CAC40 : une journée de transition avant les minutes de la FED
08/04/2015 | 18:05
Le rebond de Wall Street à partir de 16H30 n'a pas suffi à remobiliser les acheteurs, aucune 'belle histoire', aucune 'rotation sectorielle' n'est venu soutenir le mouvement perpétuel à la hausse ce mercredi.
Mais l'indice CAC 40 consolide à contrecoeur et s'effrite de -0,28% à 5.137.
Le record annuel des 5.167Pts avait été égalé au cours des premiers échanges, dans le sillage de places asiatiques emportées par un grand optimisme lié à l'anticipation d'initiatives de la part de Pékin pour soutenir l'activité immobilière (Hong Kong s'est envolé de +3,8%).
Chez nos voisins, Francfort perd 0,47% et Madrid -0,65%; Londres résiste(grâce surtout grâce à l'envolée de BG Group (ex British Gas) qui fait l'objet d'une OPA par Shell (64,4MdsE) avec une prime vertigineuse de +50%.
Wall Street se montre irrégulier avant la publication des minutes de la FED : hausse initiale de +0,5% complètement effacée une heure plus tard... avant de tout reprendre à 18H (le Nasdaq gagne même +0,75%).
Sur le front macroéconomique, 'il ne reste plus que quelques heures avant l'échéance fixée entre partenaires européens pour trouver un accord destiné à financer à très court terme Athènes', rappellent les équipes de XTB France, pour qui 'seule l'urgence de la situation rend l'accord fortement probable'.
Les opérateurs se veulent cependant prudents concernant cet épineux dossier. De même attendent-ils la publication du compte-rendu des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Du côté des statistiques, les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 0,9% au mois de février, alors que le consensus anticipait au contraire un rebond de plus de 1,5% après un repli de 2,6% de janvier (-3,9% en estimation initiale).
Plus étonnant, les commandes émanant de pays qui payent en Dollar sont en repli de -1,6% (la faiblesse de l'Euro aurait dû doper la demande).
Voyant dans ces faibles commandes 'une raison pour se montrer prudent concernant le rythme d'expansion économique de l'Allemagne', Natixis précise tabler pour le moment sur une croissance de 0,5% du PIB au premier trimestre.
Le volume des ventes du commerce de détail a pour sa part baissé de 0,2% dans la zone euro en séquentiel en février: là encore, la nette diminution des tarifs du fuel ou des carburants ne soutient pas la consommation alors que les experts y voyaient une restitution massive de pouvoir d'achat.
Du côté des valeurs, les pétrolières, parapétrolières et gazières sont particulièrement entourées après l'officialisation du rachat amical de BG Group par Royal Dutch Shell.
Total a inversé la vapeur et perdu -1,15%, Technip s'adjuge ainsi 0,6% et sur le SBF 120, Maurel & Prom engrange 2,5%.
L'action BNP affiche +0,86% alors qu'Oddo a revu à la hausse son conseil de 'neutre' à 'achat' avec un objectif de cours de 54,7 à 66,8 euros.
Enfin, Renault avance de 0,95% alors que l'Etat français, qui détient déjà 15% du capital du constructeur, a manifesté son intention de faire l'acquisition d'un maximum de 14 millions de titres supplémentaires (soit environ 4,7% du capital).
Mais l'indice CAC 40 consolide à contrecoeur et s'effrite de -0,28% à 5.137.
Le record annuel des 5.167Pts avait été égalé au cours des premiers échanges, dans le sillage de places asiatiques emportées par un grand optimisme lié à l'anticipation d'initiatives de la part de Pékin pour soutenir l'activité immobilière (Hong Kong s'est envolé de +3,8%).
Chez nos voisins, Francfort perd 0,47% et Madrid -0,65%; Londres résiste(grâce surtout grâce à l'envolée de BG Group (ex British Gas) qui fait l'objet d'une OPA par Shell (64,4MdsE) avec une prime vertigineuse de +50%.
Wall Street se montre irrégulier avant la publication des minutes de la FED : hausse initiale de +0,5% complètement effacée une heure plus tard... avant de tout reprendre à 18H (le Nasdaq gagne même +0,75%).
Sur le front macroéconomique, 'il ne reste plus que quelques heures avant l'échéance fixée entre partenaires européens pour trouver un accord destiné à financer à très court terme Athènes', rappellent les équipes de XTB France, pour qui 'seule l'urgence de la situation rend l'accord fortement probable'.
Les opérateurs se veulent cependant prudents concernant cet épineux dossier. De même attendent-ils la publication du compte-rendu des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Du côté des statistiques, les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 0,9% au mois de février, alors que le consensus anticipait au contraire un rebond de plus de 1,5% après un repli de 2,6% de janvier (-3,9% en estimation initiale).
Plus étonnant, les commandes émanant de pays qui payent en Dollar sont en repli de -1,6% (la faiblesse de l'Euro aurait dû doper la demande).
Voyant dans ces faibles commandes 'une raison pour se montrer prudent concernant le rythme d'expansion économique de l'Allemagne', Natixis précise tabler pour le moment sur une croissance de 0,5% du PIB au premier trimestre.
Le volume des ventes du commerce de détail a pour sa part baissé de 0,2% dans la zone euro en séquentiel en février: là encore, la nette diminution des tarifs du fuel ou des carburants ne soutient pas la consommation alors que les experts y voyaient une restitution massive de pouvoir d'achat.
Du côté des valeurs, les pétrolières, parapétrolières et gazières sont particulièrement entourées après l'officialisation du rachat amical de BG Group par Royal Dutch Shell.
Total a inversé la vapeur et perdu -1,15%, Technip s'adjuge ainsi 0,6% et sur le SBF 120, Maurel & Prom engrange 2,5%.
L'action BNP affiche +0,86% alors qu'Oddo a revu à la hausse son conseil de 'neutre' à 'achat' avec un objectif de cours de 54,7 à 66,8 euros.
Enfin, Renault avance de 0,95% alors que l'Etat français, qui détient déjà 15% du capital du constructeur, a manifesté son intention de faire l'acquisition d'un maximum de 14 millions de titres supplémentaires (soit environ 4,7% du capital).
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