GRAPHES-BCE-Un an après son lancement, résultats en demi-teinte pour le QE
07/03/2016 | 18:52
* Les effets du QE de la BCE :
* http://graphics.thomsonreuters.com/15/ecb-qe/index.html
par Vincent Flasseur
Près d'un an après son lancement, les résultats du programme d'assouplissement quantitatif (QE) de la Banque centrale européenne (BCE) sont loin des espoirs de ses promoteurs.
La BCE, sous la houlette de son président Mario Draghi, a injecté plus de 700 milliards d'euros de liquidités dans l'économie de la zone euro sans effet majeur sur l'inflation qui a rechuté en territoire négatif le mois dernier, la croissance qui reste à la peine ou les Bourses européennes, en baisse de 13% sur un an.
L'euro est quant à lui en recul de près de 5% par rapport au dollar en dépit de la décision prise en décembre par la Réserve fédérale américaine de relever ses taux directeurs pour la première fois en dix ans.
Il y a tout de même quelques signes encourageants. Les rendements obligataires ont fortement diminué dans presque tous les pays de la zone euro. Le chômage a continué de reculer. Enfin, le crédit bancaire aux ménages et aux entreprises a renoué avec la croissance.
La BCE estime que ses mesures se traduiront par un point de pourcentage de hausse supplémentaire pour le PIB de la zone euro, un effet non négligeable au regard d'une croissance inférieure à 2% l'an.
Elle a aussi calculé que l'ensemble des mesures de politique monétaire non-conventionnelles mises en oeuvre depuis la mi-2014 auraient correspondu à une réduction de 100 points de base des taux directeurs dans des conditions économiques normales.
De nouvelles mesures d'assouplissement monétaires sont attendues à l'issue du conseil des gouverneurs de la BCE, qui se réunira jeudi au lendemain du premier anniversaire du lancement du QE.
D'après une enquête de Reuters menée la semaine dernière auprès d'économistes, une nouvelle réduction, d'au moins dix points de base, du taux de dépôt, actuellement fixé à -0,30%, paraît acquise après celle de décembre.
La BCE pourrait aussi amplifier ses achats de titres sur les marchés dans le cadre de sa politique d'assouplissement quantitatif, déjà prolongée en décembre dernier jusqu'en mars 2017. (Marc Joanny pour le service français)
* http://graphics.thomsonreuters.com/15/ecb-qe/index.html
par Vincent Flasseur
Près d'un an après son lancement, les résultats du programme d'assouplissement quantitatif (QE) de la Banque centrale européenne (BCE) sont loin des espoirs de ses promoteurs.
La BCE, sous la houlette de son président Mario Draghi, a injecté plus de 700 milliards d'euros de liquidités dans l'économie de la zone euro sans effet majeur sur l'inflation qui a rechuté en territoire négatif le mois dernier, la croissance qui reste à la peine ou les Bourses européennes, en baisse de 13% sur un an.
L'euro est quant à lui en recul de près de 5% par rapport au dollar en dépit de la décision prise en décembre par la Réserve fédérale américaine de relever ses taux directeurs pour la première fois en dix ans.
Il y a tout de même quelques signes encourageants. Les rendements obligataires ont fortement diminué dans presque tous les pays de la zone euro. Le chômage a continué de reculer. Enfin, le crédit bancaire aux ménages et aux entreprises a renoué avec la croissance.
La BCE estime que ses mesures se traduiront par un point de pourcentage de hausse supplémentaire pour le PIB de la zone euro, un effet non négligeable au regard d'une croissance inférieure à 2% l'an.
Elle a aussi calculé que l'ensemble des mesures de politique monétaire non-conventionnelles mises en oeuvre depuis la mi-2014 auraient correspondu à une réduction de 100 points de base des taux directeurs dans des conditions économiques normales.
De nouvelles mesures d'assouplissement monétaires sont attendues à l'issue du conseil des gouverneurs de la BCE, qui se réunira jeudi au lendemain du premier anniversaire du lancement du QE.
D'après une enquête de Reuters menée la semaine dernière auprès d'économistes, une nouvelle réduction, d'au moins dix points de base, du taux de dépôt, actuellement fixé à -0,30%, paraît acquise après celle de décembre.
La BCE pourrait aussi amplifier ses achats de titres sur les marchés dans le cadre de sa politique d'assouplissement quantitatif, déjà prolongée en décembre dernier jusqu'en mars 2017. (Marc Joanny pour le service français)
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