Chute du pétrole: Halliburton durcit ses suppressions d'emplois
10/02/2015 | 21:05
NEW YORK (AFP) -- Le groupe américain de services pétroliers Halliburton, confronté comme ses concurrents à la baisse des cours du brut, va durcir ses suppressions d'emplois, qui pourraient désormais toucher plus de 6.000 personnes dans le monde.
"Halliburton anticipe des suppressions d'emplois d'entre 6,5% et 8% de ses effectifs mondiaux", a-t-il indiqué mardi dans un courriel à l'AFP.
Sur la base de quelque 80.000 salariés dans le monde, cela représenterait de 5.200 à 6.400 postes, un chiffre incluant un millier de suppressions d'emplois déjà annoncées courant décembre.
Les coupes toucheront "tous les domaines d'activité" du groupe et "sont nécessaires pour répondre à l'environnement de marché difficile", ajoute le groupe, qui précise en revanche qu'elles sont sans lien avec un projet de fusion avec son concurrent américain Baker Hughes.
Ce dernier a déjà prévu de licencier 7.000 personnes, tandis que le numéro un mondial du secteur, le franco-américain Schlumberger, a annoncé 9.000 suppressions d'emplois.
Cette vague de licenciements s'explique essentiellement par la chute des cours du pétrole, qui ont perdu plus de 50% depuis juin.
Cela pèse sur les marges dans la production de brut, en particulier pour les méthodes d'extraction les plus coûteuses (celles dans les roches de schiste, en plein essor ces dernières années aux Etats-Unis, ou en eaux très profondes, par exemple).
Beaucoup de groupes pétroliers ont commencé à réduire leurs dépenses d'exploration, avec des conséquences directes pour des sous-traitants comme Halliburton, spécialisé entre autres dans les services liés au forage ou à la construction des puits et plateformes.
"Halliburton anticipe des suppressions d'emplois d'entre 6,5% et 8% de ses effectifs mondiaux", a-t-il indiqué mardi dans un courriel à l'AFP.
Sur la base de quelque 80.000 salariés dans le monde, cela représenterait de 5.200 à 6.400 postes, un chiffre incluant un millier de suppressions d'emplois déjà annoncées courant décembre.
Les coupes toucheront "tous les domaines d'activité" du groupe et "sont nécessaires pour répondre à l'environnement de marché difficile", ajoute le groupe, qui précise en revanche qu'elles sont sans lien avec un projet de fusion avec son concurrent américain Baker Hughes.
Ce dernier a déjà prévu de licencier 7.000 personnes, tandis que le numéro un mondial du secteur, le franco-américain Schlumberger, a annoncé 9.000 suppressions d'emplois.
Cette vague de licenciements s'explique essentiellement par la chute des cours du pétrole, qui ont perdu plus de 50% depuis juin.
Cela pèse sur les marges dans la production de brut, en particulier pour les méthodes d'extraction les plus coûteuses (celles dans les roches de schiste, en plein essor ces dernières années aux Etats-Unis, ou en eaux très profondes, par exemple).
Beaucoup de groupes pétroliers ont commencé à réduire leurs dépenses d'exploration, avec des conséquences directes pour des sous-traitants comme Halliburton, spécialisé entre autres dans les services liés au forage ou à la construction des puits et plateformes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire