouvement.
On pourra se positionner à l'achat pour viser les 30.2 €.
AKKA Technologies SE : AKKA Technologies SE : La volatilité devrait faire son grand retour
Synthèse
  • D'une manière générale, la société présente des fondamentaux de mauvaise qualité dans le cadre d'une stratégie d'investissement à moyen et long termes.
  • Dans une optique d'investissement de court terme, la société présente une configuration fondamentale dégradée.

Points forts
  • La société fait partie des dossiers les plus faiblement valorisés. Le ratio "valeur d'entreprise sur chiffre d'affaires" s'établit à 0.56 pour l'année 2020.

Points faibles
  • Les perspectives de croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise sont très faibles pour les prochains exercices, d'après les estimations du consensus Standard & Poor's.
  • La société présente des niveaux de rentabilité insuffisants.
  • Les estimations des analystes concernant l'évolution de l'activité de la société diffèrent de manière relativement importante les unes aux autres. La visibilité liée à l'activité de la société apparaît relativement faible.
  • Les perspectives d'évolution du chiffre d'affaires pour les années à venir ont été revues à la baisse au cours des quatre derniers mois.
  • Les anticipations de chiffre d'affaires sur les 12 derniers mois ont largement été revues à la baisse. Les analystes prévoient des ventes moins importantes que celles qu'ils attendaient un an plus tôt.
  • Dernièrement, le groupe n'a plus la faveur des analystes. Ces derniers ont largement revu à la baisse leurs estimations de résultats.
  • Au cours des 12 derniers mois, les analystes ont revu régulièrement à la baisse leurs anticipations de bénéfices.

BUY LOW.SELL HIGH🗽

 “ Buy low, sell high. ”🌞

vendredi 7 mai 2021

TRANSACTIONS

 

Transactions d’initiés : luxe, sagas familiales, situations spéciales et microcaps au menu

30/04/2021 | 11:47
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Qui est mieux informé sur une société que ses propres dirigeants ? Des transactions de dirigeants sont publiées chaque jour sur le site web de l’AMF. On parle parfois d’« opérations d’initiés », à ne pas confondre avec le « délit d’initié »*. Les déclarations d’achat par un dirigeant peuvent conforter le degré de confiance de l’investisseur dans la valorisation et le flux de nouvelles d’une société, ou le tempérer en cas de vente.

La recherche en finance tend à montrer que les achats d’initiés donnent un meilleur signal positif que les ventes d’initiés ne donnent un signal négatif. Peter Lynch, l’investisseur légendaire, l’a résumé ainsi : « Les initiés ont de nombreuses raisons de vendre leurs actions, mais n’ont qu’une raison d’en acheter : ils pensent que le cours va monter ».

Parmi les centaines de déclarations à l’AMF publiées depuis trois mois, voici celles qui nous semblent les plus significatives (critères : montants relatifs, nombre de transactions et de personnes concernées) :

A l’achat, les dirigeants des laboratoires vétérinaires Virbac et Vétoquinol semblent optimistes puisqu’ils se renforcent au capital de leur société.

Dans la grande consommation, les familles fondatrices de Bic et de Bonduelle ont profité de la défiance pour acheter à bon compte. Ces deux sociétés sont value, les investisseurs n’étant pas fans des produits en plastique de Bic, surtout dans ce contexte de flambée des matières premières à laquelle est également confronté Bonduelle, avec des difficultés à faire passer les hausses de prix auprès des distributeurs pour toute la filière en ce début d’année. Pour Bonduelle, s’ajoutent également un contre-coup du sur-stockage lors du confinement il y a un an et des effets devises défavorables. Le groupe publie son T3 le 3 mai. Les cours de LDC et Fleury Michon sont également à la peine. (A contrario, Savencia et Fromageries Bel sont portés par une très bonne tenue des ventes de produits laitiers en GMS. Bel a également fait l’objet d’une offre publique de la part de sa maison mère cotée, Unibel).

Autre raison possible de la pression sur Bic et Bonduellele rejet des commandites (Bic n'est pas une SCA mais sa holding de contrôle en est une) dans un monde où les pratiques en matière de gouvernance sont scrutées. Au moment de son attaque contre Lagardère au milieu des années 2000, le raider Guy Wyser-Pratte estimait la décote des commandites à près de 20%, un niveau qui semble faire consensus. Le fait que le gérant soit indéboulonnable en AG des commanditaires "apporte de la stabilité à la gouvernance, mais cela limite la démocratie actionnariale", explique Diane Lamarche, associée au cabinet d'avocats White & Case dans un article de l’agence Dow Jones publié récemment sur notre site.

A propos de commandites, les dirigeants de Rothschild & Co et d’Hermès ont également acheté des actions. Leur cours est pourtant moins déprimé, surtout celui d’Hermès qui bat régulièrement des records, tout comme son concurrent LVMH dont le dirigeant emblématique Bernard Arnault poursuit les achats de titres contre vents et marées, à coups de millions voire dizaines de millions d’euros.

Autres patrons emblématiques, Xavier Niel (Iliad) pointe à plus de 15% du capital d’Unibail-Rodamco-Westfield (URW) à quinze jours de l’AG après avoir acheté depuis deux mois près d’un milliard d’euros de titres. Toujours entre télécoms et immobilier, la famille Bouygues se renforce au capital du groupe éponyme.

Dans des sphères plus modestes, tout en restant dans le luxe, les dirigeants de Roche Bobois ont acheté des titres alors que Bruno Paillard continue de se ‘reluer’ au capital de sa maison de champagne Lanson-BCC au fil de l’eau. Comme il le fait depuis des années. Pour l’instant, cela ne lui a pas réussi, mais la sortie de crise sanitaire qui s’amorce pourrait faire la part belle aux précieuses bulles, en mode ‘années folles’. Il parait même que, confinés ‘chez eux’, les français ont commencé à sabrer le champagne. A moins qu’ils ne soient qu’en phase de constitution de stocks, ce qui remonte déjà le moral.

La famille Labrune, fondatrice et dirigeante de Cegedim, poursuit ses emplettes alors que son cours amorce un timide rebond en sortie de crise. Le fait qu’un gros actionnaire sortant, Fidelity, ait terminé d’écouler des titres, facilite cette reprise boursière.  Autre midcap malmenée, GL Events a vu son PDG Olivier Ginon se renforcer au capital en avril.

Sous les 100M€ de capitalisation boursière, le PDG d’Osmosis Gerard Tremblay achète, profitant d’un cours bas. Chez Passat, où Amiral Gestion a franchi successivement les seuils de 5% puis 10% du capital, les achats accompagnent la hausse du titre. Idem chez Poujoulat, où les montants sont modestes mais la liquidité tellement faible qu’il est difficile de forcer le carnet d’ordre. Surtout que le titre ne cesse de monter. A noter que ce léger signal est amplifié par le fait que son PDG n’avait pas acheté de titres depuis des années et qu’il se serait récemment renforcé au capital de la holding familiale.

Du côté des offres publiques ayant eu lieu récemment, on notera des renforts sur le marché de la part des initiateurs sur MintDevoteamEnvea ou encore Tessi (petits montants).

On se méfiera du signal donné par les nombres achats signalés sur certaines valeurs, soit parce qu’il s’agit d’un rattrapage de publication qui n’avaient pas été signalées dans les temps (ex. Sidetrade), soit car il s’agit d’exercice d’options sur actions (ex.Biosynex) généralement suivis de ventes de titres sur le marché.

A la vente, on notera les cessions de titres sur des valeurs dont les cours se sont envolé récemment comme ClasquinSES-ImagotagStreamwideEntreparticuliers.com (dont l’emballement haussier reste inexpliqué), Thermador (dont la hausse s’explique simplement compte tenu de la qualité des chiffres), Biosynex et Reworld Media (vente après renfort sur des cours plus bas et exercice de stock-options encore plus bas), NextediaExel Industries (la famille Ballu a allégé vers 65€ mais avait acheté bien davantage vers 34€ en mars 2020), Adthink (le confondateur Sylvain Morel a vendu pour 470K€ le 1er avril à 2.22€) ou encore UV Germi (1ères ventes depuis l’IPO en 2017, de la part du PDG).

Des ventes ont également été observées ces derniers mois sur Boiron (1.8M€ à 35.8€) et Boostheat (ventes régulières). Ces deux titres ont pour point commun au contraire d’être sur des niveaux déprimés, pour des raisons réglementaires notamment.

