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lundi 8 mars 2021

LA CLEANTECH

 

Les petites valeurs de la cleantech ont la cote !

Les petites valeurs de la cleantech ont la cote !
Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Pour répondre aux enjeux de la transition vers une économie durable, ces sociétés développent ou commercialisent des procédés très innovants. Elles suscitent un regain d'intérêt des investisseurs.

La définition des cleantechs est très large. Elles regroupent les techniques et services industriels qui utilisent les ressources naturelles dans une perspective d'amélioration de leur efficacité et de leur productivité. Le secteur compte notamment une petite dizaine d'acteurs de l'éco-innovation, dans des domaines très variés. Certains s'affranchissent du pétrole pour produire des composés chimiques intégrés dans des cosmétiques, d'autres se sont spécialisés dans la désinfection de l'eau ou des surfaces sans utiliser de produits chimiques ou travaillent sur un recyclage total du plastique. Ils font l'objet d'un regain d'intérêt des investisseurs depuis un an, qui s'est traduit par de belles performances boursières sur la période. Carbios est en tête, avec un cours multiplié par cinq !

Leur stade d'avancement est varié... Les entreprises dans le traitement de l'eau et de l'air sont déjà en phase de commercialisation, avec un niveau d'activité, certes, encore confidentiel pour Orège, mais plus mature pour Bio-UV et pour SFPI. Les autres sociétés ne génèrent pas ou très peu de revenus et sont déficitaires. Elles sont encore à l'étape de validation de leur technologie (tests en pilote industriel, en démonstrateur ...), ou de démarrage de leur usine, avec en ligne de mire un lancement commercial. Un échec n'est pas exclu, ce qui leur donne un caractère spéculatif. Pour ces dernières, l'adossement à des industriels et à des partenaires financiers est indispensable. C'est d'ailleurs souvent l'élément catalyseur pour le titre. Les spécialistes de la fabrication d'ingrédients biosourcés pour la cosmétique Metabolic Explorer et Deinove ont noué une collaboration avec le chimiste DSM, et Global Bioenergies a séduit L'Oréal. Le cimentier bas carbone Hoffmann Green, quant à lui, s'est allié au leader des préfabriqués béton Soriba. Enfin, la technologie unique de plastiques recyclables de Carbios a attiré de grands noms, comme L'OréalNestlé ou Michelin.

La plupart de ces acteurs contribuent à favoriser une économie plus verte et plus écoresponsable. Ils profitent des nouvelles normes, qui incitent les industriels à trouver des solutions propres...

Prise de conscience durable

L'environnement réglementaire leur est de plus en plus favorable, avec, par exemple, l'obligation faite à l'Europe de recycler la moitié de ses plastiques d'ici à 2025 (100 % pour la France dans le cadre de la loi anti-gaspillage) ou celle imposée aux bateaux de l'ensemble de la flotte mondiale de traiter l'eau qu'ils rejettent à leur arrivée au port. Le changement de comportement des consommateurs, demandeurs de produits plus verts et de technologies propres, constitue aussi un moteur.
Ces marchés déjà ouverts dans les traitements de l'eau ou à ouvrir (cosmétiques biosourcées, plastiques 100 % recyclables ou biodégradables, ciment vert...) offrent, à terme, de belles perspectives de croissance.

COVID-19 la course

 

Covid-19 : ces BioTech françaises engagées dans la course aux traitements

Si les vaccins occupent le devant de la scène en matière de lutte contre le Covid-19, les traitements suscitent l’espoir des scientifiques. Si la maladie devait devenir saisonnière, à l’image de la grippe, ces derniers pourraient permettre d’en limiter les formes graves. De nombreuses BioTech françaises se sont emparées d'un sujet stratégique à moyen terme.

Le Covid-19 met les acteurs principaux de la recherche médicale française en difficulté. Tandis que Sanofi a annoncé repousser la demande de commercialisation de son vaccin à la fin de l’année 2021, prenant du retard par rapport à la concurrence étrangère, l’Institut Pasteur a tout simplement décidé d’arrêter les frais. L’espoir d’une percée tricolore repose donc désormais sur les BioTech, qui sont très nombreuses à s’emparer du sujet. Portées par le succès de leur homologue allemande BioNTech, dont le vaccin est produit par le groupe pharmaceutique américain Pfizer, elles planchent, au-delà des candidats-vaccins, sur des traitements visant à soigner la maladie une fois déclarée. Maddyness passe en revue les projets en cours, initiés aussi bien par des sociétés installées qu’émergentes.

Le sujet est éminemment stratégique. Certains acteurs engagés dans le développement de tels produits ont déclaré à La Croix que « les vaccins réduiront la taille de la vague mais ne l’empêcheront pas et, surtout, ils contribuent à augmenter les variants en circulation » . L’intérêt des traitements est, d’un côté, d’apporter une réponse à ces futures mutations sur Sars-CoV-2. De l’autre, il s’agit d’empêcher la survenue de formes graves de Covid-19 et ainsi limiter la saturation des services de réanimation. Or, c’est précisément ce facteur, très surveillé par les dirigeants politiques, qui influe sur l’instauration de nouvelles restrictions. Pour autant, la France ne saisirait pas pleinement sa chance. Des BioTech se désolent du manque d’accompagnement de la part des autorités. C’est le cas de Xenothera qui se désolait auprès de BFMTV d’avoir obtenu « comme seule réponse des encouragements ».

À l’image des vaccins, l’appui devra être plus marqué et les financements plus nombreux. Hydroxychloroquine, Remdesivir, Colchicine… Le repositionnement de médicaments existants – le fait d’utiliser un produit à d’autres fins que celles pour lesquelles il a été mis sur le marché – n’ayant pas vraiment porté ses fruits, des molécules spécifiques au virus sont à l’étude. Fin décembre 2020, le ministère des Solidarités et de la Santé a étiqueté une quinzaine d’études concernant les traitements anti-Covid comme des « priorités nationales de recherche ».

Celles sur qui l’État fonde ses espoirs

Basée à Nantes, Xenothera a été la première entreprise au monde à publier au sujet des traitements. Celui qu’elle a développé, nommé XAV-19, se destine « aux patients en début d’hospitalisation » . Il repose sur un cocktail d’anticorps polyclonaux qui, à l’inverse de leurs pendants monoclonaux, s’attaquent au Sars-CoV-2 sur plusieurs fronts à la fois. L’étude de la BioTech, en phase IIb et en cours en France comme dans d’autres pays européen, doit s’étaler sur l’année 2021 bien qu’une production soit espérée « d’ici à l’automne ».

L’ARN messager, qui se trouve au cœur des premiers vaccins anti-Covid autorisés en Europe (Pfizer-BioNTech et Moderna), est aussi à la base du futur traitement d’Abivax. La BioTech parisienne, fondée en 2013, met au point ABX464, « un traitement antiviral et anti-inflammatoire qui permet la réparation tissulaire » . Son étude clinique compte plus d’un millier de participants et devrait être parmi les premières à s’achever, à la fin avril 2021. Le but de l’entreprise est de commercialiser le produit dans le courant du troisième trimestre.

Également basée à Paris, Inotrem développe, pour sa part, une molécule qui a démontré de bons résultats précliniques. D’après les premiers résultats, le nangibotide diminuerait la « sévérité des défaillances respiratoires » dans le but de restaurer une réponse immunitaire appropriée en cas de Covid-19 déclaré. La phase IIa de l’étude, qui se tient en France, en Belgique et aux États-Unis, doit prendre fin dans le courant du mois de mars 2021.

Celles qui pourraient surprendre

Le Marseillais Génosciences Pharma cherche à « bloquer la réplication virale » par le biais de sa molécule GNS561, initialement pensée pour combattre les cancers du foie et du pancréas. Cette thérapie cible le mécanisme d’inhibition d’un processus de protection et de recyclage d’éléments cellulaires connu sous le nom savant d’autophagie lysosomale. Concrètement, cela a pour effet d’empêcher le virus de sortir des cellules. La BioTech n’a pas encore avancé de calendrier, aucune date de mise sur le marché n’est donc connue.

Le laboratoire pharmaceutique parisien AB Science mise, lui, sur le Masitinib qui se veut « insensible aux variants ». Cette molécule provoque une activité antivirale par l’inhibition de la protéase principale, qui est une enzyme « indispensable » au cycle de vie de l’ensemble des coronavirus. L’étude clinique doit courir jusqu’en juin 2021, alors que l’entreprise avait d’abord imaginé l’employer dans le cadre de la lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Le Montpelliérain Medesis Pharma ne met pas au point un, mais bien deux traitements. À base de manganèse, le premier bloque les divers phénomènes inflammatoires sévères et permettrait de traiter de façon durable les cas graves de Covid-19. L’autre est un antiviral spécifique à cette maladie et sera destiné à la médecine de ville, pour traiter les premiers symptômes. Administrables par voie orale, les principes actifs du laboratoire en arrivent au stade de l’étude clinique. C’est pour financer cette dernière que l’entreprise a lancé le 26 janvier 2021 son introduction en bourse sur Euronext Growth Paris dans l’espoir de lever 5,5 millions d’euros – dont 75 % sont garantis et le montant peut être porté à 7,4 millions.

La BioTech parisienne Biophytis se concentre sur les causes de l’insuffisance respiratoire chez les plus de 65 ans. Elle affirme avoir trouvé une enzyme qui restimule cette fonction clé. Spécialisée dans les maladies du vieillissement, l’entreprise exploite les propriétés de son Sarconeos, développé comme un traitement indiqué pour les cas de dégénérescence musculaire mais dont les capacités stimulantes en fait un médicament contre les effets graves du coronavirus. L’étude clinique, en phase II/III, court jusqu’en septembre 2021.

Elle aussi basée à Paris, Acticor BioTech veut inhiber la fibrose pulmonaire grâce à sa molécule phare, le glenzocimab, qui prévient l’apparition du syndrome de détresse respiratoire aiguë associé au Sars-CoV-2. L’étude clinique est en cours au Brésil et en France et devrait rendre ses premières conclusions d’ici au mois de juillet 2021.

D’autres entreprises sont sur les rangs, bien qu’elles semblent moins avancées dans leur recherche. C’est le cas du laboratoire pharmaceutique lyonnais Fab’entech, qui concocte « un antigène de grande qualité adapté aux mutations du virus ». Son homologue antibois Nicox mise, lui, sur le naproxcinod, une molécule de sa conception qui pourrait bien servir d’anti-inflammatoire dans le cadre d’un traitement adjuvant – à prendre en complément d’un autre.

Vous êtes une BioTech et planchez sur un projet lié au Covid-19 ? Votre témoignage nous intéresse. Contactez-nous directement via le mail suivant : arthur@maddyness.com

dimanche 7 mars 2021

En direct des Marchés

 

EN DIRECT DES MARCHES : Airbus, Veolia, Abivax, Valneva, General Electric, Volkswagen, UBS, Deliveroo...

08/03/2021 | 08:38
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La saison des résultats trimestriels touche à sa fin, avec quelques retardataires en vue cette semaine. Les Etats-Unis et l'Europe deviennent constructifs sur le contentieux entre Airbus et Boeing. Veolia a un plan concernant Suez et UBS retrouve les prétoires en France en appel de sa lourde condamnation dans l'affaire d'évasion fiscale de riches contribuables hexagonaux. Il est aussi question des IPO de Deliveroo et de Robinhood.

En France

Annonces importantes

  • Les Etats-Unis et l'Europe conviennent d'un abandon sur les surtaxes mutuelles liées à Airbus et The Boeing Company. Une bonne nouvelle pour l'aéronautique mais aussi pour les spiritueux.
  • EssilorLuxottica devrait confirmer Francesco Milleri comme directeur général lorsque le groupe renouvellera son conseil d'administration, selon des sources concordantes.
  • Veolia a l'intention de dégainer cette semaine une "proposition de sortie par le haut" dans le dossier Suez.
  • Total remporte 50 MW de projets solaires.
  • Chez L'Oréal, Omar Hajeri devient directeur général de la division Produits Professionnels et rejoint le comité exécutif, à la place de Nathalie Roos, démissionnaire.
  • Valneva et Pfizer lancent la phase II de l'essai de leur vaccin contre la maladie de Lyme.
  • Eurazeo participe au rachat de NovumIP par Questel.
  • Pernod Ricard va prendre le contrôle du rhum colombien ultra-premium La Hechicera.
  • Abivax cesse son étude avec ABX464 dans la covid-19.
  • AB Science cite une publication indépendante favorable au masitinib comme traitement potentiel des troubles dégénératifs.
  • Prismaflex précise que sa collaboration avec Clear Channel ne modifie pas ses perspectives 2020/2021, après une envolée spéculative de son titre en bourse.
  • ESMO (ex APAM) convertit des ORNANE et monte à 5,1% de Navya.

Dans le monde

Annonces importantes

  • General Electric serait en train de négocier la vente de sa division de leasing aéronautique à Aercap pour 30 Mds$, selon le Wall Street Journal.
  • Volkswagen réfléchit à transformer son usine espagnole en hub pour la voiture électrique.
  • UBS jugée en appel en France à partir de lundi dans l'affaire de fraude fiscale à grande échelle.
  • Nestlé rachète Essentia Water.
  • Merck et Ridgeback Bio font état d'essais prometteurs pour leur traitement de la covid-19 par voie orale en phase II.
  • Des utilisateurs de la messagerie de Microsoft piratés à cause d'une faille de sécurité.
  • La Californie assouplit ses critères pour la réouverture de Disneyland (The Walt Disney Company) et des stades.
  • 4e semaine consécutive dans le rouge pour Tesla, qui a effacé plus de 230 Mds$ de capitalisation.
  • Deliveroo promet une rétribution exceptionnelle à ses livreurs pour son IPO.
  • Relief Therapeutics lance une augmentation de capital.
  • Le chinois ENN vend ses 5,1 % dans Santos Limited.
  • Implenia signe un beau contrat en Italie.
  • Robinhood devrait opter pour le Nasdaq dans le cadre de son IPO.
  • Le président et deux administrateurs de Greensill démissionnent.

Résultats des sociétésXpengICA GruppenDirect Line InsuranceBelimoD'IeterenSéchéBastide

Lectures

Semaine 10

 

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LUNDI 8 MARS 2021

EVÈNEMENT

Seche Environnement :Résultats annuel (Après clôture)
Spineway :Assemblée générale mixte (14h00)
Stentys :Assemblée générale mixte (10h00)

MARDI 9 MARS 2021

EVÈNEMENT

Devoteam :Résultats annuel
Elis :Résultats annuel
Erytech Pharma :Résultats annuel (Après clôture)
Frey :Résultats annuel (Après clôture)
Immob.Dassault :Résultats annuel
Jacquet Metals :Résultats annuel (Après clôture)
McPhy Energy :Résultats annuel
Rothschild Co :Résultats annuel

MERCREDI 10 MARS 2021

EVÈNEMENT

Altamir :Résultats annuel (Après clôture)
Boiron :Résultats annuel (Après clôture)
CAMPBELL SOUP CO :Résultats 1er semestre
Damartex :Résultats 1er semestre
GenSight Biologics :Résultats annuel
Groupe Partouche :Chiffre d'affaires 1er trimestre (Après clôture)
Haulotte Group :Résultats annuel (Après clôture)
Infotel :Résultats annuel (Après clôture)
Maisons du Monde :Résultats annuel (Après clôture)
Maurel Et Prom :Résultats annuel (Avant ouverture)
Neoen :Résultats annuel (Après clôture)
Oracle Corporation :Résultats 3ème trimestre
Somfy Intl :Résultats annuel
SQLI :Résultats annuel (Après clôture)
Sword Group :Résultats annuel
TFF Group :Chiffre d'affaires 3ème trimestre
Transgene :Résultats annuel
Verimatrix :Résultats annuel

JEUDI 11 MARS 2021

EVÈNEMENT

Eurazeo :Résultats annuel
Gaumont :Résultats annuel
Jc Decaux Sa. :Résultats annuel (Après clôture)
Mersen :Résultats annuel (Avant ouverture)
Rubis :Résultats annuel (Après clôture)
Sergeferrari Group :Résultats annuel
Showroomprive :Résultats annuel (Après clôture)
Smtpc :Résultats annuel (Après clôture)
STEF :Résultats annuel
Technicolor :Résultats annuel
Tour Eiffel :Résultats annuel (Après clôture)
ULTA SALON COSMETICS :Résultats annuel

VENDREDI 12 MARS 2021

EVÈNEMENT

EssilorLuxottica :Résultats annuel
Spie :Résultats annuel (Avant ouverture)

Une orientation positive

 Accueil > Actualité

Actualite financiere : Actualite bourse

MARCHÉ: UNE ORIENTATION TOUJOURS POSITIVE

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait rester favorablement orientée cette semaine à moins de nouveaux soubresauts sur le compartiment obligataire, ou de mauvaises nouvelles sur le front de l'inflation.


Vers 8h15, le contrat "future" sur l'indice CAC 40 - livraison fin mars - avance de 46,5 points à 5827 points, annonçant un début de semaine dans le vert.

Le marché parisien avait progressé de 2% la semaine passée et les investisseurs continuent d'espérer que les indicateurs économiques resteront solides, sans toutefois trop réveiller les rendements obligataires.

Les Bourses mondiales semblent en effet demeurer à la merci d'un regain de tension sur le marché obligataire, dont la forte volatilité a provoqué bon nombre de remous sur les indices ces dernières semaines.

Face à la récente poussée des rendements des obligations d'Etat - notamment dans la la zone euro - les investisseurs attendent une réaction ferme de la part de la Banque centrale européenne (BCE),

VIRBAC

 

Le titre du laboratoire vétérinaire en hausse de près de 4% mardi matin.

VIRBAC
Virbac bien aidé par Jefferies

Jefferies a relevé sa recommandation de « conserver » à « acheter » sur Virbac et remonté son cours cible à 260 euros, contre 220 euros précédemment.

Le titre du laboratoire vétérinaire grimpe de près de 4%, à 214,50 euros.


LES HOUTHIS

 

Les Houthis du Yémen ciblent un site pétrolier de Saudi Aramco

07/03/2021 | 21:11
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SANAA, 7 mars (Reuters) - Les Houthis du Yémen ont lancé des drones et tiré des missiles dimanche sur une installation de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco à Ras Tanura et sur des cibles militaires dans des villes saoudiennes, a déclaré un porte-parole militaire du groupe affilié au régime iranien.

Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès de Saudi Aramco ou des autorités saoudiennes. Ras Tanura est le site d'une raffinerie de pétrole et la plus grande installation de chargement de pétrole en mer au monde.

Plus tôt dimanche, les médias d'État saoudiens avaient déclaré que la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite luttant contre les Houthis avait intercepté 12 drones armés ainsi que deux missiles.

La mission américaine en Arabie saoudite a pour sa part publié un avis citant de possibles attaques et explosions de missiles dimanche soir dans la région des trois villes de Dhahran, Dammam et Khobar, dans la province orientale de l'Arabie saoudite, qui abrite la plupart des installations de production et d'exportation de pétrole de Saudi Aramco.

La coalition conduite par l'Arabie saoudite avait auparavant annoncé le bombardement de plusieurs cibles appartenant au mouvement houthi après plusieurs attaques de drones lancées par le mouvement.

Un journaliste de Reuters en poste à Sanaa, la grande ville du nord du pays, a constaté plusieurs frappes aériennes et a vu un panache de fumée noire s'élever à proximité d'un camp militaire.

Les Houthis multiplient depuis plusieurs mois les attaques transfrontalières vers l'Arabie saoudite, principalement contre le sud du pays. La coalition militaire dirigée par Ryad assure avoir intercepté la plupart des projectiles tirés par les rebelles.

Les rebelles chiites soutenus par l'Iran ont revendiqué l'an dernier des attaques à l'aide de drones contre plusieurs installations d'Aramco, dont le plus grand site mondial de transformation de brut.

En réponse, la coalition mène régulièrement des frappes aériennes contre des territoires détenus par les Houthis. (Bureaux du Golfe, Marwa Rashad à Londres, Nayera Abdallah et Ahmed Tolba au Caire et bureau du Yémen, version française Nicolas Delame et Benjamin Mallet)


© Reuters 2021

samedi 6 mars 2021

ALTEN

 

ALTEN : Alten en hausse grâce à Berenberg
 
# 1.
Le courtier relève son objectif de cours à plus de 120 euros.

Y A -T-IL UN PILOTE DANS L'AVION 🚀

 

Les pilotes d'un Boeing 737 MAX arrêtent un moteur en plein vol

06/03/2021 | 00:32
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NEW YORK (awp/afp) - Les pilotes d'un Boeing 737 MAX de la compagnie American Airlines ont décidé vendredi d'arrêter en urgence pendant un vol Miami-New York un des moteurs de l'appareil en raison d'un "éventuel problème mécanique", avant de le faire atterrir sans encombre.

Le vol 2555 sur l'appareil vedette de Boeing, cloué au sol pendant près de deux ans après deux accidents mortels, est arrivé "en toute sécurité et sans incident" à l'aéroport de Newark et a roulé sans aide jusqu'à la porte prévue, a indiqué une porte-parole de la compagnie.

Il s'agissait d'un problème de pression sur l'huile du moteur ou d'un problème sur un indicateur de volume, selon cette porte-parole.

Le logiciel d'aide au pilotage MCAS, mis en cause dans les crashs de Lion Air en 2018 et d'Ethiopian Airlines en 2019, n'était pas impliqué, a-t-elle assuré.

L'appareil, en provenance de Miami, a atterri "après que les pilotes ont signalé avoir éteint en vol un des moteurs", a indiqué de son côté l'agence américaine supervisant l'aviation, la FAA, qui prévoit d'enquêter sur l'incident.

American Airlines avait été la première compagnie à réintégrer le 737 MAX dans son programme de vol, fin décembre 2020, quelques semaines après le feu vert des autorités américaines.

Ces dernières avaient exigé plusieurs modifications sur l'appareil, notamment sur le logiciel MCAS, ainsi qu'une nouvelle formation des pilotes.

Le directeur de la FAA, Steve Dickson, avait prévenu à l'époque qu'il était "inévitable" que des problèmes mécaniques ou des suspicions de problèmes surviennent à un moment et qu'un 737 MAX doive retourner à l'aéroport en cours de vol, comme c'est le cas régulièrement sur tous les modèles d'avions.

Boeing, qui a mis en place un centre d'opérations qui surveille tous les vols du 737 MAX en temps réel, a indiqué vendredi être "au courant" de l'incident sans donner plus de commentaires.

jum/vmt/cjc


© AWP 2021

vendredi 5 mars 2021

VOICI les tâches a venir


 

L'or cale le petrole flambe

 

Edito des Commo : L’or cale, le pétrole flambe

05/03/2021 | 08:59
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Malgré les pressions inflationnistes, miser sur l’or en 2021 n’est pour l’instant pas l’idée de l’année. En cause, un environnement qui est devenu moins favorable à l’appréciation des cours de l’or, l’occasion pour moi de revenir sur le lien qui l’unit aux rendements obligataires. L’or noir a en revanche le vent en poupe grâce à l’OPEP+, qui a suscité hier la surprise générale sur l’évolution de sa politique.

Un couple irréconciliable. Inflation ou pas, l’or est boudé par les investisseurs depuis le début de l’année. Son cours recule ainsi de près de 10% depuis 1er janvier. Alors à qui la faute ? A la vigueur du billet vert ? Sûrement en partie. A la reprise économique ? Probablement pas puisque statistiquement, il n’y a aucune corrélation négative entre l’évolution de la croissance économique mondiale et des prix du métal doré. J’arrête ici les devinettes, pour comprendre le recul du prix de l’or, il faut se tourner vers l’évolution des rendements réels des actifs sans risque.

Evolution du cours de l’or  en USD (échelle de gauche) et du taux réel du 10 ans US (échelle de droite) – source : Trésor Américain, World Gold Council

Il convient de garder à l’esprit que la relique barbare brille lorsque les rendements réels des actifs sans risque fléchissent et inversement. Autrement dit, plus les rendements réels sont mauvais, plus l’or est attractif, puisque, pour un même degré de liquidité, le métal doré ne délivre aucun rendement. Or, ces fameux rendements réels tendent justement à grimper pour s’établir aujourd’hui autour de 0.00% pour le 10 ans américain (voir graphique). C’est cette montée fulgurante des rendements réels des actifs sans risque qui pèse sur le cours du métal précieux. Le rendement réel du 10 ans américain est ainsi passé de -0.5% à 0.0% en seulement trois mois. 

Pour espérer une meilleure conjoncture pour l’or, il faudra soit une baisse des rendements obligataires et/ou une nette hausse de l’inflation pour voir les taux réels se tasser et retourner en territoire négatif.

Joli coup de poker. L’OPEP et ses alliés se sont réunis pour aborder l’évolution de leur politique, avec à la clé, un allègement des quotas de production. Au grand étonnement des opérateurs, l’Organisation élargie a décidé de ne pas augmenter sa production. L’Arabie Saoudite va même plus loin puisque le Royaume prolongera ses coupes d’un million de barils par jour pour au moins un mois.

Clairement, les marchés ne l’avaient pas vu venir, en témoigne la nette progression des cours pétroliers, qui ont gagné hier plus de 6% pour les deux principales références, le Brent et le WTI.

Le baril de WTI tutoie son niveau d’avant crise à 66 USD – source : Zonebourse