Volkswagen : Les moteurs truqués de Volkswagen font de nouvelles vagues, à Bruxelles et chez Bosch
16/12/2015 | 12:04
BERLIN (AFP) -- Le scandale des moteurs truqués de Volkswagen faisait de nouvelles vagues à Bruxelles et à Stuttgart mercredi, avec une enquête des services antifraudes de l'UE contre le constructeur, et une de la justice allemande visant son fournisseur Bosch.
L'Office européen de lutte antifraude (Olaf) a confirmé à l'AFP avoir ouvert une enquête sur Volkswagen. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ) avait le premier révélé cette enquête, qui porte sur l'utilisation potentiellement frauduleuse de crédits accordés par la Banque européenne d'investissement (BEI) à Volkswagen ces 25 dernières années.
Le SZ évoque 4,6 milliards d'euros de crédits européens accordés à Volkswagen depuis 1990, entre autres pour financer la recherche et le développement de moteurs propres.
Le service de communication d'Olaf a refusé de commenter l'enquête en cours et précisé que l'ouverture d'une enquête ne signifiait pas automatiquement qu'il y ait eu fraude.
Volkswagen a avoué il y a trois mois avoir équipé les moteurs diesel de 11 millions de voitures dans le monde d'un logiciel permettant de fausser les résultats des tests antipollution, un scandale qui a jeté le constructeur dans le crise et n'en finit pas de rebondir.
En Allemagne, le parquet de Stuttgart (sud-ouest) enquête autour de l'implication de l'équipementier Bosch, qui fournit à Volkswagen les solutions logicielles pour ses moteurs.
"Nous enquêtons contre X. Il s'agit d'une entreprise qui pourrait avoir fourni une assistance à un grand constructeur automobile en livrant un logiciel, et il est clair que cette personne (X) que nous ne pouvons pas encore identifier doit être dans le périmètre de cette entreprise", a indiqué à l'AFP la porte-parole du parquet.
Elle n'a pas confirmé pour des raisons de confidentialité les noms de Bosch ni de Volkswagen, mais n'a laissé guère de doute quant à l'identité des deux entreprises. Bosch, dont le nom a circulé tôt dans cette affaire mais qui a rejeté toute responsabilité et toute connaissance des faits, est basé non loin de Stuttgart.
Le parquet de Brunswick (nord) enquête lui depuis septembre, également contre X, et la nature de la procédure qui débute à Stuttgart dépendra fortement du résultat de celle de Brunswick, a précisé la porte-parole. "Mais nous ne pouvons pas attendre qu'ils aient fini", a-t-elle ajouté. Bosch n'était pas joignable dans l'immédiat.
Mercredi, des responsables de Volkswagen devaient également être entendus par la commission de la Protection des consommateurs du Bundestag, chambre basse du Parlement allemand.
Volkswagen, à qui le scandale va coûter une somme encore non chiffrée en milliards d'euros, s'apprête à rappeler à partir du 1er janvier des millions de voitures pour les remettre aux normes.
L'Office européen de lutte antifraude (Olaf) a confirmé à l'AFP avoir ouvert une enquête sur Volkswagen. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ) avait le premier révélé cette enquête, qui porte sur l'utilisation potentiellement frauduleuse de crédits accordés par la Banque européenne d'investissement (BEI) à Volkswagen ces 25 dernières années.
Le SZ évoque 4,6 milliards d'euros de crédits européens accordés à Volkswagen depuis 1990, entre autres pour financer la recherche et le développement de moteurs propres.
Le service de communication d'Olaf a refusé de commenter l'enquête en cours et précisé que l'ouverture d'une enquête ne signifiait pas automatiquement qu'il y ait eu fraude.
Volkswagen a avoué il y a trois mois avoir équipé les moteurs diesel de 11 millions de voitures dans le monde d'un logiciel permettant de fausser les résultats des tests antipollution, un scandale qui a jeté le constructeur dans le crise et n'en finit pas de rebondir.
En Allemagne, le parquet de Stuttgart (sud-ouest) enquête autour de l'implication de l'équipementier Bosch, qui fournit à Volkswagen les solutions logicielles pour ses moteurs.
"Nous enquêtons contre X. Il s'agit d'une entreprise qui pourrait avoir fourni une assistance à un grand constructeur automobile en livrant un logiciel, et il est clair que cette personne (X) que nous ne pouvons pas encore identifier doit être dans le périmètre de cette entreprise", a indiqué à l'AFP la porte-parole du parquet.
Elle n'a pas confirmé pour des raisons de confidentialité les noms de Bosch ni de Volkswagen, mais n'a laissé guère de doute quant à l'identité des deux entreprises. Bosch, dont le nom a circulé tôt dans cette affaire mais qui a rejeté toute responsabilité et toute connaissance des faits, est basé non loin de Stuttgart.
Le parquet de Brunswick (nord) enquête lui depuis septembre, également contre X, et la nature de la procédure qui débute à Stuttgart dépendra fortement du résultat de celle de Brunswick, a précisé la porte-parole. "Mais nous ne pouvons pas attendre qu'ils aient fini", a-t-elle ajouté. Bosch n'était pas joignable dans l'immédiat.
Mercredi, des responsables de Volkswagen devaient également être entendus par la commission de la Protection des consommateurs du Bundestag, chambre basse du Parlement allemand.
Volkswagen, à qui le scandale va coûter une somme encore non chiffrée en milliards d'euros, s'apprête à rappeler à partir du 1er janvier des millions de voitures pour les remettre aux normes.
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