Enfin, notons que le management de Winfarm a vanté la vente, malgré la période de lock-up à laquelle il était tenu, d’un gros bloc d’actions au stock-picker américain Wasatch Advisors. Ou comment faire d’une vente d’initiés inattendue un atout. 

Transactions des dirigeants de Clasquin

Transactions des dirigeants de Clasquin  (Source : PEA-Performance)

Si les mouvements de cession sont en théorie moins interprétables, force est de constater que sur Adthink et Clasquin, les dirigeants ont le sens du timing boursier (cf.visuels). Un art difficile à maîtriser, même pour les dirigeants fondateurs. 

Transactions des dirigeants chez Adthink

Transactions des dirigeants chez Adthink  (Source : PEA-Performance)


heidelbergcement...a suivre

 

Recommandations Brokers

HeidelbergCement: Credit Suisse relève sa cible

Publié le 07 Mai 2021

(CercleFinance.com) - Credit Suisse renouvelle son conseil 'neutre' sur le titre HeidelbergCement et relève son objectif de cours à 86 euros, contre 81 euros précédemment. Selon le bureau d'études, la base de coûts s'annonce stable pour le 2e trimestre mais 'une forte pression inflationniste' pourrait se répercuter sur les coûts au 3e trimestre.

Credit Suisse invite HeidelbergCement à prendre un certain nombre de mesures en faveur d'une meilleure valorisation du titre, estimant qu'il serait par exemple, 'très intéressant' que l'entreprise communique davantage sur sa stratégie visant à améliorer ses performances structurelles.L'analyse plaide aussi pour la mise en lumière de ce que l'entreprise considère comme ses 'actifs clés', et appelle même, 'idéalement' à la cession d'un actif, en dehors de ce noyau noyau clé.

A ce titre, 'trois cessions ont été annoncées en 2021 (la participation de 51% dans Hilal Cement, au Koweit, et deux usines en Grèce)', souligne Credit Suisse.Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs.

Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

L'OREAL

 

L'ORÉAL PRÉDIT UN REBOND DES VENTES DE MAQUILLAGE AVEC LA SORTIE DE CRISE

Publié le 07 Mai 2021

Copyright © 2021 Reuters

L'Oréal prédit un rebond des ventes de maquillage avec la sortie de crise

L'Oréal prédit un rebond des ventes de maquillage avec la sortie de crise

-

par Sarah White

PARIS (Reuters) - L'Oréal table sur un rebond des ventes de maquillage avec la sortie progressive de la crise sanitaire et le besoin de renouer des relations sociales, a déclaré vendredi le nouveau directeur général du géant français des produits de beauté.

Les groupes de cosmétiques ont été pénalisés l'an dernier par les fermetures de boutiques durant les périodes de confinement et leur clientèle, masquée ou cloîtrée à domicile, a boudé les articles de "make up", se rabattant sur l'achat en ligne d'autres produits comme les soins pour la peau.

Mais Nicolas Hieronimus, directeur général de L'Oréal depuis le début du mois, prend les commandes du groupe à un moment où les campagnes nationales de vaccination permettent d'entrevoir une sortie du tunnel de la crise sanitaire.

Des produits comme le mascara reviennent en grâce, observe-t-il, et de nouvelles tendances pourraient également émerger. A titre d'exemple, les consommatrices optent davantage aujourd'hui pour des colorations plus audacieuses pour leurs cheveux, avec des teintes comme le bleu.

"C'est un signe clair que les gens veulent se faire plaisir, s'amuser et exprimer leurs différences et leur individualité", a dit Nicolas Hieronimus dans une interview à Reuters. "C'est de bon augure."

Les ventes de maquillage dans des pays comme la Chine ou Israël, où les magasins sont ouverts et les restrictions mises en place pour lutter contre l'épidémie de coronavirus ont pour la plupart été levées, n'ont pas encore atteint leurs niveaux de 2019 mais pourraient le faire dès cette année, ajoute-t-il.

"Nous regardons les sujets de conversation en ligne et sur les réseaux sociaux et aux Etats-Unis récemment, le volume des discussions sur le maquillage a atteint un plus haut inédit", relève encore le nouveau DG de l'Oréal.

NOUVEAUX PRODUITS

La chute des ventes de produits cosmétiques a pesé en 2020 sur le chiffre d'affaires du groupe et de sa division de produits grand public, qui abrite des marques comme Maybelline.

Les revenus du numéro un mondial des produits de beauté ont baissé l'an dernier de 6,3% à 28 milliards d'euros, même s'ils ont commencé à retrouver un bon rythme au second semestre.

L'Oréal va s'employer à exploiter au maximum ce rebond grâce à des lancements de produits, notamment une nouvelle gamme cosmétique pour sa marque de luxe italienne Valentino, précise Nicolas Hieronimus.

D'autres marques ont également innové pendant la pandémie, comme le rouge à lèvres de Nyx "Shine Loud", présenté cette année, conçu pour ne pas adhérer aux vêtements, mais dont la campagne de marketing a également pris en compte le port du masque, poursuit-il.

Nicolas Hieronimus, qui a commencé sa carrière il y a près de trente ans à L'Oréal au sein des laboratoires Garnier, avant de devenir directeur du groupe pour le Mexique puis de diriger sa division de produits de luxe, devra faire face à d'autres défis lors de son mandat, notamment la demande croissante d'ingrédients naturels dans les produits de beauté.

Le groupe français a investi massivement dans ce qu'il nomme la "beauty tech", la "beauté augmentée par la technologie", qui consiste par exemple à proposer des plateformes permettant de tester son "look" virtuellement ou à utiliser des données pour prédire les prochaines tendances.

"Alors que le monde change, il faut savoir être agile", résume le directeur général.

L'Oréal et d'autres grands groupes de cosmétiques comme Estée Lauder ont été bousculés ces dernières années par de petites marques capables d'attirer l'attention grâce de constants changements de produits et des campagnes astucieuses sur les réseaux sociaux.

Le commerce en ligne, qui représente aujourd'hui un peu moins de 30% des revenus de L'Oréal, atteindra probablement la moitié du chiffre d'affaires du groupe d'ici la fin de la décennie, selon les prévisions du groupe lui-même, dans les trois ans d'après les estimations de Goldman Sachs. C'est déjà le cas en Chine.

(version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Bertrand Boucey)

Reuters

UBS

  UBS réaffirme sa recommandation 'achat' sur Capgemini avec un objectif de cours remonté de 152 à 166,5 euros, ce qui implique un potentiel de progression de 10%

AVIS D'ANALYSTES

 

Avis d'analystes du jour : Stellantis, ArcelorMittal, FDJ, Klépierre, Société Générale, Albioma, Nokia, Sika...

07/05/2021 | 08:22
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Pour terminer la semaine, des recommandations sur plusieurs entreprises qui ont publié leurs résultats, au premier rang desquelles ArcelorMittal, Henkel, Bpost, Glabia et Legrand. La Société Générale fait preuve de prudence sur plusieurs foncières européennes, dont Klépierre. Dans les valeurs moyennes, Albioma revient en grâce chez Kepler Cheuvreux et Berenberg n'est plus vendeur sur FACC.

  • Albioma : Kepler Cheuvreux passe de conserver à acheter en visant 45 EUR.
  • Anheuser-Busch Inbev : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 70 à 75 EUR.
  • ArcelorMittal : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 34 à 38 EUR. AlphaValue reste à renforcer avec un objectif de cours relevé de 27 à 30,40 EUR.
  • Bpost : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 11,75 à 13 EUR.
  • Carmila : Société Générale passe de conserver à vendre en visant 12,20 EUR.
  • Daimler : Goldman Sachs reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 100 à 100 EUR.
  • Deutsche Bank : Morgan Stanley passe de souspondérer à pondération en ligne en visant 12,20 EUR.
  • Ericsson : Morgan Stanley passe de surpondérer à pondération en ligne en visant 135 SEK.
  • FACC : Berenberg passe de vendre à conserver en visant 8,50 EUR.
  • Freenet : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 22 à 25 EUR.
  • Genmab : Deutsche Bank reprend le suivi à l'achat en visant 2750 DKK.
  • Glanbia : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 12 à 15 EUR.
  • Hammerson : Société Générale passe d'acheter à conserver en visant 38 GBp.
  • Henkel : RBC reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 111 à 114 EUR.
  • Hornbach : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 90 à 99 EUR.
  • Hugo Boss : Baader Helvea passe d'accumuler à acheter en visant 50 EUR.
  • Infineon : Société Générale passe de conserver à acheter en visant 41,50 EUR.
  • Klépierre : Société Générale passe de conserver à vendre en visant 19,80 EUR.
  • La Française des Jeux : Morgan Stanley démarre le suivi à pondération en ligne en visant 43 EUR.
  • Legrand : Morgan Stanley passe de souspondérer à surpondérer en visant 74 EUR.
  • Nokia : Morgan Stanley passe de pondération en ligne surpondérer en visant 5 EUR.
  • Ordina : Kepler Cheuvreux démarre le suivi à l'achat en visant 4 EUR.
  • Outokumpu : Deutsche Bank passe d'acheter à conserver en visant 5,70 EUR.
  • Rational : Oddo BHF démarre le suivi à sousperformance en visant 585 EUR.
  • Sika : Citigroup reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 290 à 321 CHF.
  • Société Générale : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 30 à 32 EUR.
  • Stellantis : Kepler Cheuvreux reste à l'achat avec un objectif relevé de 20 à 22 EUR.
  • TAG Immobilien : Société Générale passe d'acheter à conserver en visant 28 EUR.
  • TT Electronics : Barclays démarre le suivi à surpondérer en visant 280 GBp.
  • Ubisoft : Crédit Suisse abaissé son objectif de cours de 85 à 77 EUR.
  • Valiant : Kepler Cheuvreux passe d'acheter à conserver en visant 93 CHF.

LEGRAND ODDO ..up

 

Legrand: Oddo relève son objectif de cours

Publié le 07 Mai 2021

(CercleFinance.com) - Oddo maintient sa note de 'surperformance' sur le titre Legrand, et relève son objectif de cours de 93 à 96 euros. Le bureau d'analyses souligne la forte croissance du chiffre d'affaires du groupe au premier trimestre, avec une croissance organique de 13,1% quand le consensus tablait sur 2,9%.

'Le groupe vise désormais 4-7% de croissance organique du CA (vs 1-6% précédemment) et une marge d'EBIT ajusté avant impact des acquisitions de 19.6%-20.4% (vs 19.2%-20.2% précédemment)', note Oddo, évoquant l'exercice 2021. L'analyste relève ainsi ses BPA 2021 de 4,4%. 'Nous prévoyons une meilleure reprise qu'anticipé en 2021 soutenue par la rénovation (50% du CA), les datacenters et aussi, de façon indirecte, les plans de relance', justifie le broker.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

LES AVIS

 

Les Avis du jour

jeudi 6 mai 2021

Groupe open....UP


 

TROIS ENTREPRISES

 

Trois entreprises avec une croissance durable

05/05/2021 | 15:23
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Chaque année, le magazine Fortune, en partenariat avec Boston Consulting Group, fait un classement mondial des 50 entreprises présentant les meilleures perspectives de croissance durable. Ce "Fortune Future 50" présente des entreprises faisant preuve d'impressionnantes capacités d'exécution et d'agilité stratégique pour faire face à l'évolution de plus en plus rapide du monde et qui ont une vision long terme de leur croissance organique. Regards sur quelques-unes d'entre-elles.

Un classement d’entreprises portées sur le futur 

Toute entreprise prospère commence par un acte d'imagination. Mais les entreprises les plus innovantes sont celles qui réimaginent en permanence leur potentiel, même si cela implique des changements radicaux de stratégie. Cette attention constante portée à l'avenir est généralement très payante pour les investisseurs. Il y a trois ans, Fortune s'est associé à la société de conseil en gestion BCG pour créer le Future 50, en utilisant un système exclusif qui analyse des dizaines de facteurs pour identifier les entreprises ayant le meilleur potentiel de croissance à long terme.

Les 50 entreprises figurant sur la liste de l'année dernière (2020) ont produit un rendement cumulatif pour les actionnaires de 46,40 % depuis la publication, contre 19,70 % pour le S&P 500 sur la même période. 

graphique perf valeurs de croissance

Sources : S&P Global et BCP Henderson Institute

Regardons le classement de cette année qui a été publié en février 2021 : 

liste du top 10 valeurs de croissance

Sources : Boston Consulting Group

Le classement complet est disponible ici : https://fortune.com/future-50/

Pourquoi ces entreprises ont prospéré pendant la pandémie et pourraient continuer à se développer encore plus rapidement une fois la pandémie terminée ?

