Bourse de Wall Street : Les high techs ont dopé Wall Street en fin de semaine
24/04/2015 | 23:35
* Le Dow gagne 0,12%, le S&P-500 0,23%, le Nasdaq 0,71%
* Les high techs ont donné soutenu la cote
* Résultats de sociétés attendus en baisse
* Du mieux pour elles attendu au second semestre (Actualisé avec des précisions, éléments de change et obligataires)
par Tanya Agrawal et Noel Randewich
Wall Street a fini la semaine en hausse, les indices Nasdaq Composite et S&P-500 clôturant sur des records, dopés par les solides résultats de high techs telles que Google, Amazon et Microsoft .
Six sur les dix grands indices sectoriels du S&P-500 ont toutefois fini dans le rouge. C'est celui des biens de consommation non essentiels qui enregistre le gain le plus élevé, de 1,34%, grâce à Amazon.com, le distributeur en ligne ayant touché un plus haut record à la suite de ses résultats.
L'indice Nasdaq Composite a gagné 36,02 points (0,71%) à 5.092,09 points, son deuxième record de clôture d'affilée. Le Dow Jones a pris 21,45 points (0,12%) à 18.080,14. Le S&P-500 a progressé de 4,76 points (0,23%) à 2.117,69. Sur l'ensemble de la semaine, le Dow gagne 1,4%, le S&P-500 1,8% et le Nasdaq Composite 3,3%.
La croissance du volume publicitaire a permis à Google de contrer un effet de change négatif dû au dollar fort, tandis que Microsoft a pu compenser le fléchissement de Windows grâce aux métériels et à l'informatique dématérialisée ("cloud"), cette dernière ayant également étayé les résultats d'Amazon.com.
Google a gagné près de 3%, Amazon a bondi de 14% et Microsoft a pris plus de 10%. "Microsoft évolue très vite vers le cloud et le mobile et nous apprécions", ont écrit des analystes de Piper Jaffray.
Alors même que les indices culminent à de nouveaux sommets, les résultats de sociétés trimestriels sont attendus en baisse de 1,3% et les chiffres d'affaires en recul de 3,5%, conséquence avant tout d'un dollar au mieux de sa forme et de la chute des prix pétroliers, un élément qui touche plutôt les sociétés du secteur de l'énergie.
"En fait, la Bourse semble considérer que le pétrole sera moins pesant à l'avenir et que les résultats du second semestre seront meilleurs que ce qu'ils sont actuellement", tempère Anthony Valeri (LPL Financial).
UNE HAUSSE DES TAUX DE LA FED RENDUE IMPROBABLE
Aux valeurs, le génériqueur Mylan a annoncé vendredi l'ouverture formelle de son offre d'achat sur Perrigo, trois jours après son rejet par sa cible.
Mylan gagne plus de 3% et Perrigo perd 4,3%.
Mylan a parallèlement reçu mardi une offre d'achat non sollicitée de 40 milliards de dollars de son concurrent Teva Pharmaceutical Industries .
Aux valeurs encore, Xerox a chuté de 8,8% en raison d'une révision à la baisse de ses objectifs de 2015, victime comme tant d'autres entreprises américaines de la vigueur du billet vert.
Comcast, qui a renoncé à fusionner avec Time Warner Cable en raison de l'opposition des autorités de la concurrence, avance de 0,7%. L'action TWC a brusquement monté lorsque Bloomberg puis une source ont annoncé que Charter Communications avait ouvert des discussions avec le câblo-opérateur.
TWC finit sur un gain de 4,4% et Charter s'adjuge 1,3%.
Quelque 6,2 milliards de titres ont changé de mains, soit dans la ligne de la moyenne quotidienne depuis le début du mois, selon BATS Global Markets.
Les projets d'investissement des entreprises américaines ont subi en mars leur septième mois consécutif de baisse, ce qui suggère que le rebond de la croissance pourrait être plus lent qu'espéré, un indicateur qui a pesé sur le dollar car il ne donne aucun motif à la Réserve fédérale de relever les taux d'intérêt prochainement.
L'indice du dollar a touché un plus bas de près de trois semaines et a perdu 0,60% sur l'ensemble de la semaine.
L'euro a un peu rétrogradé contre le dollar toutefois, après avoir inscrit un pic de deux semaines de 1,09 dollar, l'Eurogroupe ayant averti ce vendredi le gouvernement grec qu'il n'obtiendrait le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière qu'en échange d'un plan de réformes économiques complet et détaillé, et que le délai pour y parvenir était de plus en plus court.
Cette même statistique a provoqué une hausse des Treasuries et pour le même motif afférent à la Fed.
* Les high techs ont donné soutenu la cote
* Résultats de sociétés attendus en baisse
* Du mieux pour elles attendu au second semestre (Actualisé avec des précisions, éléments de change et obligataires)
par Tanya Agrawal et Noel Randewich
Wall Street a fini la semaine en hausse, les indices Nasdaq Composite et S&P-500 clôturant sur des records, dopés par les solides résultats de high techs telles que Google, Amazon et Microsoft .
Six sur les dix grands indices sectoriels du S&P-500 ont toutefois fini dans le rouge. C'est celui des biens de consommation non essentiels qui enregistre le gain le plus élevé, de 1,34%, grâce à Amazon.com, le distributeur en ligne ayant touché un plus haut record à la suite de ses résultats.
L'indice Nasdaq Composite a gagné 36,02 points (0,71%) à 5.092,09 points, son deuxième record de clôture d'affilée. Le Dow Jones a pris 21,45 points (0,12%) à 18.080,14. Le S&P-500 a progressé de 4,76 points (0,23%) à 2.117,69. Sur l'ensemble de la semaine, le Dow gagne 1,4%, le S&P-500 1,8% et le Nasdaq Composite 3,3%.
La croissance du volume publicitaire a permis à Google de contrer un effet de change négatif dû au dollar fort, tandis que Microsoft a pu compenser le fléchissement de Windows grâce aux métériels et à l'informatique dématérialisée ("cloud"), cette dernière ayant également étayé les résultats d'Amazon.com.
Google a gagné près de 3%, Amazon a bondi de 14% et Microsoft a pris plus de 10%. "Microsoft évolue très vite vers le cloud et le mobile et nous apprécions", ont écrit des analystes de Piper Jaffray.
Alors même que les indices culminent à de nouveaux sommets, les résultats de sociétés trimestriels sont attendus en baisse de 1,3% et les chiffres d'affaires en recul de 3,5%, conséquence avant tout d'un dollar au mieux de sa forme et de la chute des prix pétroliers, un élément qui touche plutôt les sociétés du secteur de l'énergie.
"En fait, la Bourse semble considérer que le pétrole sera moins pesant à l'avenir et que les résultats du second semestre seront meilleurs que ce qu'ils sont actuellement", tempère Anthony Valeri (LPL Financial).
UNE HAUSSE DES TAUX DE LA FED RENDUE IMPROBABLE
Aux valeurs, le génériqueur Mylan a annoncé vendredi l'ouverture formelle de son offre d'achat sur Perrigo, trois jours après son rejet par sa cible.
Mylan gagne plus de 3% et Perrigo perd 4,3%.
Mylan a parallèlement reçu mardi une offre d'achat non sollicitée de 40 milliards de dollars de son concurrent Teva Pharmaceutical Industries .
Aux valeurs encore, Xerox a chuté de 8,8% en raison d'une révision à la baisse de ses objectifs de 2015, victime comme tant d'autres entreprises américaines de la vigueur du billet vert.
Comcast, qui a renoncé à fusionner avec Time Warner Cable en raison de l'opposition des autorités de la concurrence, avance de 0,7%. L'action TWC a brusquement monté lorsque Bloomberg puis une source ont annoncé que Charter Communications avait ouvert des discussions avec le câblo-opérateur.
TWC finit sur un gain de 4,4% et Charter s'adjuge 1,3%.
Quelque 6,2 milliards de titres ont changé de mains, soit dans la ligne de la moyenne quotidienne depuis le début du mois, selon BATS Global Markets.
Les projets d'investissement des entreprises américaines ont subi en mars leur septième mois consécutif de baisse, ce qui suggère que le rebond de la croissance pourrait être plus lent qu'espéré, un indicateur qui a pesé sur le dollar car il ne donne aucun motif à la Réserve fédérale de relever les taux d'intérêt prochainement.
L'indice du dollar a touché un plus bas de près de trois semaines et a perdu 0,60% sur l'ensemble de la semaine.
L'euro a un peu rétrogradé contre le dollar toutefois, après avoir inscrit un pic de deux semaines de 1,09 dollar, l'Eurogroupe ayant averti ce vendredi le gouvernement grec qu'il n'obtiendrait le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière qu'en échange d'un plan de réformes économiques complet et détaillé, et que le délai pour y parvenir était de plus en plus court.
Cette même statistique a provoqué une hausse des Treasuries et pour le même motif afférent à la Fed.
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