CAC40 : remontée météorique sur des prétextes bien minces.
08/05/2015 | 18:49
Le CAC40 a bénéficié d'une séance magique à +2,5%, le meilleur score depuis le 8 janvier (et en Europe, c'est l'une meilleures séances depuis 4 ans) sans aucun rapport avec une embellie comparable sur les marchés obligataires (qui ont dévissé en début de semaine et rebondissent marginalement ce vendredi).
L'indice CAC40 retrace au point près en clôture la résistance des 5.090 (des 20 et 24 mars puis du 4 mai): la semaine s'achève sur un gain de +0,25%, avec 100% des valeurs du CAC en hausse.
Chez nos voisins, Madrid et Milan regagnent +2,1%, Londres (très en avance ce matin) +2,3%, Francfort +2,65%... ce qui ancre la performance de l'EurèStoxx50 à +2,6%.
Les opérateurs se réjouissaient dès l'ouverture à Londres (+2% du FT-100 dès les 1ers échanges... mais seulement +0,5% dans l'Eurozone)) du succès du camp conservateur au terme des élections législatives en Grande-Bretagne (hausse de 0,6% en moyenne en Europe).
Le Premier ministre sortant David Cameron devrait poursuivre sa politique de rigueur budgétaire et confirme la tenue d'un référendum sur la sortie de l'UE.
De leur côté, les travaillistes ont été littéralement laminés, alors que les indépendantistes ont presque fait carton plein en Ecosse... au détriment exclusif du 'Labor' qui perd 95% de ses sièges.
La tendance à la hausse sur le CAC ou le DAX s'est radicalisée avec la publication des chiffres mensuels de l'emploi américain pourtant conformes aux attentes.
Le Département du Travail US a recensé 223.000 créations de postes non agricoles (dont 213.000 dans le secteur privé) puis un nouveau plancher de 5,4% de chômeurs.
L'euphorie du marché (les indices US gagnent ce soir entre +1,3% et +1,5%) provient en réalité de l'absence d'inflation salariale (revenus horaires en hausse de seulement +0,1%) et de la stagnation de la durée hebdomadaire à 34,5 heures travaillées.
Commémoration du soixante-dixième anniversaire de l'armistice oblige, le marché est peu actif et les cours remontent dans le vide et les 'stops' sautent facilement à la hausse les uns après les autres, d'où un phénomène d'emballement sans rapport réel avec les fondamentaux (l'Allemagne a vu sa production industrielle reculer de -0,5% au lieu de +0,4% anticipé).
Rares sont les entreprises à s'illustrer en ce jour férié. On signalera tout de même la hausse de 5,3% d'Air France-KLM, leader du SBF 120 après l'annonce d'une montée au capital de l'Etat qui compte faire l'acquisition de 1,7% supplémentaires. Les valeurs aéronautiques sont également bien orientées à l'image d'Airbus Group (+5,05%), en tête de l'indice phare, devant Essilor et Alcatel à +4,45%, Vivendi ou Air Liquide (+3,7% et +3,4%).
L'indice CAC40 retrace au point près en clôture la résistance des 5.090 (des 20 et 24 mars puis du 4 mai): la semaine s'achève sur un gain de +0,25%, avec 100% des valeurs du CAC en hausse.
Chez nos voisins, Madrid et Milan regagnent +2,1%, Londres (très en avance ce matin) +2,3%, Francfort +2,65%... ce qui ancre la performance de l'EurèStoxx50 à +2,6%.
Les opérateurs se réjouissaient dès l'ouverture à Londres (+2% du FT-100 dès les 1ers échanges... mais seulement +0,5% dans l'Eurozone)) du succès du camp conservateur au terme des élections législatives en Grande-Bretagne (hausse de 0,6% en moyenne en Europe).
Le Premier ministre sortant David Cameron devrait poursuivre sa politique de rigueur budgétaire et confirme la tenue d'un référendum sur la sortie de l'UE.
De leur côté, les travaillistes ont été littéralement laminés, alors que les indépendantistes ont presque fait carton plein en Ecosse... au détriment exclusif du 'Labor' qui perd 95% de ses sièges.
La tendance à la hausse sur le CAC ou le DAX s'est radicalisée avec la publication des chiffres mensuels de l'emploi américain pourtant conformes aux attentes.
Le Département du Travail US a recensé 223.000 créations de postes non agricoles (dont 213.000 dans le secteur privé) puis un nouveau plancher de 5,4% de chômeurs.
L'euphorie du marché (les indices US gagnent ce soir entre +1,3% et +1,5%) provient en réalité de l'absence d'inflation salariale (revenus horaires en hausse de seulement +0,1%) et de la stagnation de la durée hebdomadaire à 34,5 heures travaillées.
Commémoration du soixante-dixième anniversaire de l'armistice oblige, le marché est peu actif et les cours remontent dans le vide et les 'stops' sautent facilement à la hausse les uns après les autres, d'où un phénomène d'emballement sans rapport réel avec les fondamentaux (l'Allemagne a vu sa production industrielle reculer de -0,5% au lieu de +0,4% anticipé).
Rares sont les entreprises à s'illustrer en ce jour férié. On signalera tout de même la hausse de 5,3% d'Air France-KLM, leader du SBF 120 après l'annonce d'une montée au capital de l'Etat qui compte faire l'acquisition de 1,7% supplémentaires. Les valeurs aéronautiques sont également bien orientées à l'image d'Airbus Group (+5,05%), en tête de l'indice phare, devant Essilor et Alcatel à +4,45%, Vivendi ou Air Liquide (+3,7% et +3,4%).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire