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vendredi 20 mai 2022

CRYPTO

Les cryptos qui ont le plus profiter des conditions de cette semaine sont :

Kyber Network Crystal v2, actuellement à 2.76 $, a augmenté de 59.25% sur les 7 derniers jours et a baissé de 36.54% sur une base mensuelle et se classe 92ème avec une capitalisation de 0,4 milliard de dollars.

Kucoin Token, actuellement à 15.83 $, a augmenté de 22.78% sur les 7 derniers jours et a baissé de 25.69% sur une base mensuelle et se classe 41ème avec une capitalisation de 1,5 milliard de dollars.

Monero, actuellement à 178.07 $, a augmenté de 17.59% sur les 7 derniers jours et a baissé de 31.80% sur une base mensuelle et se classe 28ème avec une capitalisation de 3,2 milliards de dollars.

0x, actuellement à 0.4631 $, a augmenté de 17.17% sur les 7 derniers jours et a baissé de 35.90% sur une base mensuelle et se classe 100ème avec une capitalisation de 0,4 milliard de dollars.

Kadena, actuellement à 2.70 $, a augmenté de 15.63% sur les 7 derniers jours et a baissé de 52.30% sur une base mensuelle et se classe 91ème avec une capitalisation de 0,4 milliard de dollars.

Cependant, le marché n'a pas vu que des hausses, mais a enregistré des pertes également :

TerraUSD, actuellement à 0.08124 $, a baissé de 53.37% sur les 7 derniers jours et de 91.23% sur une base mensuelle et se classe 59ème avec une capitalisation de 0,9 milliard de dollars.

Helium, actuellement à 8.26 $, a baissé de 26.80% sur les 7 derniers jours et de 57.94% sur une base mensuelle et se classe 56ème avec une capitalisation de 0,9 milliard de dollars.

Curve DAO Token, actuellement à 1.16 $, a baissé de 23.81% sur les 7 derniers jours et de 49.96% sur une base mensuelle et se classe 87ème avec une capitalisation de 0,5 milliard de dollars.

Convex Finance, actuellement à 10.61 $, a baissé de 22.34% sur les 7 derniers jours et de 62.93% sur une base mensuelle et se classe 74ème avec une capitalisation de 0,6 milliard de dollars.

Waves, actuellement à 6.15 $, a baissé de 21.75% sur les 7 derniers jours et de 71.31% sur une base mensuelle et se classe 73ème avec une capitalisation de 0,6 milliard de dollars.

TerraUSD, Helium, Kyber : meilleures et les pires cryptos du top 100 de la semaine
 

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mercredi 18 mai 2022

AIR FRANCE KLM

 

En s'alliant à CMA CGM, Air France-KLM ouvre la voie à sa recapitalisation - DJ Plus

18/05/2022 | 16:12
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Julien Marion,

Agefi-Dow Jones


PARIS (Agefi-Dow Jones)--Air France-KLM embarque un nouvel équipier à bord. Le groupe aérien s'est allié mercredi au mastodonte du transport maritime CMA CGM, nouant un partenariat qui permettra aux deux sociétés de renforcer leur offre dans le fret aérien, une activité en plein essor. CMA CGM prendra également une importante participation au capital de l'entreprise dirigée par Ben Smith, ce qui devrait faciliter la seconde vague de recapitalisation d'Air France-KLM.

En vertu de ce partenariat stratégique, les deux entreprises mettront en commun leurs réseaux cargo, les capacités de leurs appareils consacrés au cargo et leurs services dédiés. Elles exploiteront ensemble un total de dix avions cargo en activité, avec 12 autres en commande. L'alliance entre les deux sociétés devra obtenir les feux verts des autorités de la concurrence, que les deux groupes s'attendent à recevoir au début 2023, au plus tard.

Dans le cadre de ce partenariat, CMA CGM deviendra un nouvel actionnaire de référence d'Air France-KLM avec à terme jusqu'à 9% de son capital. La société marseillaise rejoindra les Etats français et néerlandais ainsi que China Eastern Airlines et Delta Air Lines, qui détiennent respectivement 28,6%, 9,3%, 9,6% et 5,8% du capital d'Air France-KLM.

L'investissement de CMA CGM pourrait survenir lors de l'augmentation de capital prévue par Air France-KLM dans le cadre de sa seconde vague de recapitalisation, dont les contours ont été annoncés en février. Air France-KLM compte ainsi émettre des instruments de fonds propres et de quasi-fonds propres pour un total allant jusqu'à 4 milliards d'euros. La société franco-néerlandaise attend actuellement la fenêtre de tir opportune sur les marchés financiers pour mener ces opérations.

Le titre Air France-KLM décolle

Air France-KLM a indiqué que ses principaux actionnaires soutiendraient une résolution portant sur la nomination d'un représentant de CMA CGM au conseil d'administration du groupe franco-néerlandais lors de sa prochaine assemblée générale, le 24 mai. Si cette nomination est approuvée lors de cette assemblée générale, elle sera ensuite soumise à la réalisation de l'investissement de CMA CGM au capital du groupe.

Le marché salue ces annonces. A la Bourse de Paris, l'action Air France-KLM prend 5,6% à 4,18 euros en milieu d'après-midi, signant l'une des plus fortes progressions du SBF 120. Une hausse justifiée car l'alliance apparaît "gagnante-gagnante" pour les deux entreprises.

Ce partenariat doit leur permettre de capter la croissance d'un marché du fret aérien qui a constitué une véritable bouffée d'oxygène pour Air France-KLM au cours de la crise sanitaire. Selon les projections de la société franco-néerlandaise, ce marché devrait connaître une croissance de 3% à 4% par an.

"Ce partenariat commercial stratégique devrait permettre de générer d'importantes synergies de revenus, au travers notamment de la définition conjointe des réseaux des appareils tout cargo et d'opportunités offertes par l'extension de la gamme de produits et services de transport proposés", ont expliqué les deux sociétés dans un communiqué.

"Cette alliance devrait faciliter les gains de gros contrats de logistique globale pour les deux entreprises", juge pour sa part Arnaud Aymé, consultant chez Sia Partners.

La banque Citi considère que le partenariat est de nature à améliorer la confiance des investisseurs dans l'action Air France-KLM et ouvre la voie à sa deuxième vague de recapitalisation du groupe.

Un partenaire en excellente santé financière

"Cet accord tombe très bien, au moment où Air France-KLM cherche à se recapitaliser. Cela permet de placer du papier auprès d'un investisseur de long terme et de limiter l'impact de la prochaine augmentation de capital qui sera plus facilement absorbable par le marché", abonde Grégoire Laverne, gérant actions européennes chez Apicil Asset Management.

"CMA CGM est un groupe familial soucieux de sa rentabilité. Son arrivée au tour du table d'Air France-KLM peut rassurer et créer un effet d'entraînement auprès de potentiels investisseurs", ajoute de son côté Arnaud Aymé.

Pour CMA CGM, s'allier à Air France-KLM permettra de donner davantage d'élan à CMA CGM Air Cargo, sa branche spécialisée dans le fret aérien, créée en mars 2021. "Le groupe possède quelques avions en propre mais il avait besoin d'élargir sa flotte. De ce point de vue, Air France-KLM représentait une cible idéale car la société a démontré de bonnes performances sur l'activité cargo durant la crise sanitaire", explique Arnaud Aymé.

Fort de sa santé financière à toute épreuve, avec un bénéfice de près de 18 milliards de dollars l'an passé, soit environ 17 milliards d'euros, CMA CGM enchaîne à tour de bras les investissements et les acquisitions. Le groupe a, par exemple, récemment annoncé le rachat du groupe de logistique Gefco et a acquis le spécialiste de la livraison à domicile Colis Privé.

-Julien Marion, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: VLV - ECH

Agefi-Dow Jones The financial newswire

(END) Dow Jones Newswires

May 18, 2022 10:11 ET (14:11 GMT

lundi 16 mai 2022

TENSION

 Le CAC 40 rechute alors que les sujets d'inquiétude ne manquent pas

ActionsIl y a 1 minute (16/05/2022 09:14)
 
Le CAC 40 rechute alors que les sujets d'inquiétude ne manquent pas© Reuters.

Investing.com – Après avoir terminé la semaine dernière sur une hausse de plus de 2% vendredi, le CAC 40 faiblit ce lundi matin, reculant de près de 1% au moment de la rédaction de cet article, alors que les investisseurs évaluent les perspectives de croissance économique mondiale dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.

Les actions européennes ont souffert d'une faible transition lundi, les contrats à terme sur les actions américaines étant en baisse avant une série de rapports difficiles sur les résultats de la vente au détail, tandis que les actions en Asie ont abandonné leurs premiers gains après des données économiques décevantes en provenance de Chine, le principal moteur économique de la région, ce qui pèse aussi sur le CAC 40.

En avril, les ventes au détail en Chine ont plongé de 11,1 % sur l'année, soit près du double de la baisse prévue, tandis que la production industrielle a chuté de 2,9 % au lieu de la légère hausse attendue, illustrant les dommages profonds que les blocages du COVID font subir à la deuxième plus grande économie du monde.

De retour en Europe, l'Union européenne publie ses prévisions économiques plus tard dans la session, et le marché cherchera à voir l'impact de la guerre en Ukraine et de l'inflation galopante sur les prévisions de croissance. En février, l'économie de l'UE devait croître de 4,0 % en 2022 et de 2,8 % en 2023.

Les investisseurs suivront également de près les développements géopolitiques, alors que la Finlande et la Suède se sont rapprochées d'une demande d'adhésion à l'OTAN, mettant fin à des années de neutralité, l'invasion de l'Ukraine par la Russie ayant contraint les deux nations nordiques à réévaluer leurs positions.

L'entrée de la Suède et de la Finlande étendrait de manière significative la frontière de l'alliance avec la Russie, ce qui ne manquera pas d'agacer Moscou, qui n'a cessé d'avertir les deux pays des conséquences potentielles.

En ce qui concerne l’actualité des entreprises du CAC 40, Renault SA (EPA:RENA) a annoncé lundi qu'il allait vendre sa participation majoritaire dans le constructeur automobile Avtovaz à un institut scientifique russe, le constructeur automobile français ajoutant que l'accord comprenait une option de rachat de la participation pendant six ans.

Basé sur un article de Peter Nurse

dimanche 15 mai 2022

Repli en vue en europe

 Nouveau repli en vue en Europe après des indicateurs chinois décevants

ActionsIl y a 7 minutes (16/05/2022 08:00)
 
Nouveau repli en vue en Europe après des indicateurs chinois décevants© Reuters. Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse lundi. Les contrats à terme sur indices suggèrent un recul de 0,19% pour le Dax à Francfort, de 0,32% pour le FTSE 100 à Londres et de 0,27% pour l'EuroStoxx 50. Quant au CAC 40 à Paris, i

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse lundi après la publication de plusieurs indicateurs économiques chinois inférieurs aux attentes, qui soulignent l'impact des confinements des dernières semaines sur la deuxième économie mondiale.

Les contrats à terme sur indices suggèrent un recul de 0,19% pour le Dax à Francfort, de 0,32% pour le FTSE 100 à Londres et de 0,27% pour l'EuroStoxx 50. Quant au CAC 40 à Paris, il pourrait céder autour de 0,3% selon les premières indications disponibles.

En Chine, les ventes au détail ont chuté de 11,1% en avril par rapport au même mois de l'an dernier, soit près de deux fois plus qu'attendu, et la production industrielle a reculé de 2,9% - sa plus forte baisse depuis février 2020 - alors que le consensus Reuters la donnait en légère hausse. Quant au taux de chômage officiel, il a atteint 6,1% après 5,8% en avril.

Ces chiffres s'expliquent évidemment par l'ampleur des restrictions sanitaires imposées par les autorités pour tenter d'endiguer la reprise de l'épidémie de COVID-19, des mesures qui commencent à être assouplies avec, à Shanghaï, un déconfinement complet prévu d'ici au 1er juin.

Mais ils alimentent les doutes sur la capacité de Pékin à tenir son objectif d'une croissance d'environ 5,5% du produit intérieur brut (PIB) sur l'ensemble de l'année.

Ces interrogations s'ajoutent à celles sur la capacité de l'économie américaine à encaisser sans trop de dommages le choc de la remontée rapide des taux d'intérêt engagée par la Réserve fédérale.

Goldman Sachs (NYSE:GS) a d'ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis, à 2,4% pour cette année et 1,6% pour l'an prochain.

"Notre indice des conditions financières a reculé de plus de 100 points de base, ce qui suggère un coup de frein à la croissance du PIB d'environ un point de pourcentage", explique Jan Hatzius, économique de Goldman Sachs.

"Nous nous attendons à ce que le resserrement récent des conditions financières persiste, en partie parce que nous pensons que la Fed agira comme le prévoient les marchés."

Ceux-ci anticipent des hausses de taux de 50 points de base lors des deux prochaines réunions de la Fed selon le baromètre FedWatch de CME, mais la possibilité de hausses plus importantes n'est toujours pas exclue.

La semaine qui commence sera animée entre autres par les chiffres des ventes au détail et de la production industrielle aux Etats-Unis mardi, ainsi que par des interventions publiques de responsables de la Réserve fédérale.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en hausse vendredi, le soulagement provoqué par des signes suggérant que l'inflation pourrait avoir atteint un pic l'emportant sur les craintes de voir le resserrement de la politique de la Réserve fédérale entraîner l'économie dans une récession.

L'indice Dow Jones a gagné 1,47%, ou 466,36 points, à 32.196,66, le Standard & Poor's 500 a pris 93,81 points (+2,39%) à 4 023,89 et le Nasdaq Composite a avancé de 434,04 points (+3,82%) à 11.805,00.

Le rebond des grandes capitalisations du secteur des hautes technologies a porté la séance: Microsoft (NASDAQ:MSFT) a pris 2,26%, Apple (NASDAQ:AAPL) 3,19%.

Malgré ces gains, le S&P 500 et le Nasdaq ont enregistré leur sixième semaine de baisse, leur plus longue période de pertes depuis l'automne 2012 pour le S&P 500 et le printemps 2011 pour le Nasdaq.

Les contrats à terme sur les principaux indices suggèrent pour l'instant une ouverture en baisse d'environ 0,5%.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei gagne 0,48% à moins d'une heure de la clôture mais il a réduit ses gains après les indicateurs chinois du jour puisqu'il progressait de 1,55% en début de séance en profitant de l'élan donné par le Nasdaq.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai cède 0,51% et le CSI 300 0,82%.

CHANGES

Avantagé à la fois par le repli sur les valeurs refuges et par la perspective de remontée rapide des taux d'intérêt américains, le dollar reste bien orienté face aux autres grandes devises (+0,00%), non loin du plus haut de 20 ans atteint vendredi en séance.

L'euro retombe ainsi sous 1,04 dollar. Il était revenu vendredi à 1,0354, son plus bas niveau depuis début 2017.

Du côté des cryptomonnaies, le bitcoin reste au-dessus des 30.000 dollars, alors qu'il avait chuté jeudi à 21.400 dollars, soit au plus bas depuis décembre 2020.

TAUX

Sur le marché des emprunts d'Etat, le rendement à dix ans américain oscille autour de 2,9%. Il était nettement remonté vendredi après l'annonce d'une stabilité inattendue des prix à l'importation aux Etats-Unis le mois dernier.

PÉTROLE

Le marché pétrolier subit des prises de bénéfice après une hausse de près de 4% vendredi, même si le risque de tensions sur l'offre en cas d'embargo européen sur le brut russe limite le repli.

Le Brent abandonne 2,1% à 109,21 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 1,93% à 108,36 dollars.

Ce dernier a atteint en tout début de journée son plus haut niveau depuis le 28 mars à 111,71 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand, avec Wayne Cole à Sydney, édité par Matthieu Protard)

vendredi 13 mai 2022

RUSSIA

 

RUSSIA HAS NO HOSTILE INTENTIONS TOWARDS FINLAND AND SWEDEN - IN…

05/14/2022 | 02:36am EDT
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RUSSIA HAS NO HOSTILE INTENTIONS TOWARDS FINLAND AND SWEDEN - INTERFAX CITES DEPUTY FOREIGN MINISTER


© Reuters 2022

LA SUEDE

 

La Suède expose les avantages de l'OTAN alors que la candidature à l'adhésion se profile, la Turquie s'y oppose

13/05/2022 | 23:07
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Sweden's Defense Minister Hultqvist and Foreign Minister Linde hold a news conference in Stockholm

L'adhésion de la Suède à l'OTAN renforcerait la sécurité nationale et contribuerait à stabiliser les régions nordiques et baltes, a déclaré vendredi la ministre des Affaires étrangères Ann Linde, un jour après que son voisin, la Finlande, ait déclaré qu'elle chercherait à rejoindre sans délai l'alliance dirigée par les États-Unis.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a forcé la Suède - et son partenaire militaire le plus proche, la Finlande - à choisir publiquement son camp après être restés en dehors de l'alliance militaire depuis sa création en 1949 pour contrer l'Union soviétique pendant la guerre froide.

On s'attend largement à ce que Stockholm suive l'exemple d'Helsinki et pourrait demander son entrée dans l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui compte 30 pays, dès lundi.

"L'adhésion de la Suède à l'OTAN augmenterait le seuil des conflits militaires et aurait donc un effet de prévention des conflits en Europe du Nord", a déclaré Mme Linde aux journalistes alors qu'elle présentait les conclusions d'une revue de sécurité multipartite qui a examiné les avantages et les inconvénients d'une adhésion à l'OTAN pour la Suède.

"La conséquence la plus importante de l'adhésion de la Suède à l'OTAN serait que la Suède ferait partie de la sécurité collective de l'OTAN et serait incluse dans les garanties de sécurité conformément à .... l'article 5".

L'article 5 du traité fondateur de l'OTAN stipule qu'une attaque contre un pays de l'OTAN doit être considérée comme une attaque contre tous.

Bien que la Suède et la Finlande entretiennent depuis longtemps des relations étroites avec l'OTAN et participent régulièrement à des exercices et à ses réunions de haut niveau, elles ne sont pas couvertes par sa garantie de sécurité.

Le gouvernement a déclaré que le rapport ne constituait pas une recommandation d'adhésion à l'OTAN.

La gauche et les Verts ont été les seuls partis à ne pas soutenir les conclusions du rapport.

Une candidature devrait être approuvée par tous les pays de l'OTAN et, plus tard, par le parlement suédois.

Le président turc Tayyip Erdogan a déclaré vendredi qu'il n'était pas possible pour la Turquie, membre de l'OTAN, de soutenir l'adhésion de la Suède et de la Finlande car, a-t-il dit, les deux pays "abritent de nombreuses organisations terroristes". [L5N2X53HU]

La Turquie a critiqué par le passé la Suède et d'autres pays d'Europe occidentale pour leur traitement des organisations jugées terroristes par Ankara, notamment les groupes militants kurdes PKK et YPG et les partisans du religieux islamique Fethullah Gulen basé aux États-Unis.

Mme Linde a déclaré que la Suède espérait néanmoins obtenir un soutien unanime au sein de l'OTAN si elle faisait acte de candidature et que les deux pays nordiques bénéficiaient d'un "soutien très, très fort" de la part d'importants États membres avec lesquels la Turquie avait intérêt à entretenir de bonnes relations.

Elle a ajouté qu'elle discuterait de la situation lors d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Berlin au cours du week-end, à laquelle la Suède et la Finlande ont été invitées.

Au Pentagone, le porte-parole John Kirby a déclaré que la position d'Ankara au sein de l'alliance de l'OTAN n'avait pas changé en raison des commentaires d'Erdogan.

Le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto, a conseillé la patience. "Cela ne se passe pas en un jour", a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant qu'il devait rencontrer son homologue turc à Berlin samedi.

Le plus haut diplomate des États-Unis pour l'Europe au département d'État a déclaré vendredi que les États-Unis prévoyaient d'aborder la question avec la Turquie à Berlin.

"En ce qui concerne les commentaires du président Erdogan, nous travaillons à clarifier la position de la Turquie", a déclaré Karen Donfried, secrétaire adjointe pour les affaires européennes et eurasiennes au département d'État, lors d'un appel téléphonique.

"La Turquie et la Suède ont travaillé très efficacement dans le contexte de l'OTAN", a-t-elle ajouté.

La Maison Blanche a déclaré vendredi que le président Joe Biden s'était entretenu par téléphone avec le premier ministre suédois Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinist.

"Le président Biden a souligné son soutien à la politique de la porte ouverte de l'OTAN et au droit de la Finlande et de la Suède de décider de leur propre avenir, de leur politique étrangère et de leurs arrangements de sécurité", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.

DE L'ARCTIQUE À LA MER NOIRE

L'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN redessinerait la carte géopolitique de l'Europe du Nord et créerait un ruban largement ininterrompu d'États membres faisant face à la Russie de l'Arctique à la mer Noire.

Jeudi, le président et le premier ministre finlandais ont déclaré que le pays - qui partage une frontière de 1 300 km (810 miles) et un passé difficile avec la Russie - doit demander à rejoindre l'alliance militaire de l'OTAN "sans délai".

La Russie a déclaré que la candidature de la Finlande était une démarche hostile qui constituait une menace pour sa sécurité.

En avril, Moscou a déclaré qu'elle pourrait stationner des missiles à armement nucléaire sur le territoire russe de Kaliningrad, pris en sandwich entre les membres de l'OTAN que sont la Pologne et la Lituanie sur la mer Baltique, si la Finlande ou la Suède rejoignait l'alliance de défense.

"Si la Suède choisit de demander l'adhésion à l'OTAN, il y a un risque de réaction de la part de la Russie", a déclaré le ministre de la défense Peter Hultqvist. "Permettez-moi d'affirmer que, dans un tel cas, nous sommes prêts à faire face à toute contre-réaction."

Le président Niinist a déclaré que les menaces de la Russie étaient attendues. "Nous ne pouvons pas revenir à la situation à laquelle nous étions habitués", a déclaré l'agence de presse suédoise TT, citée vendredi. "Mais la Russie devrait aussi avoir intérêt à ce que nous n'ayons pas tout le temps de fortes tensions à la frontière."

Il a déclaré qu'il prévoyait d'appeler le président russe Vladimir Poutine et de "lui dire que la situation a changé, comme nous le savons tous les deux".