Pétrole :l'AIE maintient sa prévision de demande en 2016, l'impact de la chute des prix va s'atténuer
11/12/2015 | 10:25
PARIS (AFP) -- L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a maintenu vendredi sa prévision de demande de pétrole pour 2016, l'impact de la chute des prix commençant à s'atténuer avec un ralentissement de la croissance de la consommation déjà important fin 2015 et un contexte macroéconomique précaire.
La demande mondiale devrait atteindre 94,6 millions de barils par jour (mbj) en 2015, en hausse de 1,8 mbj, et poursuivra sa croissance mais à un rythme plus lent de 1,2 mbj pour atteindre 95,8 mbj l'an prochain, a précisé l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
"La consommation a atteint un pic au troisième trimestre et la croissance de la demande devrait ralentir (...), le soutien de la chute des prix commençant à disparaître", explique l'agence dont le siège est à Paris.
Le quatrième trimestre a déjà vu "un ralentissement majeur" de la croissance de la demande, avec des estimations provisoires de 1,3 mbj, au plus bas sur un an.
"Les soutiens précédents, comme le rebond post-récession dans de nombreux pays européens et une très forte croissance aux Etats-Unis, commencent à céder".
"Un contexte macroéconomique exceptionnellement précaire est aussi susceptible de restreindre la prévision pour 2016", ajoute-t-elle, citant une évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les économies émergentes.
A l'inverse, l'Agence a relevé sa prévision de demande en Chine du fait de ventes de véhicules plus importantes qu'attendu cette année qui entraînent une hausse de la consommation d'essence.
Sur le front de l'offre, le marché est toujours sous la pression des hauts niveaux de production des pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
L'organisation a décidé début décembre de maintenir sa production à son niveau actuel, faisant chuter les prix du baril sous les 40 dollars, au plus bas depuis sept ans.
Selon l'AIE, elle devrait encore augmenter de 1,2 mbj l'an prochain, après une croissance de 1,6 mbj cette année, tandis que les prix bas du brut vont entraîner une baisse de 600.000 barils par jour de l'offre hors-Opep, aux coûts de production plus importants.
Une estimation de l'Agence inchangée par rapport à celle formulée en novembre.
La demande mondiale devrait atteindre 94,6 millions de barils par jour (mbj) en 2015, en hausse de 1,8 mbj, et poursuivra sa croissance mais à un rythme plus lent de 1,2 mbj pour atteindre 95,8 mbj l'an prochain, a précisé l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
"La consommation a atteint un pic au troisième trimestre et la croissance de la demande devrait ralentir (...), le soutien de la chute des prix commençant à disparaître", explique l'agence dont le siège est à Paris.
Le quatrième trimestre a déjà vu "un ralentissement majeur" de la croissance de la demande, avec des estimations provisoires de 1,3 mbj, au plus bas sur un an.
"Les soutiens précédents, comme le rebond post-récession dans de nombreux pays européens et une très forte croissance aux Etats-Unis, commencent à céder".
"Un contexte macroéconomique exceptionnellement précaire est aussi susceptible de restreindre la prévision pour 2016", ajoute-t-elle, citant une évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les économies émergentes.
A l'inverse, l'Agence a relevé sa prévision de demande en Chine du fait de ventes de véhicules plus importantes qu'attendu cette année qui entraînent une hausse de la consommation d'essence.
Sur le front de l'offre, le marché est toujours sous la pression des hauts niveaux de production des pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
L'organisation a décidé début décembre de maintenir sa production à son niveau actuel, faisant chuter les prix du baril sous les 40 dollars, au plus bas depuis sept ans.
Selon l'AIE, elle devrait encore augmenter de 1,2 mbj l'an prochain, après une croissance de 1,6 mbj cette année, tandis que les prix bas du brut vont entraîner une baisse de 600.000 barils par jour de l'offre hors-Opep, aux coûts de production plus importants.
Une estimation de l'Agence inchangée par rapport à celle formulée en novembre.
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