Bourse de Paris : Net rebond de la production industrielle au 1er trimestre
07/05/2015 | 12:46
La production industrielle a enregistré sa plus forte hausse depuis quatre ans au premier trimestre en France malgré une légère baisse au mois de mars, un élément supplémentaire qui conforte les anticipations d'une nette accélération de la croissance en début d'année.
La baisse de 0,3% pour mars annoncée jeudi par l'Insee est due pour l'essentiel à la météo plus clémente et son impact sur la production d'électricité qui, à l'inverse, avait dopé l'activité de tout début d'année.
L'institut a revu dans le même temps en forte hausse, à +0,5% contre 0,0% en première estimation, le chiffre de février, portant la progression de la production industrielle à 1,4% sur le premier trimestre.
Il s'agit du rythme le plus élevé depuis le rebond de début 2011, quand l'économie française émergeait de deux années noires.
La production manufacturière (hors énergie et construction) a elle progressé de 0,3% en mars et de 0,8% sur le premier trimestre.
"La probabilité d'un bon premier trimestre pour l'économie française était inscrite dans les livres depuis janvier. Elle se confirme un peu plus avec la production industrielle qui n'est plus seulement tirée par l'énergie mais par l'ensemble des secteurs à l'exception de l'électronique-informatique", déclare François Cabau, économiste de la banque Barclays. "On a semble-t-il passé un cap".
UN DEUXIÈME TRIMESTRE SANS DOUTE UN PEU MOINS FORT
Sur la base de ces derniers chiffres mais aussi de ceux la de consommation des ménages (+1,6% au 1er trimestre) et des indicateurs de confiance des industriels comme des consommateurs, l'économiste table sur une croissance de 0,4% au premier trimestre en France, contre +0,1% au dernier trimestre 2014, et n'exclut pas qu'elle soit un peu plus forte.
Les prévisions de l'Insee, qui en publiera le chiffre officiel le 13 mai, comme de la Banque de France se situent également à +0,4%.
La banque américaine JP Morgan a relevé pour sa part la sienne jeudi à +2,5% en rythme annuel, soit une hausse de plus de 0,6% de trimestre à trimestre, contre 1,5% auparavant.
Au vu de l'importance de hausse de la production d'énergie au premier trimestre (+5,0% pour l'électricité), le deuxième pourrait être un peu moins fort mais sans remettre en cause le scénario d'une accélération du rythme de croissance de l'économie française cette année, estime François Cabau.
Celle-ci devrait profiter de l'impact du pétrole moins cher et de l'euro moins fort, mais aussi du redressement des marges des entreprises amorcé dès fin 2014 sous l'impact des mesures du pacte de responsabilité et du crédit d'impôt compétitivité emploi.
A ces mesures, le gouvernement vient d'ajouter un dispositif d'encouragement à l'investissement productif, avec l'espoir qu'il alimente à son tour la croissance d'ici la fin de l'année.
Cette perspective a été confortée par la publication, mercredi par l'Insee, de prévisions d'investissements dans l'industrie revues en forte pour cette année.
L'institut a revu dans le même temps en forte hausse, à +0,5% contre 0,0% en première estimation, le chiffre de février, portant la progression de la production industrielle à 1,4% sur le premier trimestre.
Il s'agit du rythme le plus élevé depuis le rebond de début 2011, quand l'économie française émergeait de deux années noires.
La production manufacturière (hors énergie et construction) a elle progressé de 0,3% en mars et de 0,8% sur le premier trimestre.
"La probabilité d'un bon premier trimestre pour l'économie française était inscrite dans les livres depuis janvier. Elle se confirme un peu plus avec la production industrielle qui n'est plus seulement tirée par l'énergie mais par l'ensemble des secteurs à l'exception de l'électronique-informatique", déclare François Cabau, économiste de la banque Barclays. "On a semble-t-il passé un cap".
UN DEUXIÈME TRIMESTRE SANS DOUTE UN PEU MOINS FORT
Sur la base de ces derniers chiffres mais aussi de ceux la de consommation des ménages (+1,6% au 1er trimestre) et des indicateurs de confiance des industriels comme des consommateurs, l'économiste table sur une croissance de 0,4% au premier trimestre en France, contre +0,1% au dernier trimestre 2014, et n'exclut pas qu'elle soit un peu plus forte.
Les prévisions de l'Insee, qui en publiera le chiffre officiel le 13 mai, comme de la Banque de France se situent également à +0,4%.
La banque américaine JP Morgan a relevé pour sa part la sienne jeudi à +2,5% en rythme annuel, soit une hausse de plus de 0,6% de trimestre à trimestre, contre 1,5% auparavant.
Au vu de l'importance de hausse de la production d'énergie au premier trimestre (+5,0% pour l'électricité), le deuxième pourrait être un peu moins fort mais sans remettre en cause le scénario d'une accélération du rythme de croissance de l'économie française cette année, estime François Cabau.
Celle-ci devrait profiter de l'impact du pétrole moins cher et de l'euro moins fort, mais aussi du redressement des marges des entreprises amorcé dès fin 2014 sous l'impact des mesures du pacte de responsabilité et du crédit d'impôt compétitivité emploi.
A ces mesures, le gouvernement vient d'ajouter un dispositif d'encouragement à l'investissement productif, avec l'espoir qu'il alimente à son tour la croissance d'ici la fin de l'année.
Cette perspective a été confortée par la publication, mercredi par l'Insee, de prévisions d'investissements dans l'industrie revues en forte pour cette année.
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