Après plus d'un an de pandémie, un constat s'impose. Le paysage concurrentiel a été considérablement remodelé. Les leaders d'hier ne sont pas forcément les leaders d'aujourd'hui. De nouveaux gagnants ont émergé. La crise de la covid-19 a créé un terreau propice à de nouveaux besoins et a accéléré d'autres besoins déjà existants. Les entreprises sélectionnées dans cet indice se sont particulièrement bien démarquées durant la crise en faisant preuve de vitalité et de réinvention continue.

Cet indice "Fortune Future 50" repose sur deux piliers : une évaluation dite "top-down" basée sur le potentiel des marchés identifiés et une évaluation dite "bottom-up" sur la capacité des entreprises à générer de la croissance.

En regardant de plus près ces entreprises, nous pouvons nous rendre compte de ce qu'il faut faire pour prospérer. Les entreprises peuvent gagner (ou perdre) leurs avantages à trois stades différents : Elles peuvent être sévèrement touchées par l'impact de la crise (au début et durant la crise), se rétablir plus rapidement (après la crise) ou même profiter de la crise pour augmenter leurs avantages. Au cours de la première vague de la pandémie, lorsque les dirigeants s'attachaient à minimiser l'impact immédiat, ces entreprises de croissance durable n'ont que légèrement dépassé leurs homologues. Cependant, à mesure que la crise se prolongeait, que les confinements se prolongeaient, l'attention s'est déplacée vers les deuxième et troisième phases, au cours desquelles les entreprises de l'indice "Fortune Future 50" ont enregistré des performances nettement supérieures. 

De quoi est composé cet indice ? 

Nous remarquons que parmi les 50 valeurs, 50% sont du secteur technologique et de la communication qui ont été moins touchés que les autres secteurs. Les tendances déjà visibles se sont accélérées, à l’image du commerce en ligne. Les services de santé sont également en pôle position et représentent 22% du classement en 2020 (contre 12% en 2019). Les consommateurs sont d’autant plus soucieux de leur santé en cette période. 

D’un point de vue géographique cette fois, les entreprises sont majoritairement américaines et chinoises (80% du classement), deux économies qui ont repris le chemin de la croissance en 2021. 

image valeurs de croissance indice
Sources : S&P Global et BCP Henderson Institute

Au cours de la phase de rétablissement, l'un des principaux défis a été la nécessité de réagir et de s'adapter au stress infligé par la pandémie. C'est peut-être grâce à ces capacités que les entreprises de Future 50 ont retrouvé leur niveau d'avant le choc en quatre mois , alors que l'indice boursier mondial MSCI World Index a mis plus de six mois. 

Square

image square

Pour ce premier exemple, prenons Square qui est à la 9ème place du classement 2020 et 2021. Ce fournisseur de paiements numériques a subi une baisse spectaculaire du volume des paiements lorsque la pandémie a commencé à sévir. Lorsque le trafic piétonnier chez les petits commerçants (la vache à lait de Square), a disparu du jour au lendemain. La société a perdu plus de la moitié de sa valeur boursière en trois semaines. Cependant, Square avait lancé un service d'enlèvement et de livraison à domicile juste avant la crise, et accéléré son offre de boutique en ligne au point que les nouvelles inscriptions hebdomadaires ont commencé à dépasser l'offre de points de service chez les commerçants. 

analyse square

ServiceNow

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Parmi le top 10, ServiceNow est tout en haut du classement en 2020. Cette entreprise de logiciels B2B a parfaitement su prendre le coche de la crise. ServiceNow est spécialisé dans les prestations de cloud computing et propose à ses clients des applications destinées aux opérations informatiques (workflows digitaux, chatbot intelligent, machine learning, etc). ServiceNow s’est tourné vers des modèles axés sur les dépenses opérationnelles efficientes pour ses clients. Elle propose une adaptation unique de l’environnement de travail aux besoins des clients (SaaS personnalisé). ServiceNow a également accéléré les investissements dans son réseau d’infrastructure de datacenters pour faire face à la demande croissante. 

analyse servicenow

Veeva Systems

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A la deuxième place de ce classement, nous retrouvons Veeva Systems, un fournisseur de solutions logicielles de cloud pour l’industrie de la santé notamment (gestion de la relation client multicanal, la gestion du contenu réglementé et de l'information, la gestion des données de référence et des données clients, etc). Veeva Systems a bien compris l’enjeu pour ses clients de passer d’un système de données cloisonné vers une plateforme de gestion des informations unifiée et compatible avec les processus commerciaux actuels. 

analyse veeva

Parcours boursier des trois valeurs citées : 

graphique perfs trois valeurs de croissance

Source : Zonebourse.com

Conclusion : 

L’étude de l’histoire des marchés révèle que les crises, les pandémies et les guerres rebattent les cartes et conduisent à de nouvelles opportunités de croissance pour les entreprises suffisamment agiles pour s’adapter à la nouvelle norme. L'adaptation et la réinvention resteront au cœur de la création d'un avantage concurrentiel durable (appelé aussi “moat”). Francis Scott Fitzgerald disait : “La vitalité, c’est non seulement la capacité à persévérer, mais aussi et surtout la capacité à se réinventer”. En d’autres termes, les incertitudes créent des brèches. Derrière chaque crise se cache une opportunité pour qui sait la saisir.


SAINT-GOBAIN recommandation d'Achat sur le titre Saint-Gobain, tout en relevant son objectif de cours de 59 à 63 euros🌝

 

mardi 4 mai 2021

AVIS des analystes du jour

 

Avis d'analystes du jour : BNP Paribas, Safran, Dassault Systèmes, Campari, Infineon, Signify, RTL, Santander...

05/05/2021 | 08:34
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Dans le secteur bancaire, BNP Paribas revient en grâce après ses solides résultats du 1er trimestre. Goldman Sachs prend toujours le pari Safran, avec un objectif relevé. ING se convertit à Signify, l'ancien Philips Lighting, alors que TeamViewer séduit moins en 2021 qu'en 2020. Il est aussi question de Davide Campari en Italie, de Banco Santander en Espagne, de Nokian Renkaat en Finlande et d'ASM International aux Pays-Bas.

  • ASM International : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 275 à 310 EUR.
  • AST Groupe : Midcap Partners reste acheteur avec un objectif relevé de 8 à 9 EUR.
  • Associated British Foods : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 2300 à 2800 GBp.
  • Banco Santander : Kepler Cheuvreux reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 3,60 à 3,82 EUR.
  • BNP Paribas : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 66 à 69 EUR. Berenberg passe de vendre à conserver en visant 48 EUR.
  • Bucher Industries : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 530 à 660 CHF.
  • Dassault Systèmes : AlphaValue passe de vendre à alléger en visant 180 EUR.
  • Davide Campari : Jefferies reste à conserver avec un objectif de cours relevé de 10,50 à 11 EUR.
  • DeA Capital : Kepler Cheuvreux démarre le suivi à conserver en visant 1,65 EUR.
  • Demant : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 315 à 360 DKK.
  • Infineon : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours réduit de 42 à 40 EUR. Liberum reste acheteur avec un objectif réduit de 40 à 37 EUR.
  • Nokian Renkaat : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 30 à 35 EUR.
  • Nolato : Nordea passe de conserver à acheter.
  • RTL : J.P. Morgan reprend le suivi à surpondérer en visant 80 EUR.
  • Safran : Goldman Sachs reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 144 à 146 EUR.
  • Siemens Gamesa : Kepler Cheuvreux reste neutre avec un objectif de cours réduit de 32,50 à 32 EUR.
  • Signify : ING passe de conserver à acheter en visant 60 EUR.
  • Solvac : KBC passe de conserver à accumuler en visant 135 EUR.
  • Stabilus : Kepler Cheuvreux reste à vendre avec un objectif de cours relevé de 48 à 56 EUR.
  • TeamViewer : DZ Bank reste à l'achat avec un objectif de cours réduit de 45 à 42 EUR.
  • Telenor : Handelsbanken passe d'acheter à conserver en visant 158 NOK.
  • Vossloh : Berenberg reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 48 à 50 EUR.
  • WPP : Exane BNP Paribas passe de neutre à sousperformance en visant 880 GBp