Le manque de crédibilité fiscale grec pèse sur les promesses d'Athènes - Market Blog
25/06/2015 | 08:58
Par Alen Mattich et Yann Morell y Alcover
Les dernières nouvelles en provenance de Bruxelles et d'Athènes suggèrent que les discussions au sujet du sauvetage de la Grèce sont loin d'être bouclées mais restent sur les rails.
Cependant, les investisseurs auraient tort de se réjouir trop vite en cas de nouvelles favorables sur l'avancée des négociations ce jeudi. D'autant que même si accord est conclu, il est peu probable que le problème grec soit véritablement résolu.
Selon les informations rapportées dans la presse, Athènes aurait capitulé sur une partie des demandes de ses créanciers en matière de rigueur budgétaire, tout en renonçant à ses demandes de restructuration de la dette.
Mais voilà, le gouvernement grec reste davantage disposé à améliorer son solde budgétaire en augmentant les impôts qu'en réduisant ses dépenses. Et la hausse de la fiscalité serait orientée vers les entreprises et la frange la plus "riche" de la population.
D'un point de vue strictement financier, ceci pose un problème de crédibilité. Quelles que soient les mesures fiscales adoptées par le gouvernement grec, l'histoire récente suggère que ce dernier aura probablement du mal à les mettre à exécution.
Recettes fiscale en baisse
Entre janvier et avril 2015, les recettes de l'impôt sur les sociétés se sont effondrées à seulement 122 millions d'euros, contre 326 millions d'euros constatés pour la même période de 2014. Au total, les impôts directs collectés ont chuté de 5,2 milliards d'euros sur les quatre premiers mois de 2014 à 3,9 milliards d'euros pour la même période de cette année. Et cela, malgré un produit intérieur brut plus élevé.
Athènes est parvenue à combler en partie cet écart par une série de hausses d'impôts indirects. Mais avec une économie au mieux stagnante, la perspective d'un redressement des comptes publics essentiellement par une hausse de la fiscalité semble quelque peu optimiste.
Les principaux créanciers de la Grèce vont-ils accepter de voir la situation budgétaire du pays se dégrader encore, dans l'espoir qu'elle permettra un redressement plus rapide de l'économie ? Ou vont-ils refuser de transiger, quitte à entretenir le climat de peur au sujet d'un défaut de paiement de la Grèce, voire d'une sortie du pays de la zone euro ?
Les dernières nouvelles en provenance de Bruxelles et d'Athènes suggèrent que les discussions au sujet du sauvetage de la Grèce sont loin d'être bouclées mais restent sur les rails.
Cependant, les investisseurs auraient tort de se réjouir trop vite en cas de nouvelles favorables sur l'avancée des négociations ce jeudi. D'autant que même si accord est conclu, il est peu probable que le problème grec soit véritablement résolu.
Selon les informations rapportées dans la presse, Athènes aurait capitulé sur une partie des demandes de ses créanciers en matière de rigueur budgétaire, tout en renonçant à ses demandes de restructuration de la dette.
Mais voilà, le gouvernement grec reste davantage disposé à améliorer son solde budgétaire en augmentant les impôts qu'en réduisant ses dépenses. Et la hausse de la fiscalité serait orientée vers les entreprises et la frange la plus "riche" de la population.
D'un point de vue strictement financier, ceci pose un problème de crédibilité. Quelles que soient les mesures fiscales adoptées par le gouvernement grec, l'histoire récente suggère que ce dernier aura probablement du mal à les mettre à exécution.
Recettes fiscale en baisse
Entre janvier et avril 2015, les recettes de l'impôt sur les sociétés se sont effondrées à seulement 122 millions d'euros, contre 326 millions d'euros constatés pour la même période de 2014. Au total, les impôts directs collectés ont chuté de 5,2 milliards d'euros sur les quatre premiers mois de 2014 à 3,9 milliards d'euros pour la même période de cette année. Et cela, malgré un produit intérieur brut plus élevé.
Athènes est parvenue à combler en partie cet écart par une série de hausses d'impôts indirects. Mais avec une économie au mieux stagnante, la perspective d'un redressement des comptes publics essentiellement par une hausse de la fiscalité semble quelque peu optimiste.
Les principaux créanciers de la Grèce vont-ils accepter de voir la situation budgétaire du pays se dégrader encore, dans l'espoir qu'elle permettra un redressement plus rapide de l'économie ? Ou vont-ils refuser de transiger, quitte à entretenir le climat de peur au sujet d'un défaut de paiement de la Grèce, voire d'une sortie du pays de la zone euro ?
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