La Grèce et ses créanciers "très proches d'un accord", selon Athènes
11/05/2015 | 06:59
ATHENES (AFP) -- La Grèce et ses créanciers internationaux sont "très proches" d'un accord sur le déblocage de prêts au pays en état de pénurie financière, a affirmé dimanche, à la veille d'une réunion de l'Eurogroupe, le ministre grec Euclide Tsakalotos.
"Après des semaines de douloureuse négociation, si l'autre partie le souhaite, nous allons voir que (...) un accord est très proche et sera conclu prochainement", a déclaré au quotidien Avgi M. Tsakalotos, nommé récemment coordinateur des négociations avec les créanciers.
Ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des questions économiques, M. Tsakalotos reconnaît toutefois que la Grèce et ses créanciers restent "politiquement éloignés" sur les questions de réformes du travail et des retraites et que certains sujets "resteront ouverts jusqu'à la dernière minute".
La Grèce attend de l'Eurogroupe de lundi à Bruxelles "un communiqué positif" sur les négociations avec ses créanciers, et espère le déblocage d'une partie de la dernière tranche des prêts UE et FMI provenant du deuxième plan d'aide de 2012, soit un montant de 7,2 milliards d'euros.
Toutefois, selon le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, la réunion des ministres des Finances des pays de la zone euro ne sera "pas décisive" sur la Grèce, même si des progrès ont été accomplis.
"Lundi à l'Eurogroupe, ce ne sera pas une réunion décisive, il faut plus de temps", avait expliqué vendredi M. Dijsselbloem, ministre des Finances des Pays-Bas.
"Je ne pense pas que tout se débloque d'ici là", a également considéré samedi son homologue allemand Wolfgang Schäuble, dans un entretien au journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS).
Les créanciers ont retardé le versement de cette tranche depuis septembre 2014 pour faire pression sur le gouvernement grec et lui faire adopter une série de réformes visant à augmenter les recettes publiques.
Ce sont ces "réformes" qu'Athènes et les créanciers sont en train de discuter depuis le 20 février, lors de l'accord passé entre le nouveau gouvernement de gauche radicale et les créanciers, et qui a prolongé le plan d'aide au pays jusqu'à la fin juin.
Selon un sondage publié dimanche par le magazine Real News, 71,9% des Grecs souhaitent un compromis pour maintenir le pays dans la zone euro. Et si la question était soumise à référendum, 49,2% d'entre eux affirment qu'ils accepteraient de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites si cela permettait au pays de rester dans l'euro.
"Après des semaines de douloureuse négociation, si l'autre partie le souhaite, nous allons voir que (...) un accord est très proche et sera conclu prochainement", a déclaré au quotidien Avgi M. Tsakalotos, nommé récemment coordinateur des négociations avec les créanciers.
Ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des questions économiques, M. Tsakalotos reconnaît toutefois que la Grèce et ses créanciers restent "politiquement éloignés" sur les questions de réformes du travail et des retraites et que certains sujets "resteront ouverts jusqu'à la dernière minute".
La Grèce attend de l'Eurogroupe de lundi à Bruxelles "un communiqué positif" sur les négociations avec ses créanciers, et espère le déblocage d'une partie de la dernière tranche des prêts UE et FMI provenant du deuxième plan d'aide de 2012, soit un montant de 7,2 milliards d'euros.
Toutefois, selon le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, la réunion des ministres des Finances des pays de la zone euro ne sera "pas décisive" sur la Grèce, même si des progrès ont été accomplis.
"Lundi à l'Eurogroupe, ce ne sera pas une réunion décisive, il faut plus de temps", avait expliqué vendredi M. Dijsselbloem, ministre des Finances des Pays-Bas.
"Je ne pense pas que tout se débloque d'ici là", a également considéré samedi son homologue allemand Wolfgang Schäuble, dans un entretien au journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS).
Les créanciers ont retardé le versement de cette tranche depuis septembre 2014 pour faire pression sur le gouvernement grec et lui faire adopter une série de réformes visant à augmenter les recettes publiques.
Ce sont ces "réformes" qu'Athènes et les créanciers sont en train de discuter depuis le 20 février, lors de l'accord passé entre le nouveau gouvernement de gauche radicale et les créanciers, et qui a prolongé le plan d'aide au pays jusqu'à la fin juin.
Selon un sondage publié dimanche par le magazine Real News, 71,9% des Grecs souhaitent un compromis pour maintenir le pays dans la zone euro. Et si la question était soumise à référendum, 49,2% d'entre eux affirment qu'ils accepteraient de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites si cela permettait au pays de rester dans l'euro.